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Durant les deux mois de crise sanitaire mondiale qui nous ont coupé (physiquement) du monde… Nous avons tous un peu, fait fumer nos applis de smartphones : zoom, skype, messenger, instagram…
Après avoir posé une question innocente sur une story instagram sur le compte @stephanebuttichowskij : « Qui souhaiteriez-vous entendre prochainement sur le Podcast Gentleman Chemistry ? ». Un nom est apparu, celui de Laurent Picciotto.
Etonnante surprise ! Après avoir tagué le Monsieur sur une énième story (quid de l’engagement virtuel), je commence à discuter avec ce charmant Monsieur qui en quelques minutes m’accroche avec une grande générosité à ses passions éclectiques allant dans le désordre : de ses guitares, aux objets insolites accumulés avec le temps, aux motos et autres véhicules de genre pour au final arriver aux montres de caractère.
Aujourd’hui je suis reçu par ce personnage attachant qu’est Laurent Picciotto, animé dans tout ce qu’il entreprend par les émotions que peuvent engendrer le fait d’être curieux. La curiosité qui a alimenté tout au long de son parcours ses différentes passions : les guitares, les motos, les objets insolites mais plus précisément les montres. Oui mais attention, ce qui distingue les montres que l’on trouve dans l’écrin du 271, rue Saint-Honoré, la boutique de Montres (et cabinet de curiosité) la plus Rock’n’Roll de France et peut être au monde qu’est Chronopassion Paris. Chez Chronopassion on ne trouve pas la montre de Monsieur tout le monde. Non, ce que l’on y trouve, ce sont des montres précieuses, rares et produites en série limitée avec chacune leur propre personnalité. De la personnalité Laurent Picciotto, en a à vendre en plus de sa quarantaine de marques exclusives destinées à susciter l’émotion d’une clientèle de passionnées de :
Laurent Picciotto, naît à Toulon mais grandit à Paris, d’un père travaillant dans un laboratoire pharmaceutique qui devient par la suite entrepreneur, à l’origine d’une société de développement dans le capital risque et d’une mère femme au foyer. Laurent Picciotto décide très jeune de se lancer dans le monde du travail sans son BAC en poche en démarrant comme employé de banque (mécanographe) après son service militaire âgé de 21 ans. Ensuite il rentre au service des engagements puis à la bourse. la routine l’ennuyant il part vendre de l’assurance capitalisation, des sortes d’officines faisant signer des contrats de proximité en étant payé en avance sur commission (en finissant par devoir de l’argent à la boîte). Cet épisode du parcours de Laurent Picciotto, dura un an et demi en lui enseignant les rudiments passionnants de ce qu’il définit une école de vendeurs de tôle ondulée. Des personnes capables de vendre tout et n’importe quoi en démarchant à peu près n’importe qui.
En 1987, Laurent Picciotto est âgé de 26 avec le désir d’ouvrir une boutique d’objets dans l’esprit Marina de Bourbon du Boulevard de Courcelles (boutique emblématique où la rédaction de Lui magazine allait chiner dans les années 1970/1980) ou une boutique de montres. Finalement, Laurent Picciotto opte pour le deuxième choix sans avoir de background dans l’horlogerie. Avec un père qui accumulait toute sorte d’objets ainsi que des montres (toujours avec un très étroit lien que suscite la curiosité), Laurent à une époque ou les enfants ne parlaient seulement quand on leur demandait, suivait son père découvrir les derniers modèles de chez Chaumet dans la boutique Les Intemporels. Puis en 1974 ils vont à la découverte de la Royal Oak d’Audemars Piguet, avec une ambiance « luxe » que Laurent trouve détestable : les vendeurs en smoking chuchotant. Laurent Picciotto a aussi ouvert sa propre boutique pour cette raison : vendre du luxe de manière moins austère et grandiloquente. A Genève ils parcourent la rue du Rhône en allant à la rencontre de Gérald Genta, avec qui ils lui soumettent l’idée de créer une boutique de montres à Paris.
Laurent Picciotto se fixe un cahier des charges précis, retrouver des maisons confidentielles. Il débute avec Gérald Genta en boutique monomarque. Gérald Genta (1931-2011) a qui le monde de l’horlogerie moderne doit beaucoup. En effet, sans Gérald Genta, le design des montres aujourd’hui aurait été différent – c’est à dire, que nous aurions tous au poignet des montres rondes avec bracelet en crocodile. Gérald Genta a inventé le design horloger à une époque ou ça ne se faisait pas. Peu avant l’arrivé de la montre au quartz (apparue avec Seiko en 1969) qui remplace de façon plutôt violente les habitudes relatives au remontage mécanique des montres, avec l’aspect simple d’entretien que propose ce système fonctionnel (la crise du Quartz). Il débute avec la très belle Maison Universal Genève en 1950 (disparue justement avec l’essor du Quartz dont on parlait précédemment), Début des années 1960 il redesigne le modèle Constellation d’Omega ; puis on lui doit également trois designs de montres emblématiques :
Gérald Genta collabore également avec des interventions partielles au design modèles de montres chez :
Dans les années 1980 il fonde sa propre Maison homonyme, Gérald Genta en ouvrant à Paris en 1988 avec Laurent Picciotto sa première boutique monomarque. L’aventure Parisienne dure deux années, avec une marque confidentielle affichant à l’époque les prix les plus élevés du marché de la montre. En 1991 la boutique Chronopassion devient une boutique multimarques en passant rapidement de quinze, vingt, vingt-cinq marques de montres horlogères. Aujourd’hui Chronopassion, c’est plus de quarante marque de montres comprenant plus de la moitié de marques d’horlogerie d’indépendants.
