Norbert Benaim, de vendeur de costumes pour homme à vendeur de produits pour gentleman

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Norbert Benaim avec son inimitable bonne humeur.

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L’invité de ce podcast est l’un de ces Tontons Flingueurs, acteurs du menswear institution à Paris qu’il est rare d’entendre prendre la parole et pourtant, il a énormément de choses à dire et pleines de sens au sujet du vêtement et du lifestyle masculin qui nous tient tant à coeur. Il s’agit aujourd’hui du portrait de Norbert Benaim fondateur de la marque et des boutiques établies à Paris depuis plus de 30 ans Willman Paris. J’ai connu Norbert Benaim au travers de mon expérience passée chez le drapier écossais Holland & Sherry à Paris bien que Norbert me suivait depuis quasiment mes débuts au travers de Gentleman Chemistry. Chez Willman Paris les clients de Norbert Benaim viennent y chercher un produit avant une étiquette de marque… 

Norbert Benaim nous reçoit dans sa boutique située à quelques pas seulement de celle de notre Cher Ami Daniel Lévy au 21, rue Jean-Mermoz dans le huitième arrondissement de Paris pendant le deuxième confinement (où la boutique se trouvait fermée – ce qui nous a permis de réaliser cette interview avec chaleur et fraternité comme le dit si bien Norbert Benaim).

Norbert Benaim

Norbert Benaim est né le 20 mai 1964 dans la banlieue Parisienne à Chatenay-Malabry. D’origine méditerranéenne : de père Juif Marocain commerçant dans le cuir et les fourrures et d’une mère Catholique Andalouse mère au foyer puis par la suite démonstratrice aux Galeries Lafayette pour une marque de maillots de bain. Norbert Benaim se plaît à dire qu’il est un homme de la Méditerranée. Norbert Benaim s’amuse à nous expliquer qu’après avoir effectué le test avec l’application Instagram My Heritage qu’il aurait également des origines : 24% Italien et 14% Sarde –  ce qui lui rajoute une certaine part de légitimité dans son activité de dealer de costumes pour homme made in Italy : « siiii, maaaah Norberto » !

La bougeotte

Les parents de Norbert Benaim pour des raisons professionnelles durent déménager plus de vingt cinq fois… En effet Norbert Benaim grandit entre Paris, Tours, Maisse, … Ce qui ne lui laisse pas le temps de prendre ses marques scolairement parlant et dans ses relations amicales également – il se construit comme un garçon plutôt solitaire et indépendant. Plus tard Norbert Benaim fait l’impasse sur son BAC pour rebondir sur une formation dans une école hôtelière pendant deux ans en travaillant chez Maxim’s, au Bristol… Se rendant compte que le métier était dur et qu’il demandait beaucoup d’exigence et de rigueur il apprend à être à l’écoute du client : sa première école de la vie.

Smuggler Paris

A la même époque pendant son apprentissage à l’école hôtelière, Norbert Benaim est client d’une boutique de costumes pour homme : Smuggler. Il répond à une offre d’emploi pour postuler au poste de vendeur. Il est embauché et fait ses preuves dans ses débuts dans le vêtement masculin classique. Pendant les années Mitterand il sert une flopée de clients en costumes fabriqués dans le nord de la France (l’âge d’or du textile en France). Il fait ses armes chez Smuggler aux côtés de : Didier Azoulay (fondateur de la boutique de costumes pour homme Gambler Paris), Marc Guyot, Laurent Guyot (le frère de Marc),… L’équipe était chapeauté par ce qu’il définit un super patron par Noël De Vavrin qui lui enseignera que l’impossible était réalisable pour le client – en somme, le sens du service dans le but était de finaliser la ventre. Dans la boutique Smuggler de la rue de Longchamp, Norbert Benaim et ses collègues, habillaient toute la jeunesse dorée du seizième arrondissement de Paris en vendant plus de 20 costumes par jour la semaine et le double le samedi plaçant la boutique comme le plus grand vendeur de costumes pour homme en France pendant plus de huit ans aux cotés de boutiques comme Arthur & Fox, Rénoma, Curling, Atelson… Ce qui différenciait Smuggler des autres boutiques de vêtements pour homme ? C’est qu’elle était la boutique à la mode où il fallait aller et sans que le costume ne soit mieux fait que chez les autres boutiques de prêt-à-porter masculin ! Le costume Smuggler était un costume quelconque en toile de laine vendu à 1460 Francs et le super 100 à 1960 Francs (à peu près 300€ pour un costume milieu de gamme), avec lequel l’équipe passait son temps à remplir des fiches de retouches (le retoucheur de l’époque gagnait l’équivalent d’aujourd’hui de 10/15K€).

Licenciement

Après huit années passées chez Smuggler, Norbert Benaim est licencié (car on lui proposait pour le garder de revoir son salaire à la baisse). Avec ses indemnités, Norbert Benaim s’envole aux Antilles à Saint-Martin avec l’idée de monter un restaurant avec Laurent Guyot. Il revient très vite de son euphorie dépaysante pour se lancer à son compte et dans la boutique pour homme à Paris en lançant sa marque de vêtements pour homme : Willman Paris âgé seulement de 30 ans (il y a 26 ans).

Monter en gamme le costume pour homme en France

Norbert Benaim commence son entreprise personnelle à l’image de ses ex collègues chez Smuggler comme Didier Azoulay de la boutique Gambler – en s’appuyant à des manufactures de confection de costumes françaises en étant suivi par un noyau d’amis fidèles devenus ses premiers clients pour leur proposer un costume un petit peu plus raffiné de ce qu’il avait eu l’occasion de vendre précédemment. Avec le temps et de l’expérience, il se rend compte qu’il ne pourrait pas atteindre les mêmes volumes de commande qu’une machine à costumes rapides comme l’était Smuggler. C’est en se heurtant avec ce constat que Norbert Benaim décide de monter en gamme en s’accompagnant cette fois de confectionneurs italiens rencontrés lors de salons professionnels de prêt-à-porter à Paris. De plus les manufactures françaises de production de vêtements pour homme fermaient l’une après l’autre car d’après Norbert elles n’avaient pas su prendre le virage du luxe en tirant le produit vers le haut. Aujourd’hui pour Norbert Benaim un costume français est à des années lumières d’un costume italien, il est sidéré que le Président de la République n’incarne pas (pour préserver son image démagogique qui se voudrait proche du peuple) l’excellence en ce qui se fait de mieux en matière de costume tailleur pour homme en France comme chez Camps de Luca ou bien Cifonelli par exemple, incarnant au contraire la médiocrité avec un costume thermocollé en provenance de Pologne. Ce serait bien que le Président de la République incarne l’excellence à la Française par son image (vue nationalement et internationalement).

Des Français qui achètent une étiquette avant d’acheter un produit

Dans son analyse Norbert Benaim pousse plus loin son raisonnement avec un nouveau constat : celui que même s’il avait un jour l’occasion d’habiller une célébrité Française, un présentateur de télévision, un acteur de Cinéma… Il se rend compte qu’il ne saurait pas qui choisir n’ayant pas dans cet éventail large de choix quelqu’un incarnant l’élégance et le glamour au contraire, il remarque qu’ils n’incarnent pas le costume, qu’ils ne le possèdent pas, qu’ils ne l’oublient pas car dans la vie ils ne le portent pas et que dans leurs rôles ça se voit. Ils sont mal à l’aise, ne savent pas où mettre la main… Il nous raconte qu’un Lino Ventura arrivait en costume avec un port naturel (fier) sur un plateau de tournage et repartait en costume avec cette même nonchalance sans jamais subir l’obligation de le porter. L’Italie est le pays où l’homme consomme le plus de vêtements et dans sa culture du beau, l’Italien, achète un produit avant d’acheter une étiquette, une marque. Le client Français quant’à lui achète une marque statutaire pour s’affirmer, pour se rassurer avant d’acheter un produit. En Italie, on vit d’un héritage qui se transmet de père en fils apprenant à apprécier un beau tissu, une belle coupe, une jolie couleur de beaux volumes et proportions… Tous ces détails qui permettent de dire qu’un vêtement est beau. Quand on naît au milieu de belles choses, de beaux intérieurs, de beaux vêtements… On n’y réfléchit plus, on s’habille de façon naturelle ! Aujourd’hui heureusement avec cette pandémie la tendance commence à petit à petit s’inverser.

Aujourd’hui on peut s’éduquer sur le vêtement quand on ne sait pas : par ce podcast, un magazine, un ouvrage pour percer les mystères qui permettant de différencier un beau vêtement d’un mauvais vêtement… Pouvoir être capable de faire la différence entre un vêtement qui est fait en Italie et un vêtement qui est fait en Chine… C’est pas évident mais c’est un travail quotidien que Norbert Benaim s’applique à transmettre depuis plus de 26 ans maintenant en essayant d’apprendre aux gens comment bien s’habiller en coordonnant bien les textures, le sens des proportions c’est important. Il rajoute que souvent on peut avoir un beau costume mais que sans les bonnes retouches nécessaires… Avec une veste trop longue, des manches trop longues… Un mauvais cintrage… Ne donnera pas un costume réussi !

Perception de la valeur du client Français

Le Français n’a pas la culture du vêtement, il a juste besoin de reconnaissance dans une marque il va s’acheter une Rolex, une belle auto mais il va dire à sa femme de lui acheter des chemises qui lui achètera des chemises chez Carrefour. Rue du Faubourg Saint-Honoré regardez-vous autour de vous : combien d’hommes sont bien habillés ? Très peu de gens s’habillent ! Même dans la finance : le mythe de Gordon Gekko habillé en Gordon Gekko ce n’est qu’au cinéma. Un peu chez les avocats mais c’est tout car chez les avocats c’est un travail de représentation. Le vêtement est la base de tout : on n’a qu’une seule occasion de faire une bonne impression dans un monde d’image.

Ce que j’aime c’est quand je me balade en Italie, les gens sont beaux !

Passer une bonne journée avec un vêtement qui raconte une histoire

Le prix est souvent discuté et mal compris par les clients avant qu’ils ne fassent leurs le produit, le vêtement qui raconte une histoire fait par des hommes et des femmes à Naples. Souvent Norbert Benaim fait le rapprochement avec la nourriture : pourquoi bien manger et non pas aussi bien se vêtir ? Pourquoi avoir une belle voiture et un costume acheté chez Carrefour ? Il faut qu’il y ait une cohérence sur l’ensemble de l’image d’un homme. Il ne faut pas attendre un mariage pour nouer une cravate ! Rechercher le beau produit dans une belle matière, rendant grâce à son physique.

Willman : Lifestyle & Vêtements made in Italy

Le nom de la marque Willman est une idée venue à Norbert Benaim d’appeler son commerce comme un ami Willman Solsano : le nom sonnait comme celui d’un tailleur Juif Polonais. La première boutique voit le jour en 1984 au 20, avenue Mozart dans le seizième arrondissement de Paris avec 30m2 et sa réserve suivi par ses anciens clients Smuggler. S’ensuivront les  ouvertures des de boutiques au 13, rue des Canettes dans le sixième arrondissement de Paris collée à la Pizzeria Positano pendant quinze ans puis la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine, la Madelaine rue Vignon et à Bruxelles. Aujourd’hui il subsiste deux boutiques : au 32, rue Vignon et rue Tronchet.

