Titouan Meillarec, Chef de Produit du style

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Chers amis,

L’invité de ce nouvel épisode je l’ai connu sur instagram. Une des ces pages que je suis avec attention pour son audace personnelle mais surtout pour l’assurance qu’il dégage au travers de son style singulier. Il s’agit de Titouan Meillarec, Chef de Produit chez le bottier Français J.M. Weston.

C’est rien de vous dire que nous allons parler dans cet épisode de style et de produit et non pas de griffes !

J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur l’application Apple Podcast de votre smartphone ou sur Itunes depuis votre ordinateur. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! 

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Bonne écoute,

Stéphane

Découvrez la Marque du Magazine Gentleman Chemistry :

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Comment ranger une garde-robe pour homme et pour toujours ?

Aujourd’hui je vais vous donner plus que des conseils de stylisme qui vont vous réconcilier avec votre armoire, vos looks, votre image, la planète, votre banquier…

Après avoir visité les plus belles manufactures, ateliers de tailleurs, bottiers, chemisiers, cravatiers, maroquiniers, aux quatre coins de l’Italie, Paris, Londres… j’ai découvert la mode et l’élégance masculine sous toutes ses coutures…

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Atelier Kiton à Naples.

Depuis un an environ j’ai travaillé sur la conception de ma propre marque de vêtements pour homme : Butticé. Le projet s’est concrétisé en juin 2020 (à la sortie du premier déconfinement). Butticé c’est une marque de vêtements pour hommes, pensée à Paris et fabriquée à Naples, qui redonne de la valeur au temps. De petites quantités de produits faits à la main minutieusement : ce qu’il faut et comme il faut pour ne pas polluer votre garde-robe. Moins de vêtements et plus de style en somme !

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Votre humble serviteur (en charentaises La Halle aux Chaussures : oui) : Stéphane Butticé .

J’ai très vite aimé composer des tenues et des looks pour des amis en allant chez eux, ou au travers du Magazine gentlemanchemistry.com , pour leur prouver que tout était déjà présent, déjà acheté, déjà dans leurs dressings, plié ou suspendu ! Et que ça ne servait pas à grand chose de continuer à acheter pour encombrer encore plus leurs étagères et finalement, ne jamais réussir à résoudre cette équation à plusieurs inconnues : comment se fait-il que plus j’achète, moins j’ai de choses à me mettre ? C’est vrai ça ! Et franchement, ce constat on l’a tous fait un jour (moi le premier !) !

Je me suis donc fixé pour mission de vous aider à y voir plus clair. Parce que pour tout un tas de raisons il est temps d’arrêter cette surconsommation de vêtements. Attention ! On s’habillera toujours, je suis d’ailleurs là pour cela !

Habillons-nous de façon raisonnée, raisonnable et avec style ! Portons d’abord nos propres vêtements, investissons dans des pièces qui dureront longtemps, de belle qualité, dont on prendra soin parce qu’on en connaîtra la valeur, et qui seront encore plus belles quand elles vieilliront avec vous et qui feront partie de vous sans jamais avoir l’air d’être déguisé !

Tournons-nous aussi vers le vintage, vestiaire de famille (grands-parents, parents) : cette veste, ce manteau… un petit tour chez le retoucheur et l’affaire est dans le sac !

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Loden (Sälko) récupéré dans la maison de campagne de mon grand-père (sur une vingtaine le seul à ma taille).

J’aimerais aussi qu’on retrouve le plaisir d’ouvrir son placard et d’être excité à l’idée de se composer un super look. Un look dans lequel vous allez vous sentir beau, bien, vous ! Et pas ce look que vous avez vu sur instagram sur quelqu’un d’autre qui n’est pas vous et qui souvent est plus mince, plus jeune, plus riche… Plus filtré aussi !

J’aimerais enfin que vous économisiez tous ces petits achats futiles, compulsifs, qui ne servent à rien, effectués entre midi et deux au pied du bureau ou le soir bien calé dans son lit, ordinateur sur les genoux et cb dans la main. Je vous vois !

Mettez cet argent de côté dans votre tête ! Chaque fois que vous voyez une pièce pas chère, jolie, que vous n’avez pas dans cette couleur…on connaît les arguments ! Empêchez-vous d’acheter et notez cette somme virtuelle sur un petit papier dans votre téléphone ou, pourquoi pas, les verser sur un compte à part. Et offrez-vous « une vraie belle pièce » de temps en temps avec cet argent, certes un peu plus cher ! Mais que vous serez sûrs de porter souvent parce que vous l’avez repérée, réfléchie et économisée… Vous avez retrouvé le plaisir de vous l’offrir enfin !

N’oubliez pas aussi de vous poser toujours ces 3 questions cruciales avant chaque achat :

  • avec quoi je le porte ?
  • à quelle occasion ?
  • ne l’ai-je pas déjà ou similaire ?

Vous devriez aussi poser pas mal de trucs ou abandonner pas mal de paniers d’e-shops ! Ce qui n’est pas mal ma spécialité ! Je remplie pas mal de paniers d’e-shop et je n’achète jamais rien ! Et finalement, c’est comme si je les avais achetés dans ma tête ! Ah oui, j’oubliais ! La nuit, tous les chats sont gris, même les gueules d’anges et les mannequins ! Alors un petit conseil, ne jamais valider un panier avant de se coucher ! On dort dessus, on voit le lendemain si on en a encore envie et souvent, je vais vous dire un truc, on ne s’en souviens même plu ! Économie !

Bien dans tout cela, avant cette prise de conscience, cette volonté d’en finir avec tout cet argent mal employé. Armez-vous de courage ! On va retourner votre dressing et je vais vous apprendre à le faire !

Pourquoi votre placard crie-t-il famine alors qu’il est plein à craquer ?

Pourquoi, plus vous achetez de vêtements, moins vous avez de choses à vous mettre ? Pourquoi, chaque matin, vous manque-t-il pile poil ce pull bleu marine qui aurait fait la différence ? Pourtant, vous en avez dix autres ! Mais non, c’était ce bleu marine qu’il vous fallait et pas les dix autres ! Je connais si bien ce constat, tellement agaçant, qui peut conditionner le mood de toute une journée ! Qui peut même faire foirer une soirée ! Bon, ok, on ne sort plus du tout, mais rassurez-vous ! Ça arrivera bien un jour !

Bref, je connais si bien ce problème du placard qui déborde de rien du tout  – ou de tout et de rien d’ailleurs, ça marche dans les deux sens – qu’un beau matin, je me suis dit qu’il fallait que je fasse un peu de psychologie de placard. Que je me mette en face de lui et que j’essaye de comprendre ce qui n’allait pas entre nous. Pourquoi en étions-nous arrivés à ce degré de frustration et de lassitude ? Et figurez-vous que j’ai très vite trouvé la source de notre incompréhension mutuelle : il était trop plein c’est tout ! Plein « de merdouilles » qui me rappelaient que je n’avais plus le corps de mes vingt ans, plein de vêtements dépareillés que je n’arrivais plus à associer, aussi plein de tout ça qu’aussi vide de sens et de praticité. Il était temps de trier de décider de balancer, de désencombrer, de faire place nette, de l’aérer pour faire de lui un petit havre de paix bienveillant et fonctionnel pour que chaque jour je retrouve le goût de m’habiller sans rouspéter !