Laurent Picciotto fonde en 1988 la boutique d’horlogerie Chronopassion avec la volonté et la vision de proposer à ses clients autres chose qu’une boutique de montres proposant les marques classiques des grands groupes horlogers & horlogers bijoutiers :
La boutique Chronopassion participe de 1988 à 1995 le marché était très jeune dans ce type de commerce pour constituer une clientèle avec une boutique de montres. De 1989 à 2000 la bulle horlogère explose et Chronopassion participe à la naissance nombreuses histoires d’indépendants devenus de stars aujourd’hui en jouant la carte de la proximité et de produit en mettant la marque en second plan. Aujourd’hui la mission de Chronopassion est de dénicher des créateurs horlogers qui font ce que les autres ne font pas et de les faire découvrir à la clientèle de la boutique toujours avec le même savoir faire technique et humain loin des codes des vendeurs de luxe qui chuchotent en smoking.
J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur Apple Podcast. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir !
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Bonne écoute,
Stéphane
Il y a six ans je ne portais pas de montres. Elles n’éveillaient pas en moi cette forme de curiosité qui passionne les mordus de garde-temps mécaniques. Peut-être parce-que je ne m’y intéressais pas, je ne les comprenais pas et n’avais pas envie de les comprendre. J’en voyais « d’énormes » portées sur des poignets de « petits VRP du mois » ou de « golden boys », nantis affichant leur réussite de la façon la plus gargantuesque, brillante, opulente possible… Au fond de moi même, je trouvais ça pas très distingué, voir vulgaire de savoir qui avait la plus grosse. De plus l’objet, le bijou, n’était pas indispensable à mes yeux, je me servais de mon « téléphone de dealer » de l’époque pour regarder l’heure. Aujourd’hui, comme pour de nombreuses choses de la vie… Je peux dire que ça a changé ! Ne dit-on pas il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?
Je n’ai pas hérité de la passion des montres vintage de mon père, qui ne portait pas de montres ou très peu. J’ai cependant pu observer mon grand père en porter, toujours, de très petites et discrètes en or jaune, se glissant quand il le voulait, de façon très élégante sous le poignet de sa chemise Brooks Brothers ou Turnbull & Asser selon l’occasion. Il arborait de de façon très pudique : Jaeger-Lecoultre, Chopard, Tissot… Loin du monde bling-bling des Royal Oak, Nautilus, Daytona ou autres Submariner qui restent emblématiques de par leur notoriété et prestige. Puis les premières Flik-Flak à ma plus tendre enfance, cette montre classique de la marque Beuchat (cadeau de première communion), cette Swatch chrono avec bracelet en acier à mes 15/17 ans, puis de pire en pire cette montre Just Cavalli en acier achetée à Rome dans une boutique de montres multimarques, puis enfin cette grossière Louis Pion rectangulaire avec indexes romains… Après ça j’ai stoppé le port de la montre (comme pour le parfum, mais c’est un autre sujet qu’on pourrait aborder dans un prochain article…). Je ne me sentais pas à l’aise avec ce que je portais, je ne savais pas ce qu’était une jolie montre pour pouvoir m’y intéresser convenablement. Mon oeil en cette période n’était pas suffisamment aiguisé.
Il y a six ans, je tombe par hasard sur une petite Tissot à quartz type années 70’s avec indexes en traits larges et aiguilles fines. Une montre sans grande prétentions certes mais qui se rapprochait de ce que je recherchais dans le fond :
J’avais donc une idée de là où je souhaitais emmener ma recherche de la montre idéale…
Comme dans tous les domaines il faut s’habituer aux formes, aux couleurs à l’émotion aussi que procure un objet au départ pour comprendre ce que l’on aime et ce que l’on aime pas puis on filtre. Vous aimez peut-être les montres :
De type chrono, à indexes romains ou à traits sans chiffres… Avec un boitier en argent, en or… Avec ou sans complications… Grandes ou petites… Il y a un milliard de possibilités, mais il y a aussi un genre de montre pour chaque personne.
Si vous souhaitez vous familiariser avec les formes de montres vintage emblématiques et de caractère, de celles qui ont une vraie histoire à raconter… Nous vous recommandons chaleureusement l’ouvrage :
Je me suis procuré l’incroyable livre Montres-Bracelets pour me faire une culture sur les Maisons Horlogères existantes et passées, mais aussi pour nourrir le regard aux formes et couleurs des différents gardes-temps de poignet.
Les marques et Maisons présentes dans le triangle d’or Parisien (rue Saint-Honoré, Place Vendôme, rue Scribe etc…) étaient de toute évidence hors de porté de mon portefeuille, même si quand on aime on ne compte pas… Cependant (et heureusement), j’avais repéré chez ce marchand de montres vintage à Bruxelles, le Collection Heure d’Antoine Rauis mon premier coup de coeur :
Certes, elle n’en valait pas plus et si je devais m’en séparer aujourd’hui, j’irais pas très loin. Cependant, elle a acquis au fil des années une valeur sentimentale.
Quand les ignares (dans le bon sens du terme, j’en étais un il y a pas si longtemps de ça) pensent que s’intéresser aux montres anciennes implique de gros moyens, je viens de vous démontrer que c’est faux. Pour moins de 1000€ vous pouvez vous offrir des montres de genre, des montres de caractère à la personnalité bien présente qui habilleront vos poignets de façon résolument élégante. Bien choisies, elles vous procureront satisfaction personnelle, elles ne passeront pas inaperçues des amateurs, elles vous remémoreront des histoires ou anecdotes diverses et variées, vous trouverez difficilement votre voisin de bureau porter la même montre… Enfin, les montres créent des liens en plus de donner l’heure !