Aux débuts Norbert Benaim faisait produire ses cravates chez Breuer : des cravates de d’excellente facture – car quand on défait le noeud et la cravate revient à sa forme initiale c’est là qu’on se rend compte de la qualité de façon. Il découvrit par la suite un fournisseur de chemises italien : Delsiena Milena. Au début Delsiena Milena poussait beaucoup le marché Japonais mais avec l’insistance de Norbert Benaim, le chemisier Italien accepta de travailler avec une première commande de vingt-cinq chemises vendues en une semaine… Ici commença l’histoire d’amour à proprement entre Willman et le produit made in Italy (les usines françaises fermant l’une après l’autre ce choix était devenu une nécessité).

Vint la rencontre avec cet agent du chemisier Finamore : avec quelque chose de magique – une chemise mécanisée avec une odeur particulière qu’on prend plaisir à porter avec des cols à double boutonnage. Norbert Benaim dans un premier temps stoppa cette relation commerciale à la suite d’une décision de politique de production du chemisier Finamore : réaliser les chemises uniquement à la main et par conséquence augmenter les prix de production. Norbert Benaim renouera avec Finamore qu’on retrouve aujourd’hui dans sa boutique Willman.

Faire rêver les clients avec des produits uniques et ne pas les décevoir avec des produits qui tiennent la route. Aller vers le haut avec de l’exceptionnel, des séries limités, des produits uniques que l’on retrouvera uniquement dans un point de vente que l’on retrouvera pas sur internet. Sinon on n’apporte rien et on ne raconte rien, c’est comme pour un grand chef : si c’est pour faire un steak frite comme dans n’importe quel restaurant on n’apporte rien ! Il faut prendre le risque de déplaire mais de toute façon pour se distinguer il faut être dans une niche.

Norbert Benaim nous explique avoir crée la marque Willman avec une identité très Italienne en désirant faire rêver ses clients avec cette culture, ses couleurs et sa créativité inimitable : principalement celle du made in Naples. Partant du constat que les gens aiment l’Italie : ils aiment la nourriture, ils aiment les pâtes, ils aiment le vin…

Dans sa boutique en effet on y retrouve exclusivement des produits transalpins mais plus précisément comme di plus haut, des produits masculins en prêt-à-porter napolitains fatto a mano.

Norbert Benaim avec Willman a pris ce qu’il y avait de mieux dans les codes vestimentaires en Angleterre avec le détail des pantalons avec pattes de serrage, des poches ticket que l’on retrouve sur ses costumes mais aussi la manche napolitaine ou les vestes demies doublées pour apporter de la souplesse et du confort au vêtement en le rendant plus moderne aussi en l’adaptant à la marque Willman. Une manche napolitane procure une autre sensation au port du vêtement : on porte le vêtement et ce n’est pas le vêtement qui nous porte. Il vaut mieux un beau prêt-à-porter made in Italy bien coupé avec les bonnes retouches qu’une mauvaise demi mesure faite je ne sais pas où par des pseudo tailleurs… Quand le costume n’a pas d’histoire, il n’a rien à raconter !

Ce qui fait la force des produits Willman, c’est sans doute le regard de Norbert Benaim : son sens des proportions et du détail. Norbert Willman fait placer les poches à la bonne hauteur ainsi que la poche poitrine qu’il trouve souvent trop basses ainsi que les anglaises du costume. En tirant vers le haut tous ces détails, on allonge la silhouette du costume. C’est ce qu’on voit pas dans le costume qui est important pas uniquement le tissu – par exemple quand on achète une chemise Finamore, on achète pas simplement une chemise mais un savoir faire de dames qui travaillent à la main.

Produits que l’on retrouve dans la boutique de costumes prêt-à-porter Willman

pièces à manches :

  • Lardini
  • De Petrillo
  • Sartorio (by Kiton)
  • Kired (by Kiton)

pantalons :

  • Pescarolo 

chemises :

  • Barba
  • Finamore

mailles :

  • Doriani
  • Fedeli

Des clients de vêtements pour hommes devenus amis

La localisation géographique de la boutique de prêt-à-porter masculin Willman situé en plein coeur du très chic huitième arrondissement de Paris aux cotés du Bristol a permis plus d’une fois à Norbert Willman de vendre par exemple tard la nuit. Par exemple un manteau a un client du Bristol qui lorgnait sur la vitrine de la boutique. Puis voyant Norbert ouvrir la boutique pour récupérer son vélo lui demande s’il peut l’essayer :  et une vente de manteau à 2000€ à minuit se fait !

Les clients de la boutique Willman que nous avons eu l’occasion de voir passer en coup de vent pour saluer Norbert Benaim en faisant au passage leurs emplettes de façon rapide pour un panier moyen entre 1000€ et 2000€ nous ont frappé par la relation plus qu’amicale (presque familiale) qu’ils entretenaient avec le maître des lieux. Norbert Benaim nous explique que la frontière entre la relation client et ami est très subtile avec des clients qu’il connait depuis plus de trente ans : « les clients viennent pour s’offrir un produit avant une marque mais aussi pour me voir, pour l’expérience que je leur propose… ». Un ami de Norbert atteint d’un cancer lui confie venir chez lui car c’est son plaisir lui procurant un bien presque thérapeutique. Ce client s’étonne que son médecin lui demande pourquoi est-il en permanence d’aussi bonne humeur ? Il lui répond car j’ai le meilleur psy au monde, c’est mon habilleur ! Et quand je vais chez lui ce que je porte c’est comme une sorte d’armure me servant à affronter la vie !

Ressentir la différence qu’apporte un beau vêtement pour homme dans le regard des autres

Norbert explique que le beau vêtement se remarque toujours et que l’on ressent la différence entre un vêtement quelconque et un beau vêtement au travers du regard des autres. A chaque fois qu’un client achète une chemise, un pantalon ou une veste Willman il revient voir Norbert en lui disant qu’il a reçu tel ou tel compliment ce qui fera d’eux en conséquence des clients fidèles de la Maison.

Projets d’une boutique club pour hommes

Norbert souhaiterait agrandir la boutique en y proposant un univers et un lifestyle autour de l’Italie en faisant participer ses amis : le sommelier Enrico Bernardo en proposant du vin, le chef Sicilien avec des pâtes et de l’huile d’olive… Pourquoi pas un bar à tapas, un salon à café… Créer un lieu de vie où les amis clients se retrouvent où les gens parleraient de leurs passions : voitures, montres, photo, cinéma, boxe,… En somme une part d’Italie à Paris !

J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur l’application Apple Podcast de votre smartphone ou sur Itunes depuis votre ordinateur. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! 

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Bonne écoute,

Stéphane

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Nouer une cravate : le nouveau punk !

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Porter une cravate : le nouveau punk !

A l’ère où la « perception » de la hype s’inscrit dans le porter le dernier sweat-shirt (made in China) de la dernière marque New-Yorkaise à la mode (avec son logo en forme de croix fléchée ou bien avec un rectangle rouge signifiant votre appartenance « statutaire tribale ») il existe encore (et heureusement pour eux) des irréductibles qui prennent encore plaisir à choisir et à nouer leurs cravates (hors : mariages, Bar Mitzvah, entretien d’embauche ou contexte professionnel où il faut rentrer dans le rôle…) dans les plus belles soies doublées ou non. De la même façon que de posséder du beau mobilier d’intérieur design, une belle automobile ou montre, on peut aussi exprimer son « statut » (si c’est l’objectif pour certains) et goût pour les belles choses en portant des pièces artisanales qui ont une âme et qui vous procureront du plaisir personnel à chaque port.

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Veste bespoke en tweed Sartoria Crimi avec chemise et cravate Butticé.

Subir ou prendre plaisir à porter une cravate

Porter une cravate pour porter une cravate n’a aucun intérêt : nous vous donnons raison. Vous préféreriez sans doute traÎner dans l’uniforme (uniformisation = commun = être pareil au troupeau…) d’une personne quelconque : le jean, t-shirt et baskets ? Personne ne veut ressembler à une personne quelconque. À tort on pense qu’on est plus à l’aise dans un jean que dans un costumeOn ne peut pas prendre du plaisir en portant ce type de vêtement ou d’accessoire : on le subit car obligatoire et on vous percevra mal à l’aise avec car vous ne le posséderez pas avec votre personnalité ! Souvent quand on le subit le port de la cravate, tout comme le costume on le subit car on ne s’y sent pas bien :

  • Pas confortable, engoncé, serré, large
  • Pas à son avantage, mal coupé, dans des matières cheap
  • Pas sexy, pas désirable et désiré, pas en confiance avec soi-même

D’où l’importance de choisir son costume ou sa cravate et non pas prendre le premier prix en se disant que c’est pour le travail. Justement, vous travaillez logiquement cinq jours sur sept ! C’est de votre image et de votre « deuxième maison que vous occupez au quotidien » dont il s’agit ! Ici il est question de vous démarquer par la qualité d’une cravate sophistiquée et raffinée mais avec beaucoup plus de personnalité qu’une cravate quelconque.  Pourtant porter une cravate que vous aurez choisi pour sa qualité de confection et de construction, sa légèreté et son motif de tissage (jacquard ou d’imprimé) vous permettra de vous distinguer de ce collègue à la machine à café qui porte cette seule et unique cravate industrielle sinistre violette à motifs douteux (souvent étriquée) en polyester qu’il doit passer déjà nouée autour du coup comme la corde d’un pendu. Porter une jolie cravate roulotée à la main qui flottera de façon nonchalante durant vos déplacements du bureau au bistrot pour le déjeuner vous procurera plus de plaisir que vous ne pouvez l’imaginer ! Oui, vous vous sentirez élégant et vous prendrez enfin plaisir à la nouer afin d’obtenir le plus petit noeud avec une très belle goûte (car la grandeur du noeud n’affirmera pas votre virilité, détrompez vous ! Et puis il mettra en évidence votre visage et non pas votre noeud pâteux de Commercial du mois Century 21… Appréciation personnelle de ndlr) ! Oui encore une fois ici il est question de proportions, d’équilibre, d’harmonie et de différentiation : aussi par le noeud de cravate. En effet, n’avez vous jamais observé toutes ces personnes ne prenant pas de plaisir à porter la cravate, souvent ils ne savent pas la porter, la nouer (avec des gros noeuds assez grossiers) et on ressent qu’ils n’aiment pas la porter pour les raisons décrites plus haut dans l’article. Choisir si vous allez porter votre cravate avec le petit pan de tissu en soie italienne plus long que le grand, choisir de porter une cravate en tricot de soie, choisir de porter une cravate en soie imprimée ou une cravate en tissage jacquard à motifs ou à rayures club… Finalement vous vous rendrez compte qu’il existe une infinité de possibilité pour ne pas faire comme les autres et de ne pas ressembler à tout le monde (à moins que ce ne soit votre objectif ? Je pense que personne ne voudrait passer pour un anonyme) vous permettant de vous distinguer pour ne pas se confondre.

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Chemise et cravate Butticé.

Power suit et power cravate

On parle souvent de power suit.