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Les bons vieux basiques intemporels : un blazer bleu (Maison Pen), un pantalon bleu (Byblos), une chemise bleue ciel et cravate imprimée (Butticé) un paire de mocassins noirs (Bass & Co.) et vous ne serez jamais hors contexte. Oui mais faites un effort en investissant dans du très beau : quand la qualité reste le prix s’oublie.

C’est parti ! Je vais partager avec vous ma méthode !

On va commencer par affronter cette avalanche de chiffons qui va vous tomber dessus.

S’installer confortablement

1ère étape, on se sert un Negroni, un verre de rouge, une tasse de café, de ce qui vous fait plaisir pour vous mettre à l’aise! Vous allez essayer tous vos vêtements et pour être sûr que vous vous sentez beau dedans, il ne faut pas avoir une tête de déterré (disons que ça biaise le résultat).

Prenez aussi de quoi faire la poussière, car le projet c’est de vider intégralement son placard. Et vous allez en bouger de la poussière !

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Vous l’aurez deviné, mon cocktail préféré : le « Negroni » du Harry’s Bar.

Face à votre pile de vêtements l’armoire vidée

Vous êtes enfin face à votre penderie complètement vide et en principe selon son contenu une colline, une montagne, un Éverest de vêtements vous attend (la plupart du temps sur votre lit). Ça peut sembler impressionnant mais ça va aller !

Les essayages de chaque pièce

Vous allez tout essayer ! Tout, pas de flemme ! On se met face au miroir et on reste objectif ! Les questions à se poser sont simples et sans détours ! On ne réfléchit pas mille ans :

  • ça me va ?
  • ça me plaît ?
  • je le porte souvent ? Combien de fois sur une année ?
  • ça ne me va plus mais ça m’ira un jour ?
  • je ne le porte plus mais j’y tiens ?

Je garde 

  • je ne suis pas prêt de m’en séparer !

On met de côté

  • c’est troué, tâché, démodé, plus à ma taille !

Je m’en sépare

Les trois tas : Je garde, on met de côté, je m’en sépare

Vous voici enfin avec ces trois tas : Je garde, je mets de côté, je m’en sépare

Surtout ne jamais jeter !

  • On donne : amis, entourage, associations à condition que ça soit nickel et portable
  • Le recyclage : vêtements irrécupérables, containers, etc…
  • L’upcycling : comment faire du neuf avec du vieux… Resserrer un jean, rajouter des boutons dorés à cette veste, …
  • Revente en ligne : Vinted, Le Bon Coin, Vulpilist, Dépôt Vente…

Vous y voyez déjà plus clair ! Il est temps de ranger ce que vous avez décidé de garder.

Idéalement on range par saison car il n’y a rien de plus embêtant que de voir ce costume en lin que vous rêveriez de porter pour les apéros en terrasse au soleil l’été au mois de décembre. Rangez tout ce qui n’est pas de saison au dessus de l’armoire ou en dessous du lit, là où ce n’est pas accessible.

Le vêtement que l’on plie

Devant vous, des piles de chemises, de pulls, de jeans : ce qui se plie.

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Les vêtements que l’on suspend

On suspend : les manteaux, les blousons, les vestes, les costumes.

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Uniformisation des cintres

Cintres en tissu plats

Dans un monde parfait les cintres seraient tous les mêmes : j’ai opté pour des cintres en tissus Leroy Merlin pour les chemises et petites vestes de sport en nylon, Barbour International d’été, etc….

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Cintres en bois bombés

Cintres en bois bombés pour les vestes (l’idéal serait, si vous en avez la place, ceux qui épousent les épaules de vos vestes pour ne pas les déformer – mais plus épais : j’avais essayé mais impossible d’en mettre un dans chaque veste et chaque costume) – ça évite également les enchevêtrements sur des cintres de formes irrégulières.

Le top : avoir un dressing sur mesure (comme ces influenceurs qui ont des propriétés en Bourgogne) et des cintres en cèdre Toscanini (ndlr).

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Un cintre pour chaque pièce vs une tenue par cintre

Ne composez pas vos tenues sur un même cintre. Au contraire, dépareillez le tout ! Il faut que visuellement, vous puissiez tirer des traits devant les vêtements devant vous. Cette veste avec ce pantalon à pinces et cette chemise iraient bien ensemble, je n’y avais pas pensé. Les chaussures aussi doivent être triées aussi selon la même logique. Bien visibles, qu’elles soient en boîtes ou qu’elles soient sorties. À ce moment-là, vous devriez avoir un placard clair, net et lisible. Une garde-robe accueillante qui ne demande qu’à être mixed-and-matched.

Il ne vous reste plus qu’à identifier ce qu’il lui manque pour frôler la perfection. Prenez un petit papier et un stylo : notez chaque matin ce qu’il vous manque cruellement. Mais ne vous précipitez pas pour encore acheter. Si certaines pièces reviennent c’est qu’il vous les faut absolument.Les pièces vestimentaires basiques indispensables pour homme

Quelque soit la tendance du moment, il existe des basiques qui sont à la mode depuis des décennies et qui le resteront pour les siècles des siècles :

  • Alain Delon et son trench dans le Samouraï

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  • Miles Davis et et sa OBCD shirt (Oxfor Cloth Button Down Shirt = Chemise à col boutonné)

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  • Cary Grant et ses pantalons taille haute à peinces

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  • John F. Kennedy et son blouson flight jacket

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  • Le Prince Charles et son costume croisé en prince-de-galles

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  • Humphrey Bogart et son chapeau en feutre de castor dans Casablanca

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  • Steve Mc Queen et son blouson G9 Baracuta

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  • Serge Gainsbourg et sa veste à rayures tennis

 

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  • Pablo Picasso et sa marinière

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  • Ralph Lauren et sa chemise en denim western à boutons pressions

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Tout ça est encore d’actualité !

Posséder une garde-robe de basiques, c’est comme avoir les bons ingrédients dans son frigo pour préparer de bons petits plats en toutes circonstances. Un paquet de pâtes, de l’huile d’olive, du basilic, des tomates… C’est l’équivalent d’un jean bien coupé (SuperStitch), d’une belle chemise napolitaine (Butticé), d’une jolie veste (Sartoria Ripense) et un beau pull en cashmere 6 fils (ou plus)…

Investir dans de beaux basiques, y mettre le prix, en prendre soin, c’est le pari gagné d’avance d’avoir une garde-robe facile à vivre que l’on viendra pimenter au gré des modes et des saisons. C’est redonner aussi du sens à ses achats, redonner de la valeur au temps, arrêter de se polluer les idées avec la tendance qui change d’avis comme de chaussettes… Et dont les injonctions contradictoires ne peuvent être suivies que par une poignée de professionnels de la mode pointus et avec les moyens.