J’ai pu trouver en chinant sur des salons de vintage, même des montres anciennes pour 200€ qui font leur « bella figura ». Mais aussi :
Sans le savoir, j’allais dans le sens de ce qui est en train de devenir une tendance : le retour des montres à petits calibres.
Les montres que j’ai pu accumuler au cours de ces six dernières années comportent un diamètre se situant entre 30mm et 35mm environ. J’aime ce format qui pourrait être jugé féminin aujourd’hui, bien qu’ils ait été le standard d’il y a quelques décennies. Je l’apprécie particulièrement car le bijou (la montre) dégage un charme fou, beaucoup de personnalité ainsi qu’une forme d’élégance discrète aux antipodes avec la vulgarité opulente qui se vend aux hommes en costume de « président génération start-up nation » ou aux kékés nantis faisant les beaux à leur table du Club 55 à Saint-Tropez. Elle se cache facilement et selon les circonstances sous le poignet de chemise, ne permettant pas au premier passant d’avoir des idées opportunistes ou de vous juger (vivons bien, vivons cachés).
La petite montre vintage est très facile à accorder avec vos tenues business mais ravivera aussi vos tenues décontractées. Pour certaines montres je me suis fait réaliser des bracelets sur mesure noirs en crocodile brillant ou queue de castor brillante pour les tenues formelles et pour les tenues plus sport du cuir brute avec des surpiqures contrastées écrues chez :
Il existe plusieurs profils d’hommes qui recherchent une montre simplement pour lire l’heure. Ceux qui spéculent indépendamment de l’esthétique de la montre. Ceux qui choisissent un modèle « statutaire » précis pour briller en société. Puis il y a les accumulateurs qui rassemblent des modèles totalement différents les uns des autres et les collectionneurs qui font une fixette sur un type de modèle ou sur une seule marque. En ce qui me concerne, je pense juste être un modeste amateur de montres vintage qui succombe à l’émotion que peuvent procurer ces bijoux de poignets au coeur mécanique.
Ne ratez pas nos précédents article sur où se procurer une montre vintage à Paris :
Et vous quel est votre relation face aux montres de poignet ? En portez-vous ? Si oui, des montres anciennes ou modernes ? Si non, qu’est-ce qui fait que vous n’en portiez pas ?
Stéphane
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Il y a un certain nombre d’années, nous étions invités pour un événement organisée par l’Atelier du Bracelet Parisien en partageant un diner sur une péniche en compagnie d’un certain Gregory Blumenfeld watch dealer et fondateur du Magazine Le Guide des Montres. Nous y découvrons sur la Seine, en passant devant Notre Dame de Paris ou encore la Statue de la Liberté dans le 16ème arrondissement un vrai passionnée d’automobiles anciennes. En début de semaine nous décidons de le convier sur le Podcast Gentleman Chemistry.
Greg Blumenfeld partage depuis tout petit avec son père, steward et entrepreneur, la passion pour les automobiles vintage. La bande son de son enfance est faite de NTM et de rap US mais aussi du bruit de ses bécanes cross 250YZ et KTM. Le parcours de Greg Blumenfeld est fait de changements frénétiques d’écoles à Cergy qui l’amèneront plus tard à toucher à plusieurs types de métiers de bureau jusqu’à des postes de commercial qui ne l’épanouissent pas plus que ça…
A la vingtaine (début des années 2000) il commence à cultiver son goût pour les montres, notamment pour cette Beuchat de plongée puis cette Sector. Arrive ensuite Bulgari avec sa Diagono à typographie Romaine et lunette taillée de façon très graphique… Il nous raconte brièvement l’histoire des collectionneurs de montres avec l’avent du quartz qui a ringardisé et tué de nombreuses manufactures horlogères qui se sont pour les plus chanceuses faites racheter par les grands groupes (Swatch, Richemont, Kering…) pour recontextualiser son projet.
Les propriétaires de ces montres mécaniques les laissent dans un tiroir ou les donnent / vendent pour des bouchés de pain. Petit à petit un marché parallèle voit le jour : le marché de la montre de collection vintage. Aujourd’hui les collectionneurs essayent de rassembler des « sets » de montres complets :
La côte de la montre se fait en fonction de la rareté, de l’offre et de la demande qui bouge au quotidien comme une bourse au cours du jour. Greg Blumenfeld déplore cette nouvelle clientèle qui spécule sur l’investissement d’une montre au détriment de la passion.
Il commande une Bulgari place Vendôme qui était réservée aux clients sur liste d’attente. Il passe commande et reçoit peu de temps après un appel de la boutique lui signalant un désistement de la part d’un client. La demande étant très forte pour ce type de montre il s’est dit qu’il pourrait en vendre une des deux pour ensuite en racheter une autre avec la marge faite et la revendre… Et ainsi de suite… A l’époque internet n’existait pas et l’information ainsi que la connaissance en matière de montres anciennes se négociait cher. Greg Blumenfeld se passionne et s’équipe d’outils Bergeon pour démonter et remonter des mouvements de montres pour en comprendre le fonctionnement. Il se forme donc de façon autodidacte en allant chercher l’information là où elle était disponible en étoffant son réseau d’amis et clients de toquantes partout en France en parallèle de son job alimentaire de l’époque. Au fil du temps ses amis lui reconnaissaient une certaine expertise, une référence, du sérieux qui leur permettaient de faire les bons choix en se faisant conseiller, guider : on le baptisa « le Guide« .