Quoi vous ne voyez pas ? Le dicton dit que l’habit ne fait pas le moine dans le monde bisounours : oui ! Malheureusement je me répète mais la réalité est tout autre et ce n’est pas moi qui le dit. Je l’ai lu dans un bouquin de vente (au hasard, dans un bouquin sur la vente et techniques de persuasion écrit par Jordan Belfort l’auteur du best seller le Loup de Wall Street) et vécu directement ou indirectement… Quelqu’un qui vous recevrait avec une apparence négligée, mal rasé, les pellicules sur sa chemise, les ongles noirs ou rongés, les chaussures mal entretenues, vous donnera probablement une moins bonne impression et vous inspirera moins confiance que quelqu’un de soigné habillé de façon élégante ? Entrez dans le hall du Ritz habillé comme un junkie ou comme un rappeur (sauf si vous êtes Kanye West, mais vous n’êtes pas Kanye West sauf preuve du contraire) dix personnes vont vous tomber dessus pour vous demander : « on peut vous aider ? ». Si l’on traduit, cette phrase signifie poliment que faites-vous ici, vous êtes vous perdu ? Entrez cette fois-ci habillé avec une belle veste, une paire de mocassins soignés vous pourrez vous balader dans le couloir menant au Bar Hemingway ou bien simplement faire une pause technique dans les luxueux WC du Palace sans que personne ne vous demande quoi que ce soit.

Le power suit c’est la métaphore visuelle (qui peut leurrer, j’en conviens !) c’est le costume de pouvoir à l’intersection de l’audace et du conservatisme (des codes établis par la dite « haute société »). Le power suit renvoie une image rassurante et de pouvoir de son propriétaire. A l’image de Gordon Gekko dans le film Wall Street, Steve Mc Queen dans l‘Affaire Thomas Crown, les Affranchis de Martin Scorsese ou comment ne pas citer 007 alias James Bond toujours tiré à quatre épingles ? Des hommes qui ont du charisme et de la présence certes mais ces qualités sont accentuées par le choix de leurs tenues vestimentaires.

J’ai découvert récemment que l’une des professions qui dépensait le plus en costumes était la profession des avocats. En effet les avocats sont souvent tirés à quatre épingles car en plus d’aimer s’habiller ils utilisent leur apparence comme instrument de travail afin d’intimider la partie adverse avec leur élégance vestimentaire.

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Vous me suivez ?

Il est de même avec la cravate, une cravate roulotée main, réalisée à Naples avec la bonne largeur, longueur, dans la bonne matière, couleur, print, tissage etc… Peut vraiment faire la différence dans votre quotidien. On a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne impression et le vêtement fait partie de cette équation. Le power suit et la power cravate sont en somme une sorte d’armure de chevaliers des temps modernes : pourquoi croyez-vous que Mark Zuckerberg devant la commission de juges porte un costume et une cravate ?

Si vous fantasmez devant l’apparence de ces icônes séduisantes du cinéma et dans la vie (on connait tous ces personnes à qui l’on fait tout le temps des compliments sur leurs tenues : qui n’aimerait pas recevoir ce type de compliment ?) il faut changer vos habitudes vestimentaires en étant plus regardant quant’à la qualité du vêtement avec une certaine forme de discipline. Connaitre la valeur, le temps de fabrication d’un beau produit vous fera plus réfléchir avant de l’acheter mais surtout il vous procurera bien plus de plaisir à ressortir de votre garde-robe même dix ans après car cette pièce vous l’avez désirée. C’est aussi l’opportunité d’exprimer votre personnalité par cette extension de vous même au travers  de l’accessoire qu’est la cravate. 

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Costume croisé Hartwood avec chemise et cravate Butticé.

Comment nouer sa cravate ? D’une seule façon : le noeud « simple » !

Je suis persuadé que le noeud de cravate en dit beaucoup sur la personne si il est :

  • soigné
  • précis
  • ponctuel
  • régulier
  • rigoureux
  • professionnel etc…

Ce qui est certain c’est que dans notre société quelqu’un se présentant en costume cravate dégagera plus facilement un sentiment de confiance que quelqu’un en sweat-shirt capuche, pantalon baggy avec slip apparent logotypé (évidemment faisons preuve de bon sens, un plombier ne se présentera pas chez vous en costume trois pièces). Personnellement je vais au plus simple et à mon humble avis, le plus élégant des noeuds de cravate étant le noeud simple :

  • asymétrique
  • équilibrée
  • harmonieux avec sa goutte
  • ajustable et modelable par sa taille en fonction de la pression que vous exercerez en tirant le grand pan vers le bas dans la phase finale d’ajustement de la cravate.
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Costume bespoke Sartoria Crimi porté avec chemise et cravate Butticé.

Nouer sa cravate en moins de trente secondes

  1. La cravate positionnée sur le col de votre chemise relevé, superposez le grand pan de la cravate sur votre petit pan de cravate.superposition-grand-pan-cravate-petit-pan
  2. Faites un tour complet avec le grand pan de votre cravate en pressant fermement le petit pan de cravate.tour-complet-grand-pan-cravate
  3. Passez le grand pan de cravate en dessous du tour de col de chemise réalisé par votre cravate.passage-grand-pan-cravate-dessous-tour-col-chemise
  4. Enfilez le grand pan de soie de votre cravate dans la boucle triangulaire qui constituera votre noeud de cravate final.boucle-noeud-cravate
  5. Tirez sur le grand pan de cravate vers le bas.tirer-grand-pan-cravate
  6. Ajustez votre noeud de cravate avec vos doigts afin de former la plus jolie goutte (fighetta en italien = petite chatte… ndlr).former-goutte-noeud-cravate
  7. Afin de de donner du volume au drapé de votre cravate, positionnez votre grand pan de cravate légèrement en biais et faites ressortir en superposant (ou non) le petit pan ce qui donnera à la mise une touche dynamique qui sera remarquée.superposition-grand-pan-cravate-volume
  8. Voilà ! Vous avez un noeud de cravate : élégant, personnalisé, raffiné et sophistiqué… A ce stade vous prendrez du plaisir à nouer chaque matin vos plus belles cravates.noeud-cravate

 

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Comment ranger une garde-robe pour homme et pour toujours ?

Aujourd’hui je vais vous donner plus que des conseils de stylisme qui vont vous réconcilier avec votre armoire, vos looks, votre image, la planète, votre banquier…

Après avoir visité les plus belles manufactures, ateliers de tailleurs, bottiers, chemisiers, cravatiers, maroquiniers, aux quatre coins de l’Italie, Paris, Londres… j’ai découvert la mode et l’élégance masculine sous toutes ses coutures…

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Atelier Kiton à Naples.

Depuis un an environ j’ai travaillé sur la conception de ma propre marque de vêtements pour homme : Butticé. Le projet s’est concrétisé en juin 2020 (à la sortie du premier déconfinement). Butticé c’est une marque de vêtements pour hommes, pensée à Paris et fabriquée à Naples, qui redonne de la valeur au temps. De petites quantités de produits faits à la main minutieusement : ce qu’il faut et comme il faut pour ne pas polluer votre garde-robe. Moins de vêtements et plus de style en somme !

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Votre humble serviteur (en charentaises La Halle aux Chaussures : oui) : Stéphane Butticé .

J’ai très vite aimé composer des tenues et des looks pour des amis en allant chez eux, ou au travers du Magazine gentlemanchemistry.com , pour leur prouver que tout était déjà présent, déjà acheté, déjà dans leurs dressings, plié ou suspendu ! Et que ça ne servait pas à grand chose de continuer à acheter pour encombrer encore plus leurs étagères et finalement, ne jamais réussir à résoudre cette équation à plusieurs inconnues : comment se fait-il que plus j’achète, moins j’ai de choses à me mettre ? C’est vrai ça ! Et franchement, ce constat on l’a tous fait un jour (moi le premier !) !

Je me suis donc fixé pour mission de vous aider à y voir plus clair. Parce que pour tout un tas de raisons il est temps d’arrêter cette surconsommation de vêtements. Attention ! On s’habillera toujours, je suis d’ailleurs là pour cela !

Habillons-nous de façon raisonnée, raisonnable et avec style ! Portons d’abord nos propres vêtements, investissons dans des pièces qui dureront longtemps, de belle qualité, dont on prendra soin parce qu’on en connaîtra la valeur, et qui seront encore plus belles quand elles vieilliront avec vous et qui feront partie de vous sans jamais avoir l’air d’être déguisé !

Tournons-nous aussi vers le vintage, vestiaire de famille (grands-parents, parents) : cette veste, ce manteau… un petit tour chez le retoucheur et l’affaire est dans le sac !

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Loden (Sälko) récupéré dans la maison de campagne de mon grand-père (sur une vingtaine le seul à ma taille).

J’aimerais aussi qu’on retrouve le plaisir d’ouvrir son placard et d’être excité à l’idée de se composer un super look. Un look dans lequel vous allez vous sentir beau, bien, vous ! Et pas ce look que vous avez vu sur instagram sur quelqu’un d’autre qui n’est pas vous et qui souvent est plus mince, plus jeune, plus riche… Plus filtré aussi !

J’aimerais enfin que vous économisiez tous ces petits achats futiles, compulsifs, qui ne servent à rien, effectués entre midi et deux au pied du bureau ou le soir bien calé dans son lit, ordinateur sur les genoux et cb dans la main. Je vous vois !

Mettez cet argent de côté dans votre tête ! Chaque fois que vous voyez une pièce pas chère, jolie, que vous n’avez pas dans cette couleur…on connaît les arguments ! Empêchez-vous d’acheter et notez cette somme virtuelle sur un petit papier dans votre téléphone ou, pourquoi pas, les verser sur un compte à part. Et offrez-vous « une vraie belle pièce » de temps en temps avec cet argent, certes un peu plus cher ! Mais que vous serez sûrs de porter souvent parce que vous l’avez repérée, réfléchie et économisée… Vous avez retrouvé le plaisir de vous l’offrir enfin !

N’oubliez pas aussi de vous poser toujours ces 3 questions cruciales avant chaque achat :

  • avec quoi je le porte ?
  • à quelle occasion ?
  • ne l’ai-je pas déjà ou similaire ?

Vous devriez aussi poser pas mal de trucs ou abandonner pas mal de paniers d’e-shops ! Ce qui n’est pas mal ma spécialité ! Je remplie pas mal de paniers d’e-shop et je n’achète jamais rien ! Et finalement, c’est comme si je les avais achetés dans ma tête ! Ah oui, j’oubliais ! La nuit, tous les chats sont gris, même les gueules d’anges et les mannequins ! Alors un petit conseil, ne jamais valider un panier avant de se coucher ! On dort dessus, on voit le lendemain si on en a encore envie et souvent, je vais vous dire un truc, on ne s’en souviens même plu ! Économie !

Bien dans tout cela, avant cette prise de conscience, cette volonté d’en finir avec tout cet argent mal employé. Armez-vous de courage ! On va retourner votre dressing et je vais vous apprendre à le faire !

Pourquoi votre placard crie-t-il famine alors qu’il est plein à craquer ?

Pourquoi, plus vous achetez de vêtements, moins vous avez de choses à vous mettre ? Pourquoi, chaque matin, vous manque-t-il pile poil ce pull bleu marine qui aurait fait la différence ? Pourtant, vous en avez dix autres ! Mais non, c’était ce bleu marine qu’il vous fallait et pas les dix autres ! Je connais si bien ce constat, tellement agaçant, qui peut conditionner le mood de toute une journée ! Qui peut même faire foirer une soirée ! Bon, ok, on ne sort plus du tout, mais rassurez-vous ! Ça arrivera bien un jour !