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Une veste en tweed (Sartoria Ripense), une chemise (Butticé), un jean blanc (SuperStitch) et une ceinture western (Silver Ostrich), des mocassins en suède (Fairmount) et des chaussettes blanches (Mes Chaussettes Rouges). En plus le béret basque (Laulhère) et les lunettes de soleil (Ateliers Baudin).

Dans quoi investir pour être sûr de ne pas se tromper ?

La liste est assez simple et chacun y trouvera son compte. Que ce soit sa morphologie, son âge et son train de vie. Car, que l’on habite à la campagne ou en ville, avoir un joli blazer bleu marine à dégainer dès qu’une occasion se présente, ça reste super utile me diriez-vous ?

Quelles questions se poser quand on achète de nouveaux vêtements ?

  • Vont-elles se marier avec ce que je possède déjà dans ma garde-robe ?
  • Vont-elles se démoder ?
  • Vais-je m’en lasser ?
  • Pourrais-je les mettre dans 10 ans ?

Si je peux répondre de façon positive à chacune de ces questions, je sais que je rentabiliserai très vite mon achat car :

  • il durera dans le temps
  • il me procurera du plaisir personnel en le portant

Je me suis appliqué cette méthode de consommation depuis maintenant 2009. Oui, je pourrais retracer pièce par pièce tout ce qui compose mon dressing actuellement.

Qu’il y a-t-il dans ma garde-robe ?

Les t-shirt :

Cols ronds, à poches, en 100% coton, de chez American Apparel et d’ailleurs, Hanes, Fruits of the Loom etc… Dans les tons unis : bleus, gris, blancs… Ils vous seront utiles à porter l’hiver sous vos pulls et l’été rentrés dans un jean taille haute avec une veste par exemple façon Giorgio Armani 80’s.

Les jeans :

Le pantalon le plus facile à assortir. Tout le monde devrait posséder un jean en 100% coton. Un jean basique, sans trous ni délavages chelous, coupe droite et taille haute avec une longueur embrassant le talon de votre chaussure. Personnellement, je possède des jeans taille haute façon Levi’s 501 que j’ai encore aujourd’hui et que je porte avec grand plaisir de feu American Apparel quand ils avaient plus de 5 boutiques à Paris (j’y ai travaillé une petite année avant de créer gentlemanchemistry.com . Oui, le job alimentaire à la sortie de mes études !). Un Levi’s Big E Japan acheté chez AW Cooper et mon petit dernier un jean blanc SuperStitch dont je suis très content.

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Levi’s Big E trouvé chez notre ami Max Geminiani de la boutique AW Cooper.

Les Pantalons :

Des chinos en coton bleus et écrus pour les pantalons achetés chez Gant. Puis les pantalons gris en toile de laine ou flanelle

Les Chaussures :

J’ai commencé par acheter ma première belle paire de souliers à lacets marrons clair de chez Alexis Lafont de Caulaincourt Paris (que j’ai par la suite revendues, car les goûts évoluent et que je ne porte quasiment plus que des mocassins anglais ou américains dans les tons marrons foncés ou noirs). Très vite, je me suis rué sur des desert boots et mocassins chez Salvatore Ferragamo, des derby’s de chez Fratelli Rossetti et Bally pour enfin m’arrêter sur des souliers britanniques et américains comme :

  • Crockett & Jones
  • Church’s
  • Alden
  • Sanders
  • Bass & Co
  • Plus récemment, j’ai craqué pour une paire de boots Barbanera et cette paire de chaussures à boucles dans la même peau en veau velours chocolat que je porte très volontiers (avec les ceintures Silver Ostrich de la même couleur de suède chocolat).

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Les Chemises :

Toujours de la Maison Breuer, des chemises à col boutonné en coton à différents motifs : rayures, vichy, unies… Venaient compléter mon petit stock de chemises accumulé précédemment par des emplettes chez Polo Ralph Lauren… Vous voyez où je veux en venir ? J’avais déjà une base solide pour pouvoir me permettre une rotation sur la semaine en portant une chemise différente par jour. Investissez dans une belle chemise blanche et bleu ciel unie (en coton et lin Butticé, par exemple) à porter aussi bien en été qu’en hiver, qui ne se démodera jamais sans détails bizarres.

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Les pulls :

Mes premiers beaux pulls à cols ronds et cols v étaient des pulls en cashmere et en laine merinos de chez Breuer et Ralph Lauren dans les tons bleus, marrons, écrus et blancs. Puis ont suivi les cols roulés bleu en lambswool de chez Al Bazar et en cashmere bleu, gris foncé et moyen, bordeaux de chez Uniqlo ainsi que les cardigans de la même enseigne, le gros col châle William Lockie de la boutique Comptoir des Chemises (comme celui que portait Steve Mc Queen) et le col rond framboise en shetland shaggy dog Jamieson’s (de chez Beige Habilleur).

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Les Vestes :

En ce qui concerne les vestes ? J’avais des très belles vestes non doublées en tweed à motifs pied de poule et à chevrons beiges Breuer mais aussi des vestes en tweed à motifs prince de galles de chez Ralph Lauren ou bien des slack jackets de J-Keydge pour Club Argentina. Puis le blazer bleu que vous pourrez porter avec un pull en cashmere et des baskets ou avec ce pantalon en flanelle gris et ce mocassin noir. Le soir avec une belle chemise blanche qui lui donnera tout de suite un côté chic, habillé et intemporel. Un look pour tous les jours !

Stéphane Butticé en veste en tweed et pantalon blanc Sartoria Ripense et boots Sanders par Beige Habilleur.
Veste sur-mesure Sartoria Ripense.

Les costumes :

Bleu uni et gris uni en 100% laine dans une belle toile de laine ou super 130’s selon les goûts dans un poids entre 260gr et 310gr de façon à pouvoir le porter d’été comme d’hiver. Puis vous pourrez vous amuser à descendre sur du 230gr pour l’été et du 420gr pour l’hiver quand vous aurez votre socle solide de costumes basiques. Puis le costume à rayure craie bleu et gris.

Stéphane Butticé en costume croisé en flanelle à rayures tennis l'Officine Paris, mocassins Wejuns Bass & Co et ceinture western AW Cooper

Les Blousons :

Du Breuer en flanelle déperlante storm system by Loro Piana et ce très beau blouson en daim Ralph Lauren.

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Blouson en daim Polo Ralph Lauren.

Les Imperméables :

Faute d’avoir trouvé un imperméable à ma taille chez mon grand-père, j’ai fait un petit tour aux Puces de Saint-Ouen pour me procurer cet imperméable Burberry’s.

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Imperméable Burberry’s.