En 2011 il crée sa société et son média, le Magazine Le Guide des Montres en créant des contenus rédactionnels et photographiques couvrant les thématiques du marché de la montre:
Toujours et sans jamais, par choix, faire de communiqués de presse en maintenant une ligne éditoriale miroitant son point de vue, éthique et goût – ce qui force le respect à l’ère où les starlettes de la blogosphère mangeant à tous les râteliers en se vantant de faire partie du top 10 des blogs en France (visant la quantité métrique au détriment de la qualité). Dans la vie il faut faire des choix. Le choix de Greg Blumenfeld a été justement de freiner la cadence de ses contenus, car en prenant le parti pris de refuser certaines collaborations sponsorisées, le média avait du mal à vivre sa progression économique – en effet Greg Blumenfeld passe trop de temps sur le média qui ne génère pas suffisamment de profits pour qu’il soit viable. Du coup, Greg Blumenfeld s’est depuis concentré sur l’achat revente et trading de montres de luxe, non plus sur son réseau de copains mais de façon professionnelle. Greg Blumenfeld est actuellement joignable sur sa page instagram @leguidedesmontres et par mail contact@leguidedesmontres.com à qui il répond à tout le monde. Il nous annonce en exclu qu’il sortira courant du mois d’octobre 2019 son nouveau site vitrine de vente de montres de luxe.
J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur l’application Apple Podcast de votre smartphone ou sur Itunes depuis votre ordinateur. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir !
N’oubliez pas de partager le podcast, de le noter en laissant votre ressenti, c’est très important pour aider le podcast à émerger dans les classements en plus de le faire découvrir au plus grand nombre tout en me motivant à m’améliorer en faisant de nouveaux épisodes !
Bonne écoute,
Stéphane
Nous y voilà, la deuxième édition du Salon de l’Homme associé, cette fois-ci, au Salon Belles Montres touche à sa fin (il est encore temps pour vous de le découvrir ce dimanche 29 Novembre 2015 au Carrousel du Louvre).
On y respire bien sûr un air de Salon qui nous est familier, entremêlé à l’ambiance d’un grand pop-up store éphémère. En effet, on peut y effectuer ses achats avant les fêtes de Noël contrairement aux Salons professionnels (destinés exclusivement aux professionnels du secteur).
Nous avons pu y revoir nos amis tailleurs, pour n’en citer que quelques-uns, Lorenzo et Massimo Cifonelli. Mais aussi, pour la première fois, en tant qu’exposants, les plus Italiens des Parisiens, Nicolas Pinheiro et Jean-Manuel Moreau qu’on ne vous présente plus. L’excellent Andrea Di Carlo (voir article) et ses merveilleuses chaussettes en fil d’Ecosse, soie ou cashmere. L’incontournable Atelier du Bracelet Parisien (voir article) vous permettant de customiser votre bracelet de montre sur-mesure. Mais aussi, les très intéressants cours d’horlogerie destinés aux particuliers, imaginés par les brillants Samir Khemici et Jean-Yves Golvan d’Objectif Horlogerie (voir article). Un Hugo Jacomet en pleine forme nous donnant des petites astuces pour se plaire et plaire avec notre garde-robe. Et pour finir, notre coup de cœur – l’incroyable (bout de) collection de souliers de Thierry Duhesme (importateur de Crockett & Jones en France) au stand 9,5.
Nous tenions à remercier particulièrement Antoine Lacoste pour avoir imaginé un événement à destination de nous, les hommes et à Marie Dubois de l’agence de communication Zmirov pour son accueil et sa disponibilité.
Rendez-vous, à la prochaine édition du Salon de l’Homme & du Salon Belles Montres! 😉 G.C.
Ecco che prende fine, la seconda edizione del Salon de l’Homme associato, questa volta, alla fiera Salon Belles Montres al Carrousel du Louvre.
Ci si respira ovviamente quell’aria di Fiera che c’è così famigliare, mescolata a un’atmosfera da gigante pop-up store effimero. In effetti, ci si può effettuare i propri acquisti prima delle feste Natalizie contrariamente alle fiere professionali (destinate esclusivamente ai professionisti del settore).
Abbiamo potuto incontrarci i nostri amici sarti, per citarne qualche d’uno, Lorenzo e Massimo Cifonelli. Ma anche, per la prima volta, come espositori, i più Italiani dei Parigini, Nicolas Pinheiro e Jean-Manuel Moreau che non vi presentiamo più. L’eccellente Andrea Di Carlo (vedi articolo) e le sue meravigliose calze in filo di Scozia, seta o cashmere. L’incredibile Atelier du Bracelet Parisien (vedi articolo) che vi propone di personalizzare il vostro cinturino di orologio su-misura. Ma anche, l’interessantissimo corso di orologiaio destinato ai privati, ideato dai brillanti i brillanti Samir Khemici et Jean-Yves Golvan di Objectif Horlogerie (vedi articolo). Un Hugo Jacomet in piena forma che ci da piccoli trucchi per piacersi e piacer agli altri con il nostro guardaroba. E per finire, il nostro colpo di fulmine – l’incredibile (parte della) collezione di scarpe di Thierry Duhesme (importatore di Crockett & Jones in Francia) allo stand 9,5.
Teniamo a ringraziare particolarmente Antoine Lacoste per avere immaginato un evento destinato a noi, uomini e a Marie Dubois dell’agenzia di comunicazione Zmirov per la sua ospitalità e disponibilità.
Appuntamento alla prossima edizione del Salon de l’Homme & del Salon Belles Montres! 😉 G.C.
Aujourd’hui, nous allons enfiler une blouse et jouer non pas « au docteur »… mais à l’horloger, accoudé à un établi d’horloger parfaitement équipé de l’atelier d’Objectif Horlogerie.
Au programme : une initiation à l’horlogerie sur les techniques de démontage et remontage d’un mouvement mécanique ETA 6498.