Bref, je connais si bien ce problème du placard qui déborde de rien du tout  – ou de tout et de rien d’ailleurs, ça marche dans les deux sens – qu’un beau matin, je me suis dit qu’il fallait que je fasse un peu de psychologie de placard. Que je me mette en face de lui et que j’essaye de comprendre ce qui n’allait pas entre nous. Pourquoi en étions-nous arrivés à ce degré de frustration et de lassitude ? Et figurez-vous que j’ai très vite trouvé la source de notre incompréhension mutuelle : il était trop plein c’est tout ! Plein « de merdouilles » qui me rappelaient que je n’avais plus le corps de mes vingt ans, plein de vêtements dépareillés que je n’arrivais plus à associer, aussi plein de tout ça qu’aussi vide de sens et de praticité. Il était temps de trier de décider de balancer, de désencombrer, de faire place nette, de l’aérer pour faire de lui un petit havre de paix bienveillant et fonctionnel pour que chaque jour je retrouve le goût de m’habiller sans rouspéter !

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Les bons vieux basiques intemporels : un blazer bleu (Maison Pen), un pantalon bleu (Byblos), une chemise bleue ciel et cravate imprimée (Butticé) un paire de mocassins noirs (Bass & Co.) et vous ne serez jamais hors contexte. Oui mais faites un effort en investissant dans du très beau : quand la qualité reste le prix s’oublie.

C’est parti ! Je vais partager avec vous ma méthode !

On va commencer par affronter cette avalanche de chiffons qui va vous tomber dessus.

S’installer confortablement

1ère étape, on se sert un Negroni, un verre de rouge, une tasse de café, de ce qui vous fait plaisir pour vous mettre à l’aise! Vous allez essayer tous vos vêtements et pour être sûr que vous vous sentez beau dedans, il ne faut pas avoir une tête de déterré (disons que ça biaise le résultat).

Prenez aussi de quoi faire la poussière, car le projet c’est de vider intégralement son placard. Et vous allez en bouger de la poussière !

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Vous l’aurez deviné, mon cocktail préféré : le « Negroni » du Harry’s Bar.

Face à votre pile de vêtements l’armoire vidée

Vous êtes enfin face à votre penderie complètement vide et en principe selon son contenu une colline, une montagne, un Éverest de vêtements vous attend (la plupart du temps sur votre lit). Ça peut sembler impressionnant mais ça va aller !

Les essayages de chaque pièce

Vous allez tout essayer ! Tout, pas de flemme ! On se met face au miroir et on reste objectif ! Les questions à se poser sont simples et sans détours ! On ne réfléchit pas mille ans :

  • ça me va ?
  • ça me plaît ?
  • je le porte souvent ? Combien de fois sur une année ?
  • ça ne me va plus mais ça m’ira un jour ?
  • je ne le porte plus mais j’y tiens ?

Je garde 

  • je ne suis pas prêt de m’en séparer !

On met de côté

  • c’est troué, tâché, démodé, plus à ma taille !

Je m’en sépare

Les trois tas : Je garde, on met de côté, je m’en sépare

Vous voici enfin avec ces trois tas : Je garde, je mets de côté, je m’en sépare

Surtout ne jamais jeter !

  • On donne : amis, entourage, associations à condition que ça soit nickel et portable
  • Le recyclage : vêtements irrécupérables, containers, etc…
  • L’upcycling : comment faire du neuf avec du vieux… Resserrer un jean, rajouter des boutons dorés à cette veste, …
  • Revente en ligne : Vinted, Le Bon Coin, Vulpilist, Dépôt Vente…

Vous y voyez déjà plus clair ! Il est temps de ranger ce que vous avez décidé de garder.

Idéalement on range par saison car il n’y a rien de plus embêtant que de voir ce costume en lin que vous rêveriez de porter pour les apéros en terrasse au soleil l’été au mois de décembre. Rangez tout ce qui n’est pas de saison au dessus de l’armoire ou en dessous du lit, là où ce n’est pas accessible.

Le vêtement que l’on plie

Devant vous, des piles de chemises, de pulls, de jeans : ce qui se plie.

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Les vêtements que l’on suspend

On suspend : les manteaux, les blousons, les vestes, les costumes.

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Uniformisation des cintres

Cintres en tissu plats

Dans un monde parfait les cintres seraient tous les mêmes : j’ai opté pour des cintres en tissus Leroy Merlin pour les chemises et petites vestes de sport en nylon, Barbour International d’été, etc….

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Cintres en bois bombés

Cintres en bois bombés pour les vestes (l’idéal serait, si vous en avez la place, ceux qui épousent les épaules de vos vestes pour ne pas les déformer – mais plus épais : j’avais essayé mais impossible d’en mettre un dans chaque veste et chaque costume) – ça évite également les enchevêtrements sur des cintres de formes irrégulières.

Le top : avoir un dressing sur mesure (comme ces influenceurs qui ont des propriétés en Bourgogne) et des cintres en cèdre Toscanini (ndlr).

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Un cintre pour chaque pièce vs une tenue par cintre

Ne composez pas vos tenues sur un même cintre. Au contraire, dépareillez le tout ! Il faut que visuellement, vous puissiez tirer des traits devant les vêtements devant vous. Cette veste avec ce pantalon à pinces et cette chemise iraient bien ensemble, je n’y avais pas pensé. Les chaussures aussi doivent être triées aussi selon la même logique. Bien visibles, qu’elles soient en boîtes ou qu’elles soient sorties. À ce moment-là, vous devriez avoir un placard clair, net et lisible. Une garde-robe accueillante qui ne demande qu’à être mixed-and-matched.

Il ne vous reste plus qu’à identifier ce qu’il lui manque pour frôler la perfection. Prenez un petit papier et un stylo : notez chaque matin ce qu’il vous manque cruellement. Mais ne vous précipitez pas pour encore acheter. Si certaines pièces reviennent c’est qu’il vous les faut absolument.Les pièces vestimentaires basiques indispensables pour homme

Quelque soit la tendance du moment, il existe des basiques qui sont à la mode depuis des décennies et qui le resteront pour les siècles des siècles :

  • Alain Delon et son trench dans le Samouraï

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  • Miles Davis et et sa OBCD shirt (Oxfor Cloth Button Down Shirt = Chemise à col boutonné)

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  • Cary Grant et ses pantalons taille haute à peinces

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  • John F. Kennedy et son blouson flight jacket

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  • Le Prince Charles et son costume croisé en prince-de-galles

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  • Humphrey Bogart et son chapeau en feutre de castor dans Casablanca

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  • Steve Mc Queen et son blouson G9 Baracuta

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  • Serge Gainsbourg et sa veste à rayures tennis

 

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  • Pablo Picasso et sa marinière

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  • Ralph Lauren et sa chemise en denim western à boutons pressions

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Tout ça est encore d’actualité !

Posséder une garde-robe de basiques, c’est comme avoir les bons ingrédients dans son frigo pour préparer de bons petits plats en toutes circonstances. Un paquet de pâtes, de l’huile d’olive, du basilic, des tomates… C’est l’équivalent d’un jean bien coupé (SuperStitch), d’une belle chemise napolitaine (Butticé), d’une jolie veste (Sartoria Ripense) et un beau pull en cashmere 6 fils (ou plus)…

Investir dans de beaux basiques, y mettre le prix, en prendre soin, c’est le pari gagné d’avance d’avoir une garde-robe facile à vivre que l’on viendra pimenter au gré des modes et des saisons. C’est redonner aussi du sens à ses achats, redonner de la valeur au temps, arrêter de se polluer les idées avec la tendance qui change d’avis comme de chaussettes… Et dont les injonctions contradictoires ne peuvent être suivies que par une poignée de professionnels de la mode pointus et avec les moyens.

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Une veste en tweed (Sartoria Ripense), une chemise (Butticé), un jean blanc (SuperStitch) et une ceinture western (Silver Ostrich), des mocassins en suède (Fairmount) et des chaussettes blanches (Mes Chaussettes Rouges). En plus le béret basque (Laulhère) et les lunettes de soleil (Ateliers Baudin).

Dans quoi investir pour être sûr de ne pas se tromper ?

La liste est assez simple et chacun y trouvera son compte. Que ce soit sa morphologie, son âge et son train de vie. Car, que l’on habite à la campagne ou en ville, avoir un joli blazer bleu marine à dégainer dès qu’une occasion se présente, ça reste super utile me diriez-vous ?

Quelles questions se poser quand on achète de nouveaux vêtements ?

  • Vont-elles se marier avec ce que je possède déjà dans ma garde-robe ?
  • Vont-elles se démoder ?
  • Vais-je m’en lasser ?
  • Pourrais-je les mettre dans 10 ans ?

Si je peux répondre de façon positive à chacune de ces questions, je sais que je rentabiliserai très vite mon achat car :

  • il durera dans le temps
  • il me procurera du plaisir personnel en le portant

Je me suis appliqué cette méthode de consommation depuis maintenant 2009. Oui, je pourrais retracer pièce par pièce tout ce qui compose mon dressing actuellement.

Qu’il y a-t-il dans ma garde-robe ?

Les t-shirt :

Cols ronds, à poches, en 100% coton, de chez American Apparel et d’ailleurs, Hanes, Fruits of the Loom etc… Dans les tons unis : bleus, gris, blancs… Ils vous seront utiles à porter l’hiver sous vos pulls et l’été rentrés dans un jean taille haute avec une veste par exemple façon Giorgio Armani 80’s.

Les jeans :

Le pantalon le plus facile à assortir. Tout le monde devrait posséder un jean en 100% coton. Un jean basique, sans trous ni délavages chelous, coupe droite et taille haute avec une longueur embrassant le talon de votre chaussure. Personnellement, je possède des jeans taille haute façon Levi’s 501 que j’ai encore aujourd’hui et que je porte avec grand plaisir de feu American Apparel quand ils avaient plus de 5 boutiques à Paris (j’y ai travaillé une petite année avant de créer gentlemanchemistry.com . Oui, le job alimentaire à la sortie de mes études !). Un Levi’s Big E Japan acheté chez AW Cooper et mon petit dernier un jean blanc SuperStitch dont je suis très content.

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Levi’s Big E trouvé chez notre ami Max Geminiani de la boutique AW Cooper.

Les Pantalons :

Des chinos en coton bleus et écrus pour les pantalons achetés chez Gant. Puis les pantalons gris en toile de laine ou flanelle

Les Chaussures :

J’ai commencé par acheter ma première belle paire de souliers à lacets marrons clair de chez Alexis Lafont de Caulaincourt Paris (que j’ai par la suite revendues, car les goûts évoluent et que je ne porte quasiment plus que des mocassins anglais ou américains dans les tons marrons foncés ou noirs). Très vite, je me suis rué sur des desert boots et mocassins chez Salvatore Ferragamo, des derby’s de chez Fratelli Rossetti et Bally pour enfin m’arrêter sur des souliers britanniques et américains comme :

  • Crockett & Jones
  • Church’s
  • Alden
  • Sanders
  • Bass & Co
  • Plus récemment, j’ai craqué pour une paire de boots Barbanera et cette paire de chaussures à boucles dans la même peau en veau velours chocolat que je porte très volontiers (avec les ceintures Silver Ostrich de la même couleur de suède chocolat).