Les Pardessus :

Vous pouvez être habillé comme un sac mais si vous portez un beau manteau vous aurez quand même de l’allure ! Il est important de bien prendre soin de choisir le beau manteau ! Toujours chez mon grand-père, après avoir vidé un placard d’une dizaine de Loden et vestes de chasse (où j’ai également trouvé un vieux permis de chasse appartenant à mon grand-père), j’ai trouvé le graal : ce Loden de la marque autrichienne Sälko dans ma taille ! Plus tard, au Salon du Vintage du carreau du Temple à Paris, ce manteau à motif chevron avec manches raglan, ample et long (en dessous du genou comme j’aime porter un manteau de Monsieur) et s’ensuit ce manteau ceinturé en poil de chameau Holland & Sherry de chez Tagliatore (en commande spéciale fait par mon ami Pino Lerario pour moi) et cette trouvaille dans une boutique de vintage à Naples où je me suis offert ce magnifique manteau ceinturé à chevrons au look résolument 80’s

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Pardessus manches raglan vintage.

Le Barbour :

Selon moi, il ne devrait jamais manquer un Barbour Beaufort (classique long avec poches zippées dans le dos pour les prises de chasse ou fusils), Bedale (une sorte de blouson avec bordcote sur les manches), Liddesdale (la veste d’équitation qui peut vite faire BCBG cul-cul-la-praline si on ne la maîtrise pas) ou l’international (j’en possède une d’été façon K-way très belle) dans la garde-robe d’un homme ! Pour plusieurs raisons :

  • le vêtement est très pratique entre deux saisons.
  • En ville comme à la campagne
  • À porter avec un costume, avec un col roulé, en jean
  • Pièce élégante sans être trop habillée
  • Solide et fiable, un investissement pour la vie. Les propriétaires de Barbour préfèrent faire réparer les leurs plutôt que d’en acheter de nouveaux.

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Barbour Bedale.

Les Accessoires :

  • Cravates :

    J’ai eu entre mes mains (et nouées autour de mon cou) les plus belles cravates d’Italie : tout a commencé avec mon mon ex-compagne qui m’offrait cette très belle cravate bleue nuit en tricot de la Maison Breuer dont je dispose toujours (que vous pouvez glisser dans une chaussure enroulée façon limace dans votre trolley lorsque vous voyagez). Avec celle-ci, pas d’excuses, pas de faute de goût ! Elle marche pour toutes les occasions : du petit déjeuner, à ce déjeuner d’affaire, au cocktail le soir et pourquoi pas ce mariage au mois de Juillet à Rome… Elle mesure 159 cm environ (une bonne longueur le standard étant pour noeud simple et les deux pans à la même longueur s’arrêtant au niveau de la ceinture de 150 cm pour une taille comme la mienne de 1,84 m) et de 7 cm de largeur (qui, pour une tricot, est une cravate de bonhomme car, habituellement, les largeurs plus communes sont de 6 cm : les détails changent le tout). Ensuite arrivaient les cravates ultra raffinées de chez Petronius à Milan, la légèreté des âmes de cravate du sud de chez Calabrese et Francesco Marino et puis ensuite les cravates sartoriales Butticé (qui selon moi embrassent la perfection pour plusieurs raisons : tant sur la tenue du noeud, le tomber du tissu mais aussi pour les motifs imprimés et tissages jacquard hors du commun).

 

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Cravates sartoriales (Butticé).

  • Ceintures :

    Ma première belle ceinture, c’est cette ceinture tressée de 3cm de largeur, achetée au Bon Marché de mémoire pour 60€ (marque Amboise Paris pour Balthasar – section homme du Bon Marché). Le seul hic, la boucle dorée était rectangulaire. Pas de problème ! J’ai trouvé la solution : je suis allé chez Losco, à Paris, pour acheter une boucle dorée arrondie et la faire remplacer. Ensuite, je suis allé chez mon ami Max Geminiani de la boutique AW Cooper des puces de Saint-Ouen pour y acheter trois modèles de ceintures western assez atypiques : une ceinture western fine noire à boucle argentée qui donne un twist aux tenues les plus formelles (et même en costume), une ceinture western marron foncé avec boucle en forme de coquillage très belle et celle marron clair que je porte moins dernièrement (les cuirs marron foncés en souliers et ceintures, je les délaisse peu à peu… les goûts évoluent !). Puis s’ensuivent, ces dernières années, l’achat de deux ceintures western de la marque de notre ami Pietro Gialdini avec Silve Ostrich, deux ceintures western en veau velours chocolat qui se marient avec quasiment la totalité des pièces de ma garde-robe.

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Ceinture Silver Ostrich.

  • Chapeaux et casquettes :

Mes premières casquettes je les avais achetés chez Borsalino à Venise une en pied de poule en tweed dans des tons automnaux clairs et l’autre en velours côtelé marron – puis suivront les casquettes gatsby de chez Bates (dont une perdue en coursant un bus – elles est tombée de ma poche… Car je les plie en deux, ce qui est assez pratique). Ensuite les feutres en poil de castor de la boutique les Canotiers du Marais (toujours Borsalino mais aussi Stetson). Puis ce sublime feutre sur mesure de chez Pauline Brosset. L’été dernier je me suis offert un Stetson western made in USA et pour cet hivers j’ai osé le béret basque Laulhère que je ne quitte plus !

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Fedora en feutre de castor sur mesure Pauline Brosset.

  • Echarpes :

J’adore nouer autour du cou en fonction de la teinte de mon blouson, manteau, imperméable, coupe vent… Une écharpe tubulaire en soie à motif imprimée (j’en ai perdu deux : une Breuer oubliée dans un taxi et l’autre cette Boivin sur-mesure qui a glissée de mon coup lors d’une virée en Vespa dans les rues de Paris) pour l’été, toujours très élégante portée croisé (un pan sur l’autre simplement) rentrée dans la chemise ou sortie. Puis les laines à motifs ethniques de chez Breuer en mi-saison. L’hiver avec mes pardessus je prends un grand plaisir à nouer ces deux écharpes dans les tons marrons et beige en cashemere de chez Calabrese ou avec ma peau lainée cette écharpe en laine à motif tartan écossais offerte par Antonio Rossi à Naples.

  • Gants : 

Ma première belle paire de gants était en cerf marron foncés de Maison Fabre ensuite s’alternait toute une série de gants de conduite pour l’été en pécari ou en maille et pour l’hiver cette paire jaune de chez nos amis de chez Omega Guanti à Naples mais aussi d’une paire Agnelle (qui étaient auparavant doublées en cachemire – j’ai enlevé la doublure qui foutait le camp).

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  • Lunettes : 

J’ai une très belle collection de lunettes de vue : Lozza vintage (ayant appartenues à mon père), Oliver Peoples, Persol

Mais aussi de solaires : Persol vintage (ayant appartenues à mon père), Ottica Spiezia, Lafont et les dernières Ateliers Baudin (sans doute mes préférées)…

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Lunettes de soleil en corne de buffle sur mesure Ateliers Baudin.