Oggi, infileremo la camicia bianca per giocare non « al dottore »… ma all’orologiaio, aggomitato a un tavolino d’orologiaio fornito di accessori all’atelier di Objectif Horlogerie.
Al programma: un’iniziazione all’orologeria sulle tecniche di smontaggio e rimontaggio di un movimento meccanico ETA 6498.
Arrivés au 48 de la rue de Rivoli, nous entrons dans cet immeuble parisien cossu, direction le deuxième étage où nous accueillent Samir le fondateur d’Objectif Horlogerie et son associé Jean-Yves ainsi que le groupe de particuliers ayant choisi de participer à cette formation (pour la plupart, des passionnés de montres mais pas que…).
Un café et des pains au chocolat nous sont proposés, le temps de faire connaissance (vous imaginez bien que nous n’avons pas refusé cet appel d’offre… 🙂 ).
Arrivati al 48 della rue de Rivoli, entriamo in questo elegante palazzo parigino, ci avviamo al secondo piano dove siamo accolti da Samir il fondatore di Objectif Horlogerie e dal suo socio Jean-Yves accompagnati dal gruppo di partecipanti che hanno scelto di fare questa formazione (in gran parte, degli appassionati di orologi ma non solo…).
Un caffè e dei “pains au chocolat” ci sono proposti, il tempo di fare conoscenza (immaginate bene che non abbiamo potuto rifiutare quest’invito goloso… 🙂 ).
Nous nous dirigeons enfin vers l’atelier où 4 heures et demi de cours nous attendent précédées d’une introduction historique et technique sur l’horlogerie…
L’ambiance y est très conviviale mais la rigueur est de mise. En effet, il faut suivre méticuleusement les instructions de nos horlogers Samir & Jean-Yves pour mener à bien les opérations de démontage et remontage de notre montre mécanique (celle mise à disposition par l’atelier, pas la nôtre !! 🙂 ).
On démonte alors la couronne de remontoir, la spirale, le balancier sans oublier le pont de barillet de ce mouvement mécanique de Manufacture Suisse ETA 6498 (Unitas) avec décorations … On place les différentes composantes dans une machine à laver pour montres… pour ensuite remonter le tout dans la joie et la bonne humeur (toujours). Pour finir, la montre est testée par un chronocomparateur évaluant la précision et analysant les défauts de fonctionnement de la montre.
Ci dirigiamo infine verso l’atelier, dove 4 ore e mezza di corso ci aspettano precedute da un’introduzione storica e tecnica sull’orologeria…
L’atmosfera è molto conviviale ma il rigore e la precisione necessari. In effetti, bisogna seguire scrupolosamente le istruzioni dei nostri orologiai Samir & Jean-Yves per portare a buon fine le operazioni di smontaggio e rimontaggio del nostro orologio (quello messo a disposizione dall’atelier, non il nostro!! 🙂 ).
Poi smontato la corona di carica, la spirale, il pendolo senza dimenticare il ponte del bariletto di questo movimento meccanico di manifattura Svizzera
ETA 6498 (Unitas) con decorazioni… Piazziamo i vari elementi in una lavatrice per orologi… per inseguito rimontare il tutto nella gioia e il buon umore (sempre). Per finire, l’orologio è provato da un chronocomparatore che valuta la precisione e analizza i difetti del funzionamento dell’orologio.
Nous avons trouvé l’approche d’un sujet très complexe dédramatisé par nos amis horlogers. L’atelier se prête magnifiquement, par exemple, pour un cadeau d’anniversaire pour passionnés d’horlogerie ou pour les curieux de cet univers qui peut paraître destiné à un cercle restreint d’initiés.
Nous tenons à nouveau à remercier Samir & Jean-Yves pour leur invitation et pour leur accueil ! G.C.
Abbiamo trovato l’approccio di un argomento complesso sdrammatizzato dai nostri amici orologiai. L’atelier si presta magnificamente, per esempio, come regalo di compleanno per gli appassionati dio orologeria o per i curiosi di quest’universo che può sembrare destinato ad una cerchia ristretta di iniziati.
Teniamo nuovamente a ringraziare Samir & Jean-Yves per il loro gentile invito e la loro ospitalità! G.C.
En ce mois de Mars 2015, nous avons été invités par Samir & Jean-Yves d’Objectif Horlogerie (dont nous parlerons dans un prochain article) à prendre part à l’un des événements les plus importants dédiés à l’horlogerie: Baselworld.
In questo mese di Marzo 2015, siamo stati invitati da Samir & Jean-Yves di Objectif Horlogerie (di cui vi parleremo in un prossimo articolo) a prendere parte a uno degli eventi più importanti dedicati all’orologeria: Baselworld.
Baselworld est l’un des plus gros Salons internationaux spécialisé dans l’horlogerie (et la haute horlogerie). Il se tient à Bâle, en Suisse, pendant dix jours. De très nombreuses manufactures y sont représentées. Des plus importantes en terme d’image aux émergentes et indépendantes (qui travaillent également pour les manufactures de renommée mondiale).
Nous avons pris le train de 7h20 à la Gare de Lyon – accompagnés de Samir et d’un groupe de neuf passionnés de la chose (dont un jeune horloger de 19 ans à peine) – à destination de Bâle.
Baselworld è una delle più grosse Fiere internazionali specializzata nell’orologeria (ed alta orologeria). L’evento ha luogo à Basilea, in Svizzera, durante dieci giorni. Innumerevoli manifatture sono rappresentate. Dalle più importanti in termine d’immagine alle emergenti e indipendenti (che lavorano ugualmente per le manifatture di rinomata mondiale).