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Les Chemises :

Toujours de la Maison Breuer, des chemises à col boutonné en coton à différents motifs : rayures, vichy, unies… Venaient compléter mon petit stock de chemises accumulé précédemment par des emplettes chez Polo Ralph Lauren… Vous voyez où je veux en venir ? J’avais déjà une base solide pour pouvoir me permettre une rotation sur la semaine en portant une chemise différente par jour. Investissez dans une belle chemise blanche et bleu ciel unie (en coton et lin Butticé, par exemple) à porter aussi bien en été qu’en hiver, qui ne se démodera jamais sans détails bizarres.

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Les pulls :

Mes premiers beaux pulls à cols ronds et cols v étaient des pulls en cashmere et en laine merinos de chez Breuer et Ralph Lauren dans les tons bleus, marrons, écrus et blancs. Puis ont suivi les cols roulés bleu en lambswool de chez Al Bazar et en cashmere bleu, gris foncé et moyen, bordeaux de chez Uniqlo ainsi que les cardigans de la même enseigne, le gros col châle William Lockie de la boutique Comptoir des Chemises (comme celui que portait Steve Mc Queen) et le col rond framboise en shetland shaggy dog Jamieson’s (de chez Beige Habilleur).

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Les Vestes :

En ce qui concerne les vestes ? J’avais des très belles vestes non doublées en tweed à motifs pied de poule et à chevrons beiges Breuer mais aussi des vestes en tweed à motifs prince de galles de chez Ralph Lauren ou bien des slack jackets de J-Keydge pour Club Argentina. Puis le blazer bleu que vous pourrez porter avec un pull en cashmere et des baskets ou avec ce pantalon en flanelle gris et ce mocassin noir. Le soir avec une belle chemise blanche qui lui donnera tout de suite un côté chic, habillé et intemporel. Un look pour tous les jours !

Stéphane Butticé en veste en tweed et pantalon blanc Sartoria Ripense et boots Sanders par Beige Habilleur.
Veste sur-mesure Sartoria Ripense.

Les costumes :

Bleu uni et gris uni en 100% laine dans une belle toile de laine ou super 130’s selon les goûts dans un poids entre 260gr et 310gr de façon à pouvoir le porter d’été comme d’hiver. Puis vous pourrez vous amuser à descendre sur du 230gr pour l’été et du 420gr pour l’hiver quand vous aurez votre socle solide de costumes basiques. Puis le costume à rayure craie bleu et gris.

Stéphane Butticé en costume croisé en flanelle à rayures tennis l'Officine Paris, mocassins Wejuns Bass & Co et ceinture western AW Cooper

Les Blousons :

Du Breuer en flanelle déperlante storm system by Loro Piana et ce très beau blouson en daim Ralph Lauren.

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Blouson en daim Polo Ralph Lauren.

Les Imperméables :

Faute d’avoir trouvé un imperméable à ma taille chez mon grand-père, j’ai fait un petit tour aux Puces de Saint-Ouen pour me procurer cet imperméable Burberry’s.

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Imperméable Burberry’s.

Les Pardessus :

Vous pouvez être habillé comme un sac mais si vous portez un beau manteau vous aurez quand même de l’allure ! Il est important de bien prendre soin de choisir le beau manteau ! Toujours chez mon grand-père, après avoir vidé un placard d’une dizaine de Loden et vestes de chasse (où j’ai également trouvé un vieux permis de chasse appartenant à mon grand-père), j’ai trouvé le graal : ce Loden de la marque autrichienne Sälko dans ma taille ! Plus tard, au Salon du Vintage du carreau du Temple à Paris, ce manteau à motif chevron avec manches raglan, ample et long (en dessous du genou comme j’aime porter un manteau de Monsieur) et s’ensuit ce manteau ceinturé en poil de chameau Holland & Sherry de chez Tagliatore (en commande spéciale fait par mon ami Pino Lerario pour moi) et cette trouvaille dans une boutique de vintage à Naples où je me suis offert ce magnifique manteau ceinturé à chevrons au look résolument 80’s

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Pardessus manches raglan vintage.

Le Barbour :

Selon moi, il ne devrait jamais manquer un Barbour Beaufort (classique long avec poches zippées dans le dos pour les prises de chasse ou fusils), Bedale (une sorte de blouson avec bordcote sur les manches), Liddesdale (la veste d’équitation qui peut vite faire BCBG cul-cul-la-praline si on ne la maîtrise pas) ou l’international (j’en possède une d’été façon K-way très belle) dans la garde-robe d’un homme ! Pour plusieurs raisons :

  • le vêtement est très pratique entre deux saisons.
  • En ville comme à la campagne
  • À porter avec un costume, avec un col roulé, en jean
  • Pièce élégante sans être trop habillée
  • Solide et fiable, un investissement pour la vie. Les propriétaires de Barbour préfèrent faire réparer les leurs plutôt que d’en acheter de nouveaux.
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Barbour Bedale.

Les Accessoires :

  • Cravates :

    J’ai eu entre mes mains (et nouées autour de mon cou) les plus belles cravates d’Italie : tout a commencé avec mon mon ex-compagne qui m’offrait cette très belle cravate bleue nuit en tricot de la Maison Breuer dont je dispose toujours (que vous pouvez glisser dans une chaussure enroulée façon limace dans votre trolley lorsque vous voyagez). Avec celle-ci, pas d’excuses, pas de faute de goût ! Elle marche pour toutes les occasions : du petit déjeuner, à ce déjeuner d’affaire, au cocktail le soir et pourquoi pas ce mariage au mois de Juillet à Rome… Elle mesure 159 cm environ (une bonne longueur le standard étant pour noeud simple et les deux pans à la même longueur s’arrêtant au niveau de la ceinture de 150 cm pour une taille comme la mienne de 1,84 m) et de 7 cm de largeur (qui, pour une tricot, est une cravate de bonhomme car, habituellement, les largeurs plus communes sont de 6 cm : les détails changent le tout). Ensuite arrivaient les cravates ultra raffinées de chez Petronius à Milan, la légèreté des âmes de cravate du sud de chez Calabrese et Francesco Marino et puis ensuite les cravates sartoriales Butticé (qui selon moi embrassent la perfection pour plusieurs raisons : tant sur la tenue du noeud, le tomber du tissu mais aussi pour les motifs imprimés et tissages jacquard hors du commun).

 

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Cravates sartoriales (Butticé).
  • Ceintures :

    Ma première belle ceinture, c’est cette ceinture tressée de 3cm de largeur, achetée au Bon Marché de mémoire pour 60€ (marque Amboise Paris pour Balthasar – section homme du Bon Marché). Le seul hic, la boucle dorée était rectangulaire. Pas de problème ! J’ai trouvé la solution : je suis allé chez Losco, à Paris, pour acheter une boucle dorée arrondie et la faire remplacer. Ensuite, je suis allé chez mon ami Max Geminiani de la boutique AW Cooper des puces de Saint-Ouen pour y acheter trois modèles de ceintures western assez atypiques : une ceinture western fine noire à boucle argentée qui donne un twist aux tenues les plus formelles (et même en costume), une ceinture western marron foncé avec boucle en forme de coquillage très belle et celle marron clair que je porte moins dernièrement (les cuirs marron foncés en souliers et ceintures, je les délaisse peu à peu… les goûts évoluent !). Puis s’ensuivent, ces dernières années, l’achat de deux ceintures western de la marque de notre ami Pietro Gialdini avec Silve Ostrich, deux ceintures western en veau velours chocolat qui se marient avec quasiment la totalité des pièces de ma garde-robe.

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Ceinture Silver Ostrich.
  • Chapeaux et casquettes :

Mes premières casquettes je les avais achetés chez Borsalino à Venise une en pied de poule en tweed dans des tons automnaux clairs et l’autre en velours côtelé marron – puis suivront les casquettes gatsby de chez Bates (dont une perdue en coursant un bus – elles est tombée de ma poche… Car je les plie en deux, ce qui est assez pratique). Ensuite les feutres en poil de castor de la boutique les Canotiers du Marais (toujours Borsalino mais aussi Stetson). Puis ce sublime feutre sur mesure de chez Pauline Brosset. L’été dernier je me suis offert un Stetson western made in USA et pour cet hivers j’ai osé le béret basque Laulhère que je ne quitte plus !

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Fedora en feutre de castor sur mesure Pauline Brosset.
  • Echarpes :

J’adore nouer autour du cou en fonction de la teinte de mon blouson, manteau, imperméable, coupe vent… Une écharpe tubulaire en soie à motif imprimée (j’en ai perdu deux : une Breuer oubliée dans un taxi et l’autre cette Boivin sur-mesure qui a glissée de mon coup lors d’une virée en Vespa dans les rues de Paris) pour l’été, toujours très élégante portée croisé (un pan sur l’autre simplement) rentrée dans la chemise ou sortie. Puis les laines à motifs ethniques de chez Breuer en mi-saison. L’hiver avec mes pardessus je prends un grand plaisir à nouer ces deux écharpes dans les tons marrons et beige en cashemere de chez Calabrese ou avec ma peau lainée cette écharpe en laine à motif tartan écossais offerte par Antonio Rossi à Naples.

  • Gants : 

Ma première belle paire de gants était en cerf marron foncés de Maison Fabre ensuite s’alternait toute une série de gants de conduite pour l’été en pécari ou en maille et pour l’hiver cette paire jaune de chez nos amis de chez Omega Guanti à Naples mais aussi d’une paire Agnelle (qui étaient auparavant doublées en cachemire – j’ai enlevé la doublure qui foutait le camp).

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  • Lunettes : 

J’ai une très belle collection de lunettes de vue : Lozza vintage (ayant appartenues à mon père), Oliver Peoples, Persol

Mais aussi de solaires : Persol vintage (ayant appartenues à mon père), Ottica Spiezia, Lafont et les dernières Ateliers Baudin (sans doute mes préférées)…

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Lunettes de soleil en corne de buffle sur mesure Ateliers Baudin.
  • Parapluies :

Une seule maison à retenir : Francesco Maglia. Ce ne sont pas des parapluies mais des objets d’art qui vous protègent de la pluie quand vous vous souvenez de prendre votre parapluie.

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Parapluie Francesco Maglia sur-mesure pour Butticé.

En gros, voici la base de ma garde-robe de 2009 à 2020… Vous n’êtes pas obligés d’investir (oui car acheter de la qualité comme je vous le démontre c’est un investissement dans le temps) dans toutes ces pièces en même temps, une garde-robe se fait au fil du temps ! Et surtout, pensez à en prendre soin. Lavez quand c’est nécessaire : costumes, vestes, pantalons et pulls. Les sous-vêtements et chemises tous les jours. Ne portez pas plus d’un jour de suite le même costume, pantalon ou paire de souliers ! Il faut laisser reposer les vêtements afin de limiter leur usure et de les faire durer dans le temps. Les pulls, lavez-les vraiment si c’est nécessaire, lavez-les avec un programme laine ; du shampoing pour bébés fera l’affaire, séchez-les à plats dans une serviette de bain.

A vous de jouer : à vos sacs poubelles, piles de vêtements, partez ! Et vive leMix & Match !