  • Parapluies :

Une seule maison à retenir : Francesco Maglia. Ce ne sont pas des parapluies mais des objets d’art qui vous protègent de la pluie quand vous vous souvenez de prendre votre parapluie.

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Parapluie Francesco Maglia sur-mesure pour Butticé.

En gros, voici la base de ma garde-robe de 2009 à 2020… Vous n’êtes pas obligés d’investir (oui car acheter de la qualité comme je vous le démontre c’est un investissement dans le temps) dans toutes ces pièces en même temps, une garde-robe se fait au fil du temps ! Et surtout, pensez à en prendre soin. Lavez quand c’est nécessaire : costumes, vestes, pantalons et pulls. Les sous-vêtements et chemises tous les jours. Ne portez pas plus d’un jour de suite le même costume, pantalon ou paire de souliers ! Il faut laisser reposer les vêtements afin de limiter leur usure et de les faire durer dans le temps. Les pulls, lavez-les vraiment si c’est nécessaire, lavez-les avec un programme laine ; du shampoing pour bébés fera l’affaire, séchez-les à plats dans une serviette de bain.

A vous de jouer : à vos sacs poubelles, piles de vêtements, partez ! Et vive leMix & Match !

Stéphane

Découvrez la Marque du Magazine Gentleman Chemistry :

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Les meilleurs cordonniers de Paris

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Il y a chaussures et chaussures (écrase-merde ou souliers… ndlr)…

Le beau est souvent plus coûteux à l’achat : oui ! Mais, il y a un mais ! Mais, vous rentabiliserez ce coût sur du long terme avec l’achat d’une belle paire de mocassins en cuir bien montée, qui vieillira avec vous et dont vous ne voudrez pas vous séparer pour rien au monde – tant elles se seront embellies avec le temps. Mais pour prévenir les aléas du temps et des intempéries il vaut mieux créer une relation durable avec un métier d’artisan qui se fait de plus en plus rare à l’ère de la godasse jetable : le cordonnier. La bonne nouvelle, c’est que nous vous listons les meilleures adresses de la capitale en matière de cordonnerie et d’entretien de vos souliers.

Par quartiers

  • Cordonnerie les 2 Lutins – 14 Rue Saint-Marc, 75002 Paris

Chez Didier Martinez et Guillaume Belmonte on ne fait pas de l’entretien de souliers ou du talon minute. Non, chez cet ancien bottier de chez Berluti (période Swann Club et Olga Berluti) on ressemelle à la main vos souliers.

ressemelage : à partir de 200€

patins : 39€ compris fers encastrés

bambou talonnette : 28€

Montre Omega seamaster vintage sur costume bleu en laine et chemise rayée frmboise.

  • Atelier Cattelan – 128 Rue de Grenelle, 75007 Paris (fermeture définitive de la boutique Grenelle le 30 juin 2020)

Jean-Pierre Cattelan est quelqu’un que j’adore. Je suis client chez lui depuis de nombreuses années – cordonnier Magicien (depuis 1956) et photographe à ses heures perdues originaire de Vénétie qui gère les deux boutiques avec l’aide de son frère et Martial qui gère la boutique au 2 Rue Mélingue, 75019 Paris.

ressemelage : 159€ cousu machine

patins : 22€

fers encastrés vissés en laiton : 18€

bambou talonnette : 22€

  • Pulin Bottier – 5 Rue Chauveau Lagarde, 75008 Paris

Maison de bottiers fondée en 1946 par Léon Pulin, puis reprise par son fils Gérard Pulin et aujourd’hui par le petit fils Raphaël Pulin.

ressemelage : autour de 200€ avec une qualité de cuir en provenance de la tannerie française Garat.

patins : une vingtaine d’euros

fers encastrés vissés en laiton : une vingtaine d’euros

Pantalon bespoke Ferdinando Caraceni, boots western Barbanera et montre vintage Longines.

  • l’Atelier d’Antoine – 75 Rue de Miromesnil, 75008 Paris

Antoine Rondeau, originaire de Nantes, fait son apprentissage de « Bouif » (argot: désignant le cordonnier à l’ancienne) très jeune chez un Maitre Bottier en 1976. Il s’enrichit de son savoir faire avec des expériences en Espagne et en Angleterre pour parfaire ses connaissances. Antoine Rondeau s’installe à Paris en 1985 en travaillant chez des bottiers de l’époque tels que Clarasso et Uzan. Par la suite, il fonde en1996 l’Atelier d’Antoine. Pour fêter ses dix ans d’activité à son compte il va réaliser la plus petite botte au monde, répertoriée dans le livre des Guiness World Records. Il exerce le métier de cordonnier depuis plus de 44 aujourd’hui, les chaussures qui lui passent entre les mains vont de : Lobb, Berluti, Corthay, Weston, Green et n’ont plus de secrets pour lui…

ressemelage : sur devis

patins : sur devis

fers encastrés : sur devis

  • Maison Duret – 29 Rue Duret, 75016 Paris

Cordonnerie fondée en 1989 par Michael Benarroch en 1989 et gérée par le très sympathique et professionnel Thomas Qucharski. La Maison propose un service de réparation de sacs et petite maroquinerie en plus de proposer sa propre ligne de maroquinerie et service sur mesure signée Duret.

ressemelage : à partir de 200€

patins : 30€

fers encastrés : 30€

Rolex Speedking Circa 1950 avec bracelet en cuir Camille Fournet, veste Sartoria Crimi et Church's Graftones.
Rolex Speedking Circa 1950 avec bracelet en cuir Camille Fournet, veste Sartoria Crimi et Church’s Graftones.

  • Chez Raoul – 115 Avenue de Saint-Ouen, 75017 Paris

Arrivé à Paris âgé de 20 ans ce très sympathique monsieur, originaire de Tunis, ouvre en 1985 son échoppe dans le quartier des Batignolles à Paris.

Cordonnerie Chez Raoul Paris

ressemelage : sur devis

patins : sur devis

fers encastrés : sur devis

mais aussi…

  • Cordonnerie Nicolas Bottier – 17 Rue des Petits Champs, 75001
  • Minuit Moins 7 – 10 Galerie Véro-Dodat, 75001 Paris
  • Atelier du Bottier – 56 Rue de l’Arbre Sec, 75001 Paris
  • Cordonnerie Vaneau – 44 Rue Vaneau, 75007
  • Barilero Dominique – 5 Rue Amélie, 75007 Paris
  • Atelier Maubeuge – 28 rue de Maubeuge, 75009
  • Seng Him – 26 Rue de Caumartin, 75009
  • La Cordonnerie Silvio – 32 rue Daguerre, 75014
  • Cordonnerie Delambre – 30 Rue Delambre, 75014
  • Carno Pascal – 100 Boulevard Brune, 75014
  • Norbert Bottier – 164 Avenue de Suffren, 75015
  • Cordonnerie Blomet – 64 rue Blomet, 75015
  • Serges Sebbagh – 44 Avenue Félix Faure, 75015
  • Cordonnerie Dutot – 43 Rue Dutot, 75015 Paris
  • Cordonnerie Ferry – 128 Boulevard Murat, 75016
  • Cordonnerie Claraso – 29 Rue de Longchamp, 75116
  • Belkherroubi Rachid – 72 Rue Boursault, 75017
  • La Cordonnerie – 231 Rue Championnet, 75018 Paris
  • Atelier Constance – 5 Rue Constance, 75018

Maintenant, vous n’aurez plus d’excuses pour vous pavaner avec des chaussures mal entretenues !