Abbiamo preso il treno delle 7h20 alla Gare de Lyon – accompagnati da Samir e di un gruppo di nove appassionati della cosa (tra cui un giovane orologiaio di soli 19 anni) – a destinazione di Basilea.
Quelques heures plus tard, nous voici arrivés à Bâle (10h30, train ponctuel, comme une montre Suisse). À peine franchi le seuil du Hall 1 du Salon (où siègent les plus grandes manufactures horlogères suisses: Rolex, Omega, Hublot, Patek Philippe, Breguet, Blancpain pour n’en citer que quelques-unes). Nous enchaînons avec notre premier rendez-vous privé au stand de la manufacture Carl F. Bucherer : il est très difficile d’accéder à l’intérieur de ces stands aux tailles titanesques, pour y admirer les nouveautés des différentes manufactures. Le staff des manufactures est souvent débordé et ne peut pas accorder de temps aux milliers de visiteurs qui font du lèche-vitrine pour leur présenter, individuellement, leurs nouveautés. Baselworld est avant tout un Salon de professionnels du secteur qui est, aussi, ouvert au public.
Qualche ora dopo, eccoci arrivati a Basilea (10h30, treno puntuale, come un orologio Svizzero). Appena passata l’entrata della Hall 1 della Fiera (dove si erigono gli stand delle più grandi manifatture orologiaie svizzere : Rolex, Omega, Hublot, Patek Philippe, Breguet, Blancpain per citarne qualche d’una). Abbiamo proseguito col nostro primo appuntamento privato allo stand della manifattura Carl F. Bucherer: vi è molto difficile accedere all’interno degli stand alle dimensioni titaniche, per ammirarci le novità delle varie manifatture. Lo staff delle manifatture è spesso impegnatissimo e non può dedicare tempo al migliaio di visitatori che fanno del lecca vetrina per presentargli, individualmente, le loro novità. Baselworld è innanzitutto una Fiera di professionisti del settore che è, anche, aperta al pubblico.
Sascha Moeri (jeune CEO de la Manufacture Suisse) accompagné du très sympathique Renato Bonina (Directeur Développement) nous présentent les nouveautés de cette manufacture horlogère qui fait également office de distributeur en multimarque horlogères sous le nom de Bucherer (les afficionados trouveront ce nom familier – oui, il a pris la place de feu Old England ,à Paris, qui s’est transformé en supermarché de la montre de luxe, rue Scribe). Ils nous ont conviés ensuite à déjeuner en leur compagnie au deuxième étage de ce gigantesque stand comprenant lounge pour journaliste et salle de conférence où nous avons pu visionner les vidéos présentant maison et produits mais aussi sur les trois étages une cuisine et son chef.
Sascha Moeri (giovane CEO della Manifattura Svizzera) accompagnato dal simpaticissimo Renato Bonina (Managing Directot della manifattura) ci presentano le novità di questa manifattura orologiaia che ha ugualmente una funzione di distributore in multimarca orologiaio noto come Bucherer. Ci hanno invitato in seguito a pranzare in loro compagnia al secondo piano di questo gigantesco stand composto ugualmente da una lounge per i giornalisti, una sala di conferenza dove abbiamo potuto vedere i video che presentavano casa e prodotti, ma anche, su ognuno dei tre piani una cucina con chef.
Nous avons poursuivi notre périple sur le stand de chevronnés indépendants de la montre: Vincent Calabrese, Antoine Preziuso, le Japonais Hajime Asaoka et l’étonnant Ludovic Ballouard. Leur travail est caractérisé par des prouesses techniques non conventionnelles qui relèvent du génie.
Abbiamo proseguito il nostro periplo allo stand degli orologiai indipendenti: Vincent Calabrese, Antoine Preziuso, le Japonais Hajime Asaoka e il sorprendente Ludovic Ballouard. Il loro lavoro è caratterizzato dalle loro abilità tecniche non convenzionali che rilevano del genio.
Dans l’après midi, nous étions invités à une présentation organisée par le CEO de Tudor Philippe-E. Peverelli & Christophe Chevalier, Directeur des Relations Publiques de la manufacture. La Maison se caractérise par de très beaux modèles de plongée automatiques aux boîtes très solides.
Nel pomeriggio, siamo stati invitati ad una presentazione organizzata dal CEO di Tudor Philippe-E. Peverelli & Christophe Chevalier, Direttore delle Pubbliche Relazioni della manifattura. La casa è caratterizzata dai suoi bellissimi modelli sub automatici all’aspetto molto solido.
Pour le cocktail, nous nous sommes dirigés au stand de Peter Speake-Marin. Lui aussi, jeune artiste et bon vivant britannique, ayant établi sa manufacture en Suisse. Ses montres sont de style néo-classique avec une inspiration résolument asiatique.
Per il cocktail, ci siamo diretti allo stand di Peter Speake-Marin. Anche lui, giovane artista e buon vivente britannico, che ha stabilito la sua manifattura in Svizzera. I suoi orologi sono di stile neo classico con un’ispirazione risolutamente asiatica.
Pour conclure cette excitante première journée, nous avons dîné avec l’incroyable Andréas Strehler et ses montres à mouvements en forme de papillon vantant le Guinness des Records pour avoir conçu la phase de lune la plus précise au monde.
Per concludere questa eccitante prima giornata, abbiamo cenato con l’incredibile Andréas Strehler e i suoi movimenti a forma di farfalla che vantano il Guinness dei Record per aver concepito la fase lunare la più precisa al mondo.
Le lendemain, nous entamions notre deuxième journée de Baselworld avec deux indépendants : Kari Voutilainen & les frères Grönefeld (encore des Artistes du Temps).