Stéphane

Découvrez la Marque du Magazine Gentleman Chemistry :

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Arcuri Cravatte, les plus belles cravates sartoriales de Calabre (et peut être d’Italie)

Durant mes vacances prises (in extremis), courant septembre 2020. Je me suis aventuré dans les contrées (pas si) lointaines du sud de l’Italie. Plus précisément en Calabre, au Cap (Capo Vaticano, Ricadi) avec sa majestueuse Baie des Dieux (la Baia degli Dei, rien que le nom vous fait rêver) et ses eaux turquoises. Depuis notre logement avec vue imprenable sur la mer (nous vous recommandons pour vos prochaines vacances le b&b Gallofino : allez-y de ma part), nous pouvions par ciel dégagé voir les Îles Eoliennes (Stromboli, Panarea, Lipari, Vulcano… ) ainsi que la Sicile. Durant une journée un peu nuageuse à défaut de nous être baignés dans la piscine naturelle qu’est la plage de Tropea ou bien Parghelia… Nous nous sommes aventurés dans les terres, plus précisément dans les collines, les montagnes (la chaine des Apennins) pour aller à la rencontre de Franco Arcuri, fondateur de la manufacture de cravates Arcuri Cravatte située au 67, Via Mazzini à San Mango D’Aquino.

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Vue du Santuario di Santa Maria dell’Isola a Tropea, Capo Vaticano
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Vue depuis la baie de Capo Vaticano avec ses « fichi d’India » typiques du sud de l’Italie
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L’eau turquoise de Tropea Beach
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Vue depuis le bateau de la plage de Tropea Beach et son centre historique

Franco Arcuri

Nous sommes reçus par Franco Arcuri (classe 1961) avec qui nous partageons un superbe repas dans ce restaurant de la petite bourgade de 2000 habitants qu’est San Mango D’Aquino. Franco Arcuri nous raconte son parcours. Avant de créer la Arcuri srl, il était expert comptable dans un cabinet dont il était le co-fondateur, ce qui lui vaut une rigueur chirurgicale dans son travail que n’ont pas ses autres collègues. Depuis toujours, Franco Arcuri croit dur comme fer dans le bien-être que peut procurer le plaisir de porter un beau vêtement bien fait, depuis le contact avec la peau du tissu mais aussi des volumes et couleurs. Pour cette raison, avec sa femme et ses connaissances techniques dans la couture, Franco Arcuri a eu envie de créer l’entreprise de ses rêves, l’Arcuri srl, en créant l’atelier de production de l’accessoire qui sublime les tenues vestimentaires masculines : la cravate artisanale.

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Franco Arcuri sur les marches menant à l’entrée de la Arcuri Cravatte srl

L’atelier Arcuri Cravatte srl

Franco Arcuri est ambitieux, mais il a les pieds sur terre et pas la folie des grandeurs. Petites quantités limitées (entre 150/250 cravates produites par jour) réalisées avec un souci minutieux de la qualité définissent le produit qui sort de l’atelier de cravates sartoriales Arcuri, permettant aux douze couturières de veiller à prendre le temps de contrôler rigoureusement chaque pièce produite pour qu’elle soit parfaite. Chaque cravate sartoriale est unique et réalisée rigoureusement à la main.

Choix des tissus pour réaliser une cravate artisanale cousue main : jacquards et imprimés 

Franco Arcuri dispose d’un stock de plus de 5000 rouleaux de tissus en hauteur de « lisière » de 90cm (datant pour certains de plus de 20 ans d’ancienneté) divisés en tissages jacquard (filés), imprimées en twill (inkjet ou à pochoirs) et madder vintage avec main en peau de pèche en provenance principalement de Fermo Fossai tessuti (de Ottaviano dit « Otto » Mantero Scheuten, propriétaire de Carlo Riva pour les tissus de chemises et de Fermo Fossati 1871 pour les tissus de cravates. Cette dernière, la troisième plus ancienne entreprise à produire des soies de luxe au monde fournissant des marques prestigieuses comme Siniscalchi ou Kiton…).

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Franco Arcuri en train de sortir un rouleau de tissu de ses archives de plus de 20 ans d’ancienneté
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Rouleaux tissus du stock à cravates de Franco Arcuri
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Lino Ieluzzi de la boutique Al Bazar Milan et Otto Mantero
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Tissu imprimé avec motifs renards pour cravates Arcuri
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Franco Arcuri nous présente un tissu à cravate sur une table de coupe
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Rouleaux de tissus de rowing blazers en laine à destination des cravates Arcuri
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Franco Arcuri nous présente de façon nonchalante un tissu imprimé à motifs bleus
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Tissus jacquards à destination des cravates Arcuri

Comment créer une cravate sartoriale Arcuri ?

Voici comment se décomposent les différentes étapes durant la demi-heure nécessaire dans la production d’une cravate réalisée à la main :

  1. Le traçage du dessin des tissus exclusif de première qualité (soies italiennes, laine mérinos, cashmere…) avec le patronage adéquat aux dimensions souhaitées (7,5cm ; 8cm ; 8,5cm ; 9cm) et de sa longueur (150cm ; 160cm ; 170cm) selon les marchés (en Asie plus courtes en Australie et U.S.A. plus longues…).
  2. La découpe manuelle du tissu avec les gros ciseaux de tailleur (en biais à 45 degrés et dans le sens du tissage du fil – le droit fil) et les poids servant à maintiennent les tissus jacquard ou imprimés à l’arrêt pour qu’ils ne bougent pas.

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    Découpe du tissu en soie avec les ciseaux de tailleur (on dit bien cravate sartoriale = sartoria = tailleur)
  3. La couture de l’enveloppe avec sa doublure (le triangle fermant la cravate sur le petit et sur le grand pan rigoureusement en soie).

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    Couture de l’enveloppe du grand pan avec sa doublure à la machine (l’une des seules opérations machine)
  4. La couture du passe-pan ou passant, qui dans la théorie, servirait à cacher le petit pan de la cravate (honnêtement je ne connais personne s’adonnant à la tache…).

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    Une deuxième couture machine qui intervient sur le passant de la cravate
  5. Le repassage dans les différentes étapes de montage de la cravate.

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    Repassage de la doublure du grand pan de la cravate sartoriale
  6. L’épinglage de la triplure, permettant de joindre de façon symétrique les deux pans de la cravate avant qu’elle ne soit cousue avec un fil unique passant de bout en bout de la cravate, appelée aussi l’âme de la cravate, cette petite bande gaufrée en poil de chameau ou en laine servant à donner de la tenue à la cravate (souvent dans le sud de l’Italie assez légère comme pour l’entoilage d’un costume Napolitain pour apporter plus de souplesse au vêtement).

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    Epinglage manuel de la triplure en laine de la cravate sartoriale
  7. Couture de la cravate sur toute sa longueur avec un seul et unique fil allant d’un bout à l’autre de la cravate extérieurement et intérieurement, permettant ainsi après les ports de faire revenir la cravate à sa forme initiale – le fil agi ici comme un ressort.

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    Couture de la cravate sur toute sa longueur de bout à bout
  8. Couture de l’étiquette (ou la griffe rigoureusement tissée pour une cravate digne de ce nom) cousue traditionnellement en dessous du passant ou en biais juste au dessus de l’envers de la cravate à côté de la doublure et l’étiquette de composition se cachant dans le petit pan.

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    Couture de l’étiquette Arcuri Cravatte
  9. Couture de la bride (travetto, le fameux point au crochet que l’on retrouve sur les costumes et chemises) ou bartak qui sert à arrêter et renforcer le point de couture tout en maintenant ferme les deux lambeaux de tissu l’un contre l’autre.

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    Couture du point au crochet « travetto » servant a maintenir les deux parties jointes à l’âme (triplure) de la cravate
  10. Le roulotage main (pour les cravates non doublées) plus haut de gamme et légères, étape qui consiste dans le border vers l’intérieur les deux pointes à la main proprement et de façon droite.
  11. Jusqu’à l’étape finale, le contrôle de qualité effectué par la femme de Franco, Maria Teresa Arcuri, responsable du contrôle de la qualité de chaque chaque étape de fabrication de la cravate.

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    Cravates sartoriales Arcuri soumises au contrôle qualité

La cravate Arcuri

La cravate est un accessoire distinctif permettant aux hommes de se présenter avec style. C’est une extension de la personnalité d’un individu :

  • raffinée
  • discrète
  • décidée
  • forte
  • introvertie
  • extravertie
  • ou éclectique

Elle permet de mettre en relief le caractère de chacun en s’amusant des :

  • matières
  • couleurs
  • motifs
  • imprimés 
  • ou tissages jacquards

Ce sont les détails qui feront la différence ! Porter une cravate pour porter une cravate ? Nous en convenons, autant ne pas en porter ! Chez Arcuri Cravatte, du choix du tissu, aux triplures, à la façon artisanale et le souci des détails font de la cravate « une oeuvre d’art » !

A la conquête du monde

Franco Arcuri est présent sur le marché Américain (depuis deux ans exposant au salon MRket à New-York, réunissant les acteurs majeurs du secteur de l’habillement masculin de luxe) et au Japon. L’expansion de la petite pme artisanale qui monte ne fait que commencer. Franco Arcuri souhaite intégrer à son plan de collection :

  • des lignes d’accessoires
  • des bagages
  • serviettes de plage
  • maillots de bain
  • chaussettes

Le Futur de la marque Arcuri dépendra de la volonté qu’auront ses enfants de continuer à faire rayonner le nom à travers le monde et pourquoi pas d’ouvrir une boutique monomarque Arcuri Cravatte.

La mission de Franco Arcuri

La mission de Franco Arcuri aujourd’hui, reste celle de cultiver et d’alimenter le bon goût vestimentaire en faisant la promotion de beaux accessoires masculins qui sont le cadre du tableau qu’est le costume – en portant toujours des tissus et motifs innovants.

Découvrez la Marque du Magazine Gentleman Chemistry :

 

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Cyril Arvengas, des Puces au triangle d’or

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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris avec son chien de chasse beagle Nine assi sur un scooter vespa et portant une veste en tweed Drake’s London

Aujourd’hui j’ai la chance de me trouver dans une nouvelle boutique de vêtements de luxe pour hommes située au 26, rue du Mont Thabor dans le 1er arrondissement de Paris à deux pas de la place Vendôme parallèle de la rue de Rivoli et antichambre de la rue Saint-Honoré. Cette boutique s’appelle Gabriel Paris de Cyril Arvengas.

Gabriel Paris

Ce lieu avec une âme stylisée et omniprésente dans chaque détail, ce boudoir intime, cette splendide boutique avec parquet et poutres en fer façon Tour Eiffel à la décoration soignée par son propriétaire (chaque pièce y est soigneusement chinée), propose la panoplie parfaite pour homme élégant sachant reconnaitre la qualité d’un produit à sa juste valeur, allant du:

  • costume croisé entoilé avec d’énormes revers fait à Naples par De Petrillo
  • Cyril propose une offre de vestes et costumes en demi-mesure aussi allant de 1000€ à 2500€ en fonction du choix du tissu et des finitions.
  • pardessus ceinturés de la marque japonaise Cohérence
  • chemises dans les plus beaux tissus double retors Gherardi
  • bretelles façon Gordon Gekko dans Wall Street dans les tons club Albert Thurston 
  • cravates en soie madder imprimées Drake’s London
  • chaussettes en 100% fil d’écosse unies et vanisées Palatino
  • chapeaux en feutre de castor très travaillés de Nick Fouquet
  • lunettes aux formes retro glamour chic Kirks Original
  • parapluies en bâton unique de notre Cher ami Francesco Maglia (dont nous vous avions parlé dans notre précédent reportage)

Je vais parler du maître des lieux qui nous reçoit : Cyril Arvengas, coiffant plusieurs casquette dont celle de décorateur antiquaire et flâneur épicurien. Ce bel esprit c’est illustré par sa marque créé il y a quelques années à peine, en devenant petit à petit une référence dans ce qui se fait de mieux pour homme dans la capitale.