Stéphane

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Cyril Arvengas, des Puces au triangle d’or

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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris avec son chien de chasse beagle Nine assi sur un scooter vespa et portant une veste en tweed Drake’s London

Aujourd’hui j’ai la chance de me trouver dans une nouvelle boutique de vêtements de luxe pour hommes située au 26, rue du Mont Thabor dans le 1er arrondissement de Paris à deux pas de la place Vendôme parallèle de la rue de Rivoli et antichambre de la rue Saint-Honoré. Cette boutique s’appelle Gabriel Paris de Cyril Arvengas.

Gabriel Paris

Ce lieu avec une âme stylisée et omniprésente dans chaque détail, ce boudoir intime, cette splendide boutique avec parquet et poutres en fer façon Tour Eiffel à la décoration soignée par son propriétaire (chaque pièce y est soigneusement chinée), propose la panoplie parfaite pour homme élégant sachant reconnaitre la qualité d’un produit à sa juste valeur, allant du:

  • costume croisé entoilé avec d’énormes revers fait à Naples par De Petrillo
  • Cyril propose une offre de vestes et costumes en demi-mesure aussi allant de 1000€ à 2500€ en fonction du choix du tissu et des finitions.
  • pardessus ceinturés de la marque japonaise Cohérence
  • chemises dans les plus beaux tissus double retors Gherardi
  • bretelles façon Gordon Gekko dans Wall Street dans les tons club Albert Thurston 
  • cravates en soie madder imprimées Drake’s London
  • chaussettes en 100% fil d’écosse unies et vanisées Palatino
  • chapeaux en feutre de castor très travaillés de Nick Fouquet
  • lunettes aux formes retro glamour chic Kirks Original
  • parapluies en bâton unique de notre Cher ami Francesco Maglia (dont nous vous avions parlé dans notre précédent reportage)

Je vais parler du maître des lieux qui nous reçoit : Cyril Arvengas, coiffant plusieurs casquette dont celle de décorateur antiquaire et flâneur épicurien. Ce bel esprit c’est illustré par sa marque créé il y a quelques années à peine, en devenant petit à petit une référence dans ce qui se fait de mieux pour homme dans la capitale.

Cyril Arvengas

Cyril Arvengas, classe 1977, ayant grandi dans le très chic seizième arrondissement de Paris. Issu d’un père fils d’Ambassadeur ayant travaillé chez Air France et Vittel et d’une mère conseillère de vente chez Dior. Le trublion était déjà très tôt fan de Jim Morrison puis ensuite de Francis Ford Coppola et Mickey Rourke… Fervent défenseur du Where is the Cool et pas pour rien très bon copain de Laurent Laporte fondateur du Magazine Where is The Cool (retrouvez son interview ici).

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La vie dans la boutique Gabriel Paris pendant un trunk show

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Costume croisé en flanelle avec chemise denim et cravate Drake’s London de la boutique pour homme de luxe Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor

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Chapeau feutre de castor Nick Fouquet sur une étagère de la boutique Maison Gabrile Paris rue du Mont Thabor

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Parapluie avec manche en cuir rouge Francesco Maglia dans la boutique de luxe pour homme Maison Gabrile Paris rue du Mont Thabor

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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris assis sur un canapé en velours vert Pierre Fray, portant une veste en tweed Drake’s London

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Chemise à rayures et pochette à motif en laine de la boutique de mode masculine Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor

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Flacons de parfum Frederic Malle sur le bureau de Cyril Arvengas de la boutique de luxe pour homme Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor Paris

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Manteau manche raglan Drake’s London dans la boutique de mode homme luxe Maison Gabriel Paris rue Mont Thabor

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Vitrine de la boutique Gabriel Paris avec un costume en motif prince de galles croisé

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Cravates Darake’s London de la boutique pour homme Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor

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Liasses te tissus Fox Brothers et Holland & Sherri pour le service demi-mesure homme de la boutique de mode masculine luxe Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor

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Chemise carreaux colorés de la boutique de luxe pour homme Maison Gabriel Paris rue Mont Thabor

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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris avec son chien de chasse beagle Nine assis sur un scooter vespa et portant une veste en tweed Drake’s London

Itinéraire d’un enfant excité (et indépendant) 

Il stoppe très tôt ses études (en troisième pour tout de suite gagner sa vie) pour rebondir comme un saltimbanque sur des cours de théâtre (le Studio 34 et puis le conservatoire du neuvième arrondissement) puis de petit boulot en petit boulot, allant de la publicité (chez Hamster Productions), l’armée (à l’ECPA : Ecole des Métiers de l’Image de l’Armée) aux boutiques d’antiquaires à la vente chez Agnès B rue du Vieux Colombier, par son réseau il se retrouve à travailler dans une boutique d’antiquités rattachée à la Maison Côté Bastide (à deux pas du restaurant étoilé La Tour d’Argent) qui lui permettra d’aiguiser son oeil d’esthète pendant quatre ans pour ensuite récupérer ses locaux en y créant une boutique de vente de meubles des années quarante, cinquante et soixante-dix, … L’aventurier, dans son élan et soif de curiosité, entreprend un tour du monde avec ses économies tout en combinant une activité de décorateur d’intérieur pendant deux ans pour jeter l’ancre à Tahiti puis le Venezuela, l’Inde, le Canada et les USA… Il rentre à Paris pour travailler aux puces de Saint-Ouen pendant deux ans jusqu’à découvrir par hasard, en achetant une bague de fiançailles chez White Bird,  une offre d’emploi sur la porte de ce qui allait devenir sa future boutique rue du Mont Thabor. Il va rester dans ce lieu, appelé à l’époque Eglé Bespoke (boutique d’articles de mode masculine classique), pendant quatre ans, jusqu’à racheter les parts de son ancien propriétaire pour transformer la boutique et créer sa propre marque : Gabriel Paris. Cyril Arvengas est résolument un épicurien, n’aimant pas vivre sous l’emprise des règles à suivre mais avec le désir de casser ses codes.

J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur Apple Podcast. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! 

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Bonne écoute,

Stéphane

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Pierre Degand, le Diable est dans les détails

Si vous nous suivez depuis nos débuts dans les colonne du Magazine Gentleman Chemistry gentlemanchemistry.com , vous n’ignorez sans doute pas notre première rencontre avec Pierre Degand (en septembre 2015).