L’indomani, abbiamo incominciato la seconda giornata di Baselworld con due indipendenti: Kari Voutilainen & i fratelli Grönefeld (ancora degli Artisti del tempo).
Pour reprendre des forces, nous avons dégusté (une partie de la production personnelle) le fromage de Mr. J.C. Biver (CEO Tag Heuer) en compagnie de Mathieu Selzer (Directeur Marketing de Tag Heuer). Ensuite, il nous a présenté, lui aussi, les nouveautés de la manufacture. Nous avons été séduits par cette montre de plongée : l’Aquaracer bleue.
Per riprendere delle forze, abbiamo degustato (una parte della produzione personale) il formaggio di Mr. J.C. Biver (CEO Tag Heuer) in compagnia di Mathieu Selzer (Direttore Marketing di Tag Heuer). In seguito, ci ha presentato anche lui, le novità della manifattura. Siamo stati sedotti da questo modello sub (un altro) : l’Aquaracer blu.
Pour conclure notre séjour (avant notre retour à Paris prévu en début de soirée), nous avons eu plaisir de rencontrer un ancien pilote d’aviation professionnel ayant choisi de se lancer dans la création horlogère : Damien Koch et sa manufacture HOF Watches, hybride entre montres d’aviation et de plongée.
Per terminare il nostro soggiorno (prima del nostro ritorno a Parigi previsto nel tardo pomeriggio), abbiamo avuto il piacere di incontrare un ex pilota di aeronautica civile che ha scelto di avviarsi nella creazione orologiaia: Damien Koch e la sua manifattura HOF Watches, ibrido tra orologi d’aeronautica e sub.
Ce rendez-vous était riche d’anecdotes techniques et personnelles de la part des différents acteurs que nous avons pu rencontrer. Nous nous sommes ressourcés de passion horlogère. Peut-être à une prochaine édition de Baselworld ? 😉 G.C.
Quest’appuntamento è stato ricco di aneddoti tecnici e personali da parte dei suoi differenti protagonisti che abbiamo potuto incontrare. Ci siamo caricati di passione orologiaia. Forse a una prossima edizione di Baselworld ? 😉 G.C.
L’adresse que seuls les initiés du bracelet montre fait sur-mesure affectionnent particulièrement : ABP Paris.
L’Atelier du Bracelet Parisien fut créé en 1997 par Jean-Claude Perrin et son épouse Régine Fournet (nièce du fondateur de Camille Fournet). L’endroit, est unique au monde. Tout est fait sur place et en plein cœur de Paris : place du Marché Saint-Honoré à deux pas de la rue de la Paix.
ABP est la définition de ce que ‘‘devrait être vraiment’’ l’artisanat français. L’entreprise est certifiée : Entreprise du Patrimoine Vivant. Et si, comme Saint Thomas, vous ne croyez qu’à ce que vous voyez, donnez-vous donc la peine leur rendre visite. Vous constaterez par vous même!
L’équipe de vente se fera un plaisir de vous accueillir. En boutique, pour votre plus grand plaisir, le service est au rendez-vous (malgré le va et vient incessant des clients. L’entreprise serait-elle victime de son succès ?): l’équipe est vraiment à l’écoute, souriante, et se charge de vous conseiller de façon avisée et professionnelle. Les conseillers de vente connaissent bien leur produit (ce qui n’est souvent pas le cas).
On vous proposera, dans un premier temps, de choisir le type de peausserie qui vous fera rêver, parmi lesquels figurent : crocodile, alligator, crapaud, lézard, téju, python, karung, whips, vipère, autruche, patte d’autruche, émeu, veau, buffle, porc, chèvre, lama, madras, raie (galuchat), kangourou, perche du Nil, requin (tigre ou roussette), phoque, daim, queue de castor, anaconda, cobra, vison… Enfin, un choix à vous en faire perdre la tête (dans le bon sens du terme)!
L’indirizzo conosciuto solamente dagli intenditori del cinturino da polso su misura per orologi: ABP Paris.
L’Atelier du Bracelet Parisien fu creato nel 1997 da Jean-Claude Perrin e sua moglie Régine Fournet (nipote del fondatore di Camille Fournet). La location, è unica al mondo. Tutto vi è fatto sul posto in pieno cuore di Parigi: place du Marché Saint-Honoré a due passi dalla rue de la Paix.
ABP é la definizione di ciò che ‘‘dovrebbe essere veramente’’ l’artigianato francese. L’impresa è certificata: Impresa del Patrimonio Vivente. E se, come San Tommaso, credete solo a quello che vedete, datevi briga di fare visita. Vedrete voi stessi!
Lo staff vi accoglierà con molto piacere. In negozio, il servizio sarà della partita (nonostante il vai e vieni continuo dei clienti. L’impresa sarà vittima del suo successo?): lo staff è veramente in ascolto delle vostre esigenze, sorridente, e si carica di consigliarvi in modo professionale. I consiglieri di vendita conoscono bene il loro prodotto (il che è raro).
Vi sarà proposto, in un primo tempo, di scegliere il tipo di pellame dei vostri sogni, in cui figurano: coccodrillo, alligatore, rospo, lucertola, téju, pitone, karung, whips, vipera, struzzo, zampa di struzzo, émeu, vitello, bufalo, porco, capra, lama, madras, manta, canguro, perche del Nilo, squalo tigre, foca, camoscio, coda di castoro, anaconda, cobra, visone… Insomma, una scelta da farvi perdere la testa!