Cyril Arvengas

Cyril Arvengas, classe 1977, ayant grandi dans le très chic seizième arrondissement de Paris. Issu d’un père fils d’Ambassadeur ayant travaillé chez Air France et Vittel et d’une mère conseillère de vente chez Dior. Le trublion était déjà très tôt fan de Jim Morrison puis ensuite de Francis Ford Coppola et Mickey Rourke… Fervent défenseur du Where is the Cool et pas pour rien très bon copain de Laurent Laporte fondateur du Magazine Where is The Cool (retrouvez son interview ici).

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La vie dans la boutique Gabriel Paris pendant un trunk show
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Costume croisé en flanelle avec chemise denim et cravate Drake’s London de la boutique pour homme de luxe Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor
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Chapeau feutre de castor Nick Fouquet sur une étagère de la boutique Maison Gabrile Paris rue du Mont Thabor
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Parapluie avec manche en cuir rouge Francesco Maglia dans la boutique de luxe pour homme Maison Gabrile Paris rue du Mont Thabor
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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris assis sur un canapé en velours vert Pierre Fray, portant une veste en tweed Drake’s London
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Chemise à rayures et pochette à motif en laine de la boutique de mode masculine Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor
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Flacons de parfum Frederic Malle sur le bureau de Cyril Arvengas de la boutique de luxe pour homme Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor Paris
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Manteau manche raglan Drake’s London dans la boutique de mode homme luxe Maison Gabriel Paris rue Mont Thabor
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Vitrine de la boutique Gabriel Paris avec un costume en motif prince de galles croisé
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Cravates Darake’s London de la boutique pour homme Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor
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Liasses te tissus Fox Brothers et Holland & Sherri pour le service demi-mesure homme de la boutique de mode masculine luxe Maison Gabriel Paris rue du Mont Thabor
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Chemise carreaux colorés de la boutique de luxe pour homme Maison Gabriel Paris rue Mont Thabor
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Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris avec son chien de chasse beagle Nine assis sur un scooter vespa et portant une veste en tweed Drake’s London

Itinéraire d’un enfant excité (et indépendant) 

Il stoppe très tôt ses études (en troisième pour tout de suite gagner sa vie) pour rebondir comme un saltimbanque sur des cours de théâtre (le Studio 34 et puis le conservatoire du neuvième arrondissement) puis de petit boulot en petit boulot, allant de la publicité (chez Hamster Productions), l’armée (à l’ECPA : Ecole des Métiers de l’Image de l’Armée) aux boutiques d’antiquaires à la vente chez Agnès B rue du Vieux Colombier, par son réseau il se retrouve à travailler dans une boutique d’antiquités rattachée à la Maison Côté Bastide (à deux pas du restaurant étoilé La Tour d’Argent) qui lui permettra d’aiguiser son oeil d’esthète pendant quatre ans pour ensuite récupérer ses locaux en y créant une boutique de vente de meubles des années quarante, cinquante et soixante-dix, … L’aventurier, dans son élan et soif de curiosité, entreprend un tour du monde avec ses économies tout en combinant une activité de décorateur d’intérieur pendant deux ans pour jeter l’ancre à Tahiti puis le Venezuela, l’Inde, le Canada et les USA… Il rentre à Paris pour travailler aux puces de Saint-Ouen pendant deux ans jusqu’à découvrir par hasard, en achetant une bague de fiançailles chez White Bird,  une offre d’emploi sur la porte de ce qui allait devenir sa future boutique rue du Mont Thabor. Il va rester dans ce lieu, appelé à l’époque Eglé Bespoke (boutique d’articles de mode masculine classique), pendant quatre ans, jusqu’à racheter les parts de son ancien propriétaire pour transformer la boutique et créer sa propre marque : Gabriel Paris. Cyril Arvengas est résolument un épicurien, n’aimant pas vivre sous l’emprise des règles à suivre mais avec le désir de casser ses codes.

J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur Apple Podcast. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! 

N’oubliez pas de partager le podcast, de le noter en laissant votre ressenti, c’est très important pour aider le podcast à émerger dans les classements en plus de le faire découvrir au plus grand nombre tout en me motivant à m’améliorer en faisant de nouveaux épisodes !

Bonne écoute,

Stéphane

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Pierre Degand, le Diable est dans les détails

Si vous nous suivez depuis nos débuts dans les colonne du Magazine Gentleman Chemistry gentlemanchemistry.com , vous n’ignorez sans doute pas notre première rencontre avec Pierre Degand (en septembre 2015).

Jeudi soir dernier sur un coup de tête nous avions eu l’idée de nous rendre à Bruxelles. Avant de plier bagage, nous avons pris la peine de contacter Pierre Degand (de façon très informelle sur whats up) pour l’inviter sur le Podcast Gentleman Chemistry. Nous savons l’homme très occupé au quotidien, nonobstant, à notre grande surprise il a très vite accepté notre invitation. En route pour Bruxelles !  

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Michèle Degand & Pierre Degand

Pierre Degand, est un homme passionné par le goût du détail dans toute chose et pour qui le mantra depuis tout petit était de se distinguer de la masse par l’excellence au détriment de la médiocrité et de l’autosatisfaction.

Pierre Degand, fonda en 1983 la Maison Degand dans ce majestueux hôtel de Maître de plus de 2000m2 (très récemment rénové datant de 1913), situé au 415 de l’avenue Louise de Bruxelles. Ce lieu unique, sans doute l’une des plus belles boutiques au monde, est couru par une clientèle avertie de connaisseurs Belges mais aussi d’étrangers à la recherche du raffinement juste, discret et jamais ostentatoire.  La Maison Degand, conseille ses hôtes avec Pierre Degand en croisade contre le faux luxe et le mauvais goût – il a su faire perdurer tradition et travail de qualité d’antan dans cet écrin servant de présentoir aux produits de luxe pour homme qu’il propose à sa clientèle.

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Stéphane

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Marc Guyot, de Versailles aux années folles

 

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Marc Guyot en train de fumer l’un de ses cigares préférés

Pour ce nouveau le podcast Gentleman Chemistry, j’ai le plaisir de vous présenter un personnage à la personnalité et au franc parler pour le moins atypique, rencontré pour la première fois en 2015. J’ai par la force des choses appris à le connaitre : dans s vision du bon goût, sa passion pour le vêtement et de sa maitrise de l’histoire du vêtements et des matières. Marc Guyot c’est aujourd’hui une boutique unique de prêt-à-porter pour homme (unique) située au 5, rue Pasquier dans le huitième arrondissement de Paris à deux pas de la Place de la Madeleine.

Itinéraire d’un passionné du vêtement masculin

Marc grandit paisiblement dans la vallée de Versailles, né d’un père policier et d’une mère employée dans la fonction publique. En 1977 à 11 ans il manifeste déjà ses premiers émois pour les vêtements… Il marquait en effet, de façon plutôt précoce de l’intérêt pour la coupe du jean Levis 501 avec son étiquette rouge et braguette à boutons qui a par la suite évoluée avec le temps mais aussi les Sperry Top-Sider et autres Vans of the wall pour la question des baskets (il ne parlait pas encore souliers) … A 14/15 ans il était encore plus énervé sur le vêtement (comprendre: que son goût s’affinait. ndlr). A 16 ans, c’était trop tard ! Marc, inarrêtable, savait déjà qu’il voulait faire du vêtement son gagne pain.

De Smuggler, Apparel Arts à Cape Cod

Le bac en poche, il rentre en droit à Assas (plus pour l’environnement agréable que lui propose la rive gauche et le quartier du Luxembourg que pour les cours de droit). Il commence à travailler à travailler à 21 ans en 1987 jusqu’à se faire embaucher pour la marque de vêtements pour homme Smuggler qui sera son école du business (enseigne qui changera de propriétaire en 2001). En même temps, il ouvre avec son ancien associé de l’époque la boutique Apparel Arts située boulevard de Courcelles. Deux ans après il est débauché par un groupe Britannique et en vendant ses parts d’Apparel Arts.  Il ouvre en Mars 1999 la boutique Cape Cod que l’on connait sous le nom de Marc Guyot depuis 2004. Marc dessine ses propres patrons de vêtements et formes de souliers avec une deuxième ligne de souliers, la ligne Delmont petite soeur de sa ligne amirale Marc Guyot.

Dans la caverne de tissus d’Ali Baba Guyot

Marc dispose dans ses murs d’un stock impressionnant de tissus britanniques uniques allant de tweeds écossais aux lins Irlandais et autres shetlands qu’il propose pour réaliser des vestes, pantalons, pardessus sur mesure.

Résolument une adresse incontournable de la capitale pour tout passionné de vêtement pour homme !

Stéphane

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Stéphane

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Greg Lellouche, boutique en ligne masculine No Man Walks Alone

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https://open.spotify.com/episode/3FjO0uubiTRW5gBdLqaBJa?si=uEeLBSfwSGKi2ZPFH39dFw

Aujourd’hui j’ai eu le plaisir de recevoir chez moi l’ancien banquier d’affaires, Greg Lellouche, fondateur de la boutique masculine en ligne No Man Walks Alone.

De Wall Street à la boutique en ligne de vêtements pour homme élégant

Après avoir passé 10 ans à à Wall Street dans la finance, il décide de façon très visionnaire (et par goût des vêtements qu’il aimait s’offrir et porter) de recréer l’expérience de la boutique institutionnelle que l’on peut retrouver dans les grandes villes comme:

  • New-York
  • Paris
  • Milan
  • ou Londres

Mais qui n’est pas accessible dans le reste du monde.

L’e-shop No Man Walks Alone

De cette idée est née en 2013 la boutique en ligne pour hommes élégants No Man Walks Alone.

Sur plusieurs point Greg Lellouche a été visionnaire. Sa boutique en ligne de vêtements masculins était le premier d’une série de sites e-commerce de mode homme de niche. La proposition pointilleuse de son offre parle d’elle même:

  • les blousons en daim Valstar
  • les immanquables cravates Napolitaines Calabrese 1924
  • les cravates et écharpes Anglaises de chez Drake’s
  • les étoles et écharpes en très luxueux cachemire Begg & Co
  • la collection de vêtements aux coloris coloniaux Camoshita United Arrows
  • les vestes d’extérieur imperméables Norvegian Rain; etc…

La plupart des Maisons choisies produisent au sein de leur « Maison » de façon artisanale les produits (vêtements et accessoires) que Greg distribue sur No Man Walks Alone.

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Greg Lellouche a aussi, avant d’autres, promu le concept de précommande entre 2014/2015 sur une série d’article : polos, chaussures, sacs

Le parcours de Greg Lellouche ainsi que ses références sont une vraie source d’inspiration.