Jeudi soir dernier sur un coup de tête nous avions eu l’idée de nous rendre à Bruxelles. Avant de plier bagage, nous avons pris la peine de contacter Pierre Degand (de façon très informelle sur whats up) pour l’inviter sur le Podcast Gentleman Chemistry. Nous savons l’homme très occupé au quotidien, nonobstant, à notre grande surprise il a très vite accepté notre invitation. En route pour Bruxelles !  

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Michèle Degand & Pierre Degand

Pierre Degand, est un homme passionné par le goût du détail dans toute chose et pour qui le mantra depuis tout petit était de se distinguer de la masse par l’excellence au détriment de la médiocrité et de l’autosatisfaction.

Pierre Degand, fonda en 1983 la Maison Degand dans ce majestueux hôtel de Maître de plus de 2000m2 (très récemment rénové datant de 1913), situé au 415 de l’avenue Louise de Bruxelles. Ce lieu unique, sans doute l’une des plus belles boutiques au monde, est couru par une clientèle avertie de connaisseurs Belges mais aussi d’étrangers à la recherche du raffinement juste, discret et jamais ostentatoire.  La Maison Degand, conseille ses hôtes avec Pierre Degand en croisade contre le faux luxe et le mauvais goût – il a su faire perdurer tradition et travail de qualité d’antan dans cet écrin servant de présentoir aux produits de luxe pour homme qu’il propose à sa clientèle.

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Stéphane

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Marc Guyot, de Versailles aux années folles

 

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Marc Guyot en train de fumer l’un de ses cigares préférés

Pour ce nouveau le podcast Gentleman Chemistry, j’ai le plaisir de vous présenter un personnage à la personnalité et au franc parler pour le moins atypique, rencontré pour la première fois en 2015. J’ai par la force des choses appris à le connaitre : dans s vision du bon goût, sa passion pour le vêtement et de sa maitrise de l’histoire du vêtements et des matières. Marc Guyot c’est aujourd’hui une boutique unique de prêt-à-porter pour homme (unique) située au 5, rue Pasquier dans le huitième arrondissement de Paris à deux pas de la Place de la Madeleine.

Itinéraire d’un passionné du vêtement masculin

Marc grandit paisiblement dans la vallée de Versailles, né d’un père policier et d’une mère employée dans la fonction publique. En 1977 à 11 ans il manifeste déjà ses premiers émois pour les vêtements… Il marquait en effet, de façon plutôt précoce de l’intérêt pour la coupe du jean Levis 501 avec son étiquette rouge et braguette à boutons qui a par la suite évoluée avec le temps mais aussi les Sperry Top-Sider et autres Vans of the wall pour la question des baskets (il ne parlait pas encore souliers) … A 14/15 ans il était encore plus énervé sur le vêtement (comprendre: que son goût s’affinait. ndlr). A 16 ans, c’était trop tard ! Marc, inarrêtable, savait déjà qu’il voulait faire du vêtement son gagne pain.

De Smuggler, Apparel Arts à Cape Cod

Le bac en poche, il rentre en droit à Assas (plus pour l’environnement agréable que lui propose la rive gauche et le quartier du Luxembourg que pour les cours de droit). Il commence à travailler à travailler à 21 ans en 1987 jusqu’à se faire embaucher pour la marque de vêtements pour homme Smuggler qui sera son école du business (enseigne qui changera de propriétaire en 2001). En même temps, il ouvre avec son ancien associé de l’époque la boutique Apparel Arts située boulevard de Courcelles. Deux ans après il est débauché par un groupe Britannique et en vendant ses parts d’Apparel Arts.  Il ouvre en Mars 1999 la boutique Cape Cod que l’on connait sous le nom de Marc Guyot depuis 2004. Marc dessine ses propres patrons de vêtements et formes de souliers avec une deuxième ligne de souliers, la ligne Delmont petite soeur de sa ligne amirale Marc Guyot.

Dans la caverne de tissus d’Ali Baba Guyot

Marc dispose dans ses murs d’un stock impressionnant de tissus britanniques uniques allant de tweeds écossais aux lins Irlandais et autres shetlands qu’il propose pour réaliser des vestes, pantalons, pardessus sur mesure.

Résolument une adresse incontournable de la capitale pour tout passionné de vêtement pour homme !

Stéphane

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Stéphane

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Benoît Wojtenka, du 1er blog mode homme en France à 5 boutiques de PAP

Lors d’une expérience professionnelle en 2012 j’ai eu l’occasion de faire la connaissance de façon indirecte avec Benoît Wojtenka. Quelques années plus tard nous dégustions ensemble une escalope milanaise maison dans le Marais pour apprendre à se connaitre. Il y a deux jours nous avons fait finalement connaissance en enregistrant ce podcast retraçant son parcours personnel jusqu’à la création du blog et puis de la marque de prêt-à-porter Bonne Gueule. 

https://open.spotify.com/episode/6BIKarrGSepqNXY5Ts61CO?si=Ua5_7h-OREGMPaqhT4yAGA

De Toga Picta à Bonne Gueule

Benoît Wojtenka crée en 2007 le blog Bonne Gueule à l’heure où il n’existait pas encore instagram (2010) et Uber (2009)… Après avoir rencontré des problèmes de santé en 2010, Benoît Wojtenka décide de donner un sens à sa vie. Il rencontre Geoffrey Bruyère (son futur associé, acolyte « pas alcoolique Benoitwo ! » et partner of crime)  après avoir lu un article sur le blog Parisian Gentleman qui citait le blog Toga Picta (blog masculin animé par Geoffrey). Ils se rencontrent et décident de répondre à une demande latente : des conseils en style masculin. Le Blog Bonne Gueule prenait place en proposant des PDF en vente donnant des astuces pour mieux s’habiller et « même mal rasé » ! Ce PDF s’est transformé en ouvrage en 2014 (disponible aux éditions Pyramides).

Collaborations avec les marques de vêtements de mode masculine

Ensuite ils se font draguer par des marques de PAP :

  • Melinda Gloss
  • Heschung
  • Aigle
  • Six & Sept (futur Asphalte),…

En créant des collaborations : Bonne Gueule X Machin Bidule… A partir de ce moment ci ils étaient inconfortables, inaltérables… Geoffrey Bruyère expert en stratégie et chiffres (SCALE, SCALE, SCALE, MARKET FIT, ROI…).

La marque de vêtements pour homme Bonne Gueule

Benoît Wojtenka dans son rôle de sourceur et concepteur visionnaire de ce qui allait devenir la future marque: Bonne Gueule. A partir de ce moment là ils ne pouvaient plus se contenter de faire grandir leur bébé seuls – ils se sont en effet très vite (bien) entourés, jusqu’à atteindre le nombre de mois de 50 collaborateurs. Jeudi 12 Septembre 2019 ils inaugurent leur 5ème boutique au 4, rue Madame à Paris.