Une fois la peausserie choisie, on prendra les mesures de votre bracelet et proposera les options: cambrure, épaisseur, boucle, fermoir, coutures ton sur ton, points d’arrêts (concernant le choix des fils à coudre, là aussi, difficile de trancher avec les options quasiment infinies, jugez par vous-mêmes)…
Una volta il pellame scelto, saranno prese le misure del vostro bracciale e vi saranno proposte le varie possibilità: incurvatura, spessore, fibbia, cuciture, punti d’interruzione (riguardo alla scelta del filo, pure li, è difficile fare una scelta veloce date le svariate possibilità quasi infinite, giudicate voi stessi)…
De la boutique, vous serez conviés à vous rendre dans l’atelier pour exercer un coup de presse et ainsi donner forme au cuir qui sera ensuite découpé, cousu, teint et vérifié par l’équipe d’artisans de l’atelier.
Dal negozio, sarete invitati a dirigervi verso l’atelier per esercitare il colpo della pressa e quindi dare forma al cuoio che sarà in seguito tagliato, cucito, tinto e verificato dal team di artigiani dell’atelier.
Enfin avec un peu de patience (les délais de livraison, sont de l’ordre d’une semaine), vous serez conviés à essayer votre création (vous en êtes l’auteur en quelque sorte) pour y prendre la mesure du seul et unique trou qui figurera sur votre bracelet.
Nous tenons à vous mettre en garde: ABP va vous rendre accro!
Bracelet tout compris dans toutes les peausseries (sauf crocodile 340€ & galuchat 450€) = 215€
Nato cuir = 50/75€
G.C.
Infine con un po’ di pazienza (i tempi di attesa sono dell’ordine di una settimana), sarete invitati a provare la vostra creazione (ne sarete l’autore in qualche modo) per prendere la misura del solo e unico buco presente sul vostro bracciale.
Teniamo ad avvertirvi: ABP vi renderà addict!
Bracciale tutti compreso in tutti i pellami (salvo coccodrillo 340€ & manta 450€) = 215€
Nato cuoio = 50/75€
G.C.
ABP c’est aussi les:
– porte-passeports, coques d’i-phone, housses d’i-pad, pochettes, serviettes, ceintures, sacs etc…
– un horloger sur place qui révise et remet en état vos garde-temps (compter 300/350€ de 15 jours à 1 mois d’attente).
– une vitrine de montres neuves et occasions.
– un flagship store au Printemps Haussmann
– sans oublier le site internet où il est possible de commander en ligne abpconcept.paris
Atelier du Bracelet Parisien, 28, place du Marché Saint-Honoré 75001 Paris
Atelier du Bracelet Parisien, 28, place du Marché Saint-Honoré 75001 Paris
ABP é anche:
– porta-passaporti, proteggi i-phone & i-pad, porta documenti, cinture, borse ecc.
– l’orologiaio sul posto che si occuperà del controllo del vostro orologio (contare 300/350€ da 15 giorni ad 1 mese di attesa).
– una vetrina di orologi nuovi e vintage.
– un flagship store al Printemps Haussmann
– senza dimenticarvi del sito internet dove potrete ordinare on-line abpabpconcept.paris
Atelier du Bracelet Parisien, 28, place du Marché Saint-Honoré 75001 Paris
Je vous ai parlé de ma Longines Vintage ? Je me la suis procurée dans cette jolie boutique très bien située (au 96 Avenue Louise, 1050 Bruxelles).
C’est ce charmant Antoine Rauis (ancien Avocat à la Cour de Bruxelles, créateur de cette institution Bruxelloise qu’est le Collection’Heure) qui m’a conseillé et guidé dans mon choix. Très disponible, il inspire la confiance avec la charte de garantie et de traçabilité de ses montres (ce qui est rare avec tout ce qui circule).
Sa boutique est le paradis pour les amateurs de montres de collection.
Je vous recommande cette adresse qui n’est plus si confidentielle que ça, même pour les Parisiens. Au prochain week-end à Bruxelles, allez lui rendre visite !
Un petit plus: Antoine se rend une fois par semaine à Paris ! N’hésitez donc pas si vous avez une demande particulière, concernant un produit spécifique.
G.C.
Vi ho parlato della mia Longines Vintage? Me la sono procurata in questo piccolo negozio situatosi al 96 nella chicissima Avenue Louise a Bruxelles.
E questo cortese Antoine Rauis (allora Avocato alla corte di Bruxelles, che creo’ questa istituzione Brussellese che é le Collection’Heure) che mi consiglio’ e guido’ nella mia scelta. Molto disponibile, ispirandomi fiducia con la sua politica di garanzia e la tracciabilità dei suoi orologi (il cui è raro con tutto quello che si vede in circolazione).
Il suo negozio è il paradiso degli amanti dei orologi da collezione.
Vi raccomando questo indirizzo che non è più coso confidenziale come le era allora anche per i Parigini. Il prossimo week-end a Bruxelles, andate a fargli visita!
Il piccolo plus: Antoine si rende una volta a settimana a Parigi! Non siate esitanti se aveste una domanda particolare, riguardo un prodotto specifico.
G.C.
Antoine Rauis
Le Collection’ Heure (96, Avenue Louise 1050 Bruxelles)
Voici l’épisode final : comment trouver la perle rare en matière de montre vintage? Pour cette dernière étape nous nous dirigerons aux Puces de Saint-Ouen. Le parcours, cette fois-ci, est plus court, concentré dans cette zone historique des antiquaires Parisiens où l’on peut faire de belles découvertes.
Si, par hasard, vous n’êtes jamais venus à Paris, voici le chemin que je vous recommande de faire (chemin, qui se divise en trois zones):
Puces de Saint-Ouen
Les boutiques de montres vintage aux Puces de Saint-Ouen :
Mission Accomplished!
Stéphane