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Stéphane

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AW Cooper, The Flea Market Pirate

Il est venu le temps de parler de cette boutique de vêtements vintage made in USA perdue dans une rue des Puces de Saint-Ouen (au 4 Passage Marceau 93400 Saint-Ouen) que je fréquente depuis plus de 3 ans maintenant : AW Cooper.

AW Cooper c’est une boutique  avec un décor rappelant l’entrée de l’attraction Big Thunder Mountain à Disneyland. En montant les trois marches permettant de pénétrer dans ce lieu et avant de faire grincer le vieux plancher en bois, vous ferez la rencontre de son très sympathique maître des lieux: Max Geminiani. N’ayez crainte ! Max ne vous fera pas passer un test pour voir si la « jungle jacket » que vous portez a été portée par le Lieutenant Colonel Bill Kilgore.

On peut dire que Max n’est vraiment pas premier degré – sa boutique ne possède toujours pas de site internet et sa meilleure communication, ce sont ses fidèles clients qui lui la font et sans passer par le copinage du « gotha des branchés de la mode » (réseau qu’il ne possède pas : snif! ndlr).

Parlons produit ! À 95%, les pièces que propose la boutique de vintage USA, sont des pièces d’époque et d’origine en provenance des Etats-Unis d’Amérique. Max peut travailler à la demande avec des costumiers pour le cinéma et autres événements. 

La clientèle ne se constitue pas uniquement de geeks , Hells Angels ou bien de para militaires mais aussi de bonhommes très classiques qui veulent simplement twister leurs tenues avec une ceinture Mexicaine ou en dédramatisant un costume avec une chemise Hawaiienne : donnez libre cours à votre imagination !  

Best menswear shops in Paris

Certains magazines pour faire le buzz parlent des Gilets Jaunes qui rendent la vie dure à de très belles réalités de Paris. Du coup nous allons rendre à César ce qui est à César en vous listant les plus belles boutiques Masculines de Paris.

Oui, mais par où commencer ?

Généralement toute tenue qui se respecte se construit à travers le choix des souliers :

Marc Guyot : N’ayez pas peur, poussez la porte de la boutique de Marc Guyot ! Oui, celle d’où provient un épais nuage de fumé de Cohiba qu’on peut voir de la Madeleine (tout comme la Chenille Absolem de Lewis Caroll et ses merveilles). Marc en plus d’être un fou de vêtements, d’étoffes rares et anciennes se démène pour vous créer la forme de soulier et le modèle de votre choix. On ne dirait pas mais il est fan d’hip-hop US old school et d’armes à feu aussi. Si vous lui êtes sympathique il vous proposera une coupe de champagne à partir de 17h30 ! 😉

5 Rue Pasquier, 75008 Paris

marcguyot.com

Caulaincourt Paris : Non loin sur le Boulevard Haussmann, la première (des trois) boutiques Caulaincourt. C’est ici qu’Alexis Lafont (himself), il y a plus de 10 ans me vendit mes premières belles paires de souliers (je crois même que c’est à cause de ça, que j’ai attrapé le virus). Merci Alexis !

120 Boulevard Haussmann, 75008 Paris

caulaincourt.paris

Crockett & Jones Madeleine : plus besoin de présenter cette référence. Allez donc casser les pieds à Dimitri Gomez en charge du Sur Mesure mais attention ! Que les questions soient pertinentes, sous peine de vous faire rembarrer à coups de bottes dans le c** !

14 Rue Chauveau Lagarde, 75008 Paris

crockettandjones.com

J.M. Weston : la boutique de Saint-Germain pour son SAV et son expertise au niveau de la connaissance produit. Pour mon expérience personnelle évitez celle du Marais !

49 Rue de Rennes, 75006 Paris

jmweston.com

Royal Cheese : Rien que pour l’offre streetwear et le sourcing produit des références et le professionnalisme de l’équipe de vente (oui quand on paye, on mérite un service digne de ce nom et ici il est présent). Alden, Baracuta, Barbour, Church’s, Converse, Filson, G.H. Bass, Gloverall, Il Bussetto, Levis, New Balance, Paraboot, Patagonia, Pendleton, Sanders, Sebago, Trickers, Van’s… Perso je préfère faire ce genre d’achat ici aux cotés de Séb ou Thomas plutôt que d’aller au Citadium (sauf pour mes t-shirts techniques Under Armour). Merci aussi à Nordine du showroom Linksury ! 😉

113 rue de Turenne 75003 PARIS

129 rue Vieille du Temple 75003 PARIS

royalcheese.com

Club Salon Baba – Salon cireur d’exception à Paris : Pas besoin de cirer les pompes de Baba pour se faire accepter ! Dans ce cercle fréquenté par les plus fins connaisseurs, le maitre des lieux vous propose un service « hors paire » pour vos paires de souliers. Le déplacement en vaut la chandelle rien que pour l’endroit et la personnalité folle de son propriétaire Babacar (comme la chanson de France Gall).

21 Rue Jean Mermoz, 75008 Paris

salonbaba.fr

Ensuite nous pouvons compléter avec les boutiques néo vintage et Vintage :

AW Cooper : Le très sympathique Max Geminiani saura vous recevoir dans les règles de l’art dans sa boutique des puces de Saint-Ouen (n’oubliez pas de lui demander une remise de ma part :-p #privatejoke ). Attention, ici pas de prise de tête prétentieuse sur l’origine des pièces (toutes d’époque je vous rassure ! Pas besoin de les faire expertiser au carbone 14). Impossible de ne pas repartir sans sa jungle jacket, une ceinture western, une chemise Hawaï ou son chien le gentil Jackson ! Engagez vous dans sa « piraterie » !

4 Passage Marceau, Passage Sainte-Sophie, 93400 Saint-Ouen

awcooper-boutique.fr

Doursoux : Il ne manque plus que Mr-T / le Barracuda à crête iroquoise chez Doursoux mais l’équipe a ce côté Agence tous Risques. Drôles et compétents, le choix est là ! Nonobstant n’oubliez pas que vous êtes à Paris, et ça se paye ! Un incroyable stock de surplus militaire côtoie des pièces originales et reproductions de toutes les périodes allant de la grande guerre aux vêtements techniques des équipes d’interventions des forces spéciales. Demandez à Rémi de vous offrir une bombe à poivre pour l’achat d’un Tanker Jacket. 😉

3, passage Alexandre 75015

doursoux.com

Chato-Lufsen : Christophe Bréard, ce passionné de vêtements a su accumuler dans sa petite boutique, sans doute la plus belle collection de pièces vintage Arnys. Mais aussi une très belle sélection de pantalons en velours et cotons réalisés à Naples tout comme les superbes chemises Avino Laboratorio Napoletano, les blousons Valstar, du Calabrese 1924, du Boivin, et bien d’autres pépites encore…

41, rue de Verneuil, 75007 Paris

chatolufsen.com

Chapal : tout simplement la Ferrari du blouson en cuir toutes catégories confondues ! Une dégaine à la Bébél mais sans la Ferrari qui va avec.

244 Rue de Rivoli, 75001 Paris

chapal.fr

Jinji : Jinji ? Julien Lipszyc son propriétaire dans sa micro boutique vous vend un monde : mêlant vintage, baskets nike, new balance ou vans avec des vestes ou jeans Fortela, vestes croisées Kamoshita ou deux boutons Man 1924, d’incroyables bandanas Kapital, du The Real Mc Coy’s en passant par du denim japonais de connaisseur. Un point de passage obligé pour une clientèle pointue!

22, rue des Canettes, 75006 Paris

Jinji.fr

Mais aussi : Julien Z., Beige Habilleur, Breuer, RRL, 45rpm, T-Bird, Le Vif, Chez Ammar, Simon, Stéphane, Bernardin, Crimson

Les Chemises ?

Hilditch & Key : depuis le changement de gestion de la boutique Monsieur Philippe Zubrzycki (oui tout comme Julien de chez Jinji dites juste Philippe ! ) a su redynamiser et retransformer le service que l’on attend d’une boutique de Luxe ! L’offre et la réputation incontournable des chemises PAP Hilditch & Key n’est plus à faire. Nonobstant je vais m’attarder sur l’incroyable offre que propose cette boutique appartement niché au coin de la place de la concorde loin derrière les boutiques pour touristes de la rue de Rivoli. Les chapeaux et casquettes Bates (le Borsalino Britannique), les cravates et écharpes, les robes de chambre et pyjamas, bretelles et autres mailles méritent de vous faire déplacer dans cette boutique pas forcement connue de tous à tort.

252 Rue de Rivoli, 75001 Paris

hilditchandkey.co.uk

Liste Rouge : La boutique de la rue du Faubourg Saint-Honoré accueille depuis 1938 une clientèle Française et Internationale discrète mais raffinée.

138 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris

listerouge.fr

Daniel Lévy : La sympathie et la bonne humeur de Daniel Lévy suffisent à aller à sa rencontre pour discuter popeline, oxford ou chambray.

3 Rue du Cirque, 75008 Paris

daniel-levy-chemise.com

Mais aussi : Charvet, Courtot, Lucca en bespoke. Avino Laboratorio Napoletano chez l’Officine & Chato Lufsen. Swann & Oscar

Boutiques généralistes ?

L’Officine Paris : la nonchalance et le savoir être de Victor et de Nada ne vous laisseront pas indifférents. Tout y est made in Italy : Costumes PAP et MTM, cravates et écharpes Calabrese 1924, chemises Avino Laboratorio Napoletano, parapluies Talarico, …

71 Avenue Marceau, 75116 Paris

officine-paris.fr

Maison Gabriel Paris : Cyril Arvengas, ancien chineur et marchand d’antiquités s’est reconverti dans sa très belle boutique dans la vente de beaux vêtements. Cet amoureux du beau propose des tweeds anglais, des cravates Drake’s, des imperméables Cohérence, des chapeaux Nick Fouquet ou bien de parapluies Francesco Maglia.

26 Rue du Mont Thabor, 75001 Paris

maisongabrielparis.com

Hartwood Paris : Tout commence en 1985, Dominique Guindon le patriarche de la famille Hartwood voue le culte du beau costume bien coupé dans les plus belles matières Italiennes et Anglaises. Ah oui, très important, tout est façonné en Italie et dans la meilleure qualité ! L’ambiance dans les trois boutiques y est unique : un mélange entre les Tontons Flinguers et les Affranchis. Vous trouverez Dominique à la boutique rue du Bac aux côtés d’Olivier et de Julien. A la boutique Saint-Honoré vous serez accueillis par Xavier et Sébastien. Un peu plus loin à la boutique de la rue Marbeuf, Jonathan, Christophe et Hugues auront le plaisir de vous recevoir et conseiller. Clairement pas des rigolos mais de vrais professionnels du vêtement !

6, rue Marbeuf, 75008

Hartwoodparis.com

Costume MTM Hartwood Paris en s’120 type Solaro Holland & SherryVeste MTM Hartwood Paris en Laine, Lin et Soie Holland & Sherry

Mais aussi : Cairns, Willman

Boutiques institutions Françaises terroir & chasse : Mettez, Berteil, Au petit Matelot, Comptoir des Chemises, Artumès & Co, La Maison du Loden

Boutiques ½ mesure : Handson Paris, Maison Pen, Michael Ohnona, Les Francs Tireurs, Stradel’s, Husbands, Ardentes Clipei

Husbands Paris MTM Rowing Blazer  Veste MTM Maison Pen en natté Laine, Lin et soie Holland & Sherry