  1. La première a vu le jour en juin 2015 au 15 rue Commines à Paris
  2. puis se succèdent Lyon
  3. Bordeaux
  4. deuxième boutique rue Commines
  5. Rue Madame à Paris

Bonne Gueule c’est aujourd’hui un blog de mode masculine (le 1er en France) suivi par une très grande communauté construite par la force du contenu et de qualité régulier SVP (SEO Google à dorloter avec méthode) en parlant aussi des acteurs (boutiques concurrentes, confrères en province et à Paris) de conseils de style bienveillants mais surtout une marque qui génère plus de cinq millions de CA 5,5M€ (chiffres publiées publiquement sur infogreffe, ce qui est rare et transparent contrairement à d’autres acteurs du secteur communiquant beaucoup sur de nombreuses choses…).

Vision et ambition

L’ambition de Bonne Gueule est toujours très maitrisé et rationnelle mais à ce jour est de développer une collection femme et de se développer en Europe et pourquoi pas dans le monde.

Longue vie à Bonne Gueule les amis!

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Stéphane

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Greg Lellouche, boutique en ligne masculine No Man Walks Alone

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https://open.spotify.com/episode/3FjO0uubiTRW5gBdLqaBJa?si=uEeLBSfwSGKi2ZPFH39dFw

Aujourd’hui j’ai eu le plaisir de recevoir chez moi l’ancien banquier d’affaires, Greg Lellouche, fondateur de la boutique masculine en ligne No Man Walks Alone.

De Wall Street à la boutique en ligne de vêtements pour homme élégant

Après avoir passé 10 ans à à Wall Street dans la finance, il décide de façon très visionnaire (et par goût des vêtements qu’il aimait s’offrir et porter) de recréer l’expérience de la boutique institutionnelle que l’on peut retrouver dans les grandes villes comme:

  • New-York
  • Paris
  • Milan
  • ou Londres

Mais qui n’est pas accessible dans le reste du monde.

L’e-shop No Man Walks Alone

De cette idée est née en 2013 la boutique en ligne pour hommes élégants No Man Walks Alone.

Sur plusieurs point Greg Lellouche a été visionnaire. Sa boutique en ligne de vêtements masculins était le premier d’une série de sites e-commerce de mode homme de niche. La proposition pointilleuse de son offre parle d’elle même:

  • les blousons en daim Valstar
  • les immanquables cravates Napolitaines Calabrese 1924
  • les cravates et écharpes Anglaises de chez Drake’s
  • les étoles et écharpes en très luxueux cachemire Begg & Co
  • la collection de vêtements aux coloris coloniaux Camoshita United Arrows
  • les vestes d’extérieur imperméables Norvegian Rain; etc…

La plupart des Maisons choisies produisent au sein de leur « Maison » de façon artisanale les produits (vêtements et accessoires) que Greg distribue sur No Man Walks Alone.

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Greg Lellouche a aussi, avant d’autres, promu le concept de précommande entre 2014/2015 sur une série d’article : polos, chaussures, sacs

Le parcours de Greg Lellouche ainsi que ses références sont une vraie source d’inspiration.

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Bonne écoute,

Stéphane

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AW Cooper, The Flea Market Pirate

Il est venu le temps de parler de cette boutique de vêtements vintage made in USA perdue dans une rue des Puces de Saint-Ouen (au 4 Passage Marceau 93400 Saint-Ouen) que je fréquente depuis plus de 3 ans maintenant : AW Cooper.

AW Cooper c’est une boutique  avec un décor rappelant l’entrée de l’attraction Big Thunder Mountain à Disneyland. En montant les trois marches permettant de pénétrer dans ce lieu et avant de faire grincer le vieux plancher en bois, vous ferez la rencontre de son très sympathique maître des lieux: Max Geminiani. N’ayez crainte ! Max ne vous fera pas passer un test pour voir si la « jungle jacket » que vous portez a été portée par le Lieutenant Colonel Bill Kilgore.

On peut dire que Max n’est vraiment pas premier degré – sa boutique ne possède toujours pas de site internet et sa meilleure communication, ce sont ses fidèles clients qui lui la font et sans passer par le copinage du « gotha des branchés de la mode » (réseau qu’il ne possède pas : snif! ndlr).

Parlons produit ! À 95%, les pièces que propose la boutique de vintage USA, sont des pièces d’époque et d’origine en provenance des Etats-Unis d’Amérique. Max peut travailler à la demande avec des costumiers pour le cinéma et autres événements. 

La clientèle ne se constitue pas uniquement de geeks , Hells Angels ou bien de para militaires mais aussi de bonhommes très classiques qui veulent simplement twister leurs tenues avec une ceinture Mexicaine ou en dédramatisant un costume avec une chemise Hawaiienne : donnez libre cours à votre imagination !  

Barbanera Shoes, The Trachic Style

Mardi dernier en transitant par Milan, nous avons improvisé une visite informelle chez nos amis – les frères Sebastiano & Sergio Guardi de l’iconique marque de souliers inspirée de la culture musicale US (Jazz, Blues & Rock’n’Roll): Barbanera

Martedì scorso transitando per Milano, abbiamo improvvisato una tappa informale dai nostri amici – i fratelli Sebastiano & Sergio Guardi dell’iconico brand di scarpe ispirato ala cultura musicale US (Jazz, Blues & Rock’n’Roll): Barbanera

Les frères nous accueillent chaleureusement en nous proposant l’immanquable ristretto en parlant d’art classique, d’art moderne et de cinéma. Plus tard, le troisième associé de la bande de pirates nous rejoint: Alessandro Pagliacci.

La décoration du showroom est très soignée et grinçante à la fois, comme une guitare électrique à l’image des enfants terribles maniaques chaussures : guitares, têtes de morts, couteaux, revolvers, affiches américaines et gravures d’époque créent cette ambiance déconnante sans jamais se prendre au sérieux! Suca (suce en Sicilien ndlr)!

Les souliers naissent dans un petit atelier de production en Toscane (connue et reconnue pour sa tradition de travail des plus belles peausseries d’Italie et peut être au monde?). Et oui nous qui sommes habitués aux mocassins Anglais ou Américains nous faisons une entrave à la règle… 

Ce qui nous a séduit dans leur produit ? Le look, le design, la qualité des peaux, la construction, le confort des chaussures et bien entendu l’univers de marque véhiculé par les deux frères : résolument inspiré à la musique Américaine : Jazz, Blues, Rock’n’Roll… Badass, trash, western mais qui marche très bien en donnant un twist à l’élégance d’un costume sur mesure classique ou bien portées avec un jean et un blouson en cuir d’aviateur. 

Actuellement aucun point de vente en France ne propose cette marque montante , cependant fiez-vous aux conseils de Sergio qui a su me conseiller en trois messages sur info@barbanerastyle.com (en donnant ma mesure de Vans et de Converses : 42,5/43 . J’ai eu les tailles exactes pour ma botte Cash 9 et ma chaussure à boucle Chet 8,5). 

Voici le twist Trachic en images. 

barbanerastyle.com