L’invité de ce nouvel épisode est styliste et éditeur du très chic magazine de mode masculine : Sky Blue Review . Il s’agit du très incisif James Valentine Thomas qui nous livre dans ce Podcast quelques vérités sur le business de la mode mais aussi sur la société « moins créative intellectuellement » par rapport aux années 80 et 90. Avec son média il nous redonne un peu de rêverie…
N’oubliez pas de partager le podcast, de le noter en laissant votre ressenti, c’est très important pour aider le podcast à émerger dans les classements en plus de le faire découvrir au plus grand nombre tout en me motivant à m’améliorer en faisant de nouveaux épisodes !
L’invité de ce nouvel épisode est le frère de notre précédant invité. Francesco Mocchia di Coggiola est le petit frère de Massimiliano Mocchia di Coggiola. Francesco Mocchia di Coggiola grandit paisiblement dans le nord de l’Italie. Plus récemment installé à Paris, il est depuis 2018 le fondateur de la marque de vêtements Fratelli Mocchia di Coggiola avec qui son frère Massimiliano met en commun ses compétences d’illustrateur pour en reproduire des pièces avec des imprimées ironiques et baroques tirées en quantités limitées numérotées. Francesco racontera durant cet épisode ses différentes expériences de Pinerolo, Turin à Paris tantôt faites de déceptions qu’il transforme en atouts pour enfin couronner de succès ses dernières réalisations : notamment avec sa marque de prêt-à-porter « réalisées avec cruauté » en Italie et se pièces de vêtements masculins sur mesure.
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L’invité de ce nouvel épisode est un esprit libre d’origine Italienne s’étant exilé à Paris en 2007. Massimiliano Mocchia di Coggiola n’aime pas qu’on le mette dans une case, dans le moule. Il s’amuse à s’affranchir des codes et de l’étiquette pour créer ses propres règles. Il est à la fois illustrateur, peintre, écrivain, historien de l’histoire du vêtement, épicurien, vénérateur de la fête, dandy, parangon d’élégance, styliste notamment pour le groupe La femme avec qui il collabore depuis 2013 sur le style et l’esthétique de leur univers et qui plus récemment, sont vêtus dans la marque de vêtements Fratelli Mocchia Di Coggiola fondée en 2018 avec son frère Francesco que je vous propose de découvrir dans un prochain épisode du Le Podcast Genteman Chemistry…
Je suis très heureux d’avoir pu réaliser cette interview exclusive avec Massimiliano Mocchia Di Coggiola. Je suis maintenant ravi de vous inviter à rejoindre ma conversation avec Massimiliano Mocchia DI Coggiola !
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Ce week end, le Salon du Vintage s’est tenu au Carreau du Temple, à Paris . On pouvait y siroter une bière italienne entre deux Vespa Primavera tout en écoutant de vieux vinyles confortablement installés dans un Rocking Chair Eams.
Ça tombait bien, nous étions en pleine recherche de blouson type B3, en peau retournée, et nous avons été, également, interpellés par ce Loden.
Questo week end, si è tenuto il Salon du Vintage al Carreau du Temple, a Parigi. Si poteva sorseggiare una Peroni tra due Vespe Primavera ascoltando vecchi vinili confortevolmente seduti in una Rocking Chair Eams.
L’evento arrivava proprio al momento opportuno, eravamo in piena ricerca di un bomber tipo B3, in shearling, e siamo stati ugualmente, incuriositi da questo Loden.
Le point fort de ce Salon est, qu’en plus de voir participer les différents acteurs du vintage de la capitale, on y retrouve également des marchands venant d’autres horizons, notamment, avec ce très sympathique professionnel de Toulon et sa collection de blousons en cuir (Perfecto, Bombardiers etc…).
Il punto forte di questa Fiera è, che in più di vederci partecipare diversi attori del vintage della capitale, si possono ritrovare anche commercianti venuti da altri orizzonti, per esempio, con questo simpaticissimo commerciante di giubbotti vintage (Perfecto, Bombers ecc…) venuto da Tolone.
Pour qui?
Pour tous les amateurs de Vintage mais aussi pour les curieux.
Qu’est-ce qu’on y trouve?
Des lunettes d’époque Lozza, Persoletc… Des bijoux, des meubles, des vinyles, des objets en tout genre ainsi quela collection privée de sahariennes Yves Saint Laurentd’Olivier Châtenet allant de 1969 à 1980. La deuxième grosse moitié du Salon est dédiée aux vêtements et accessoires.
Per chi?
Per tutti gli appassionati di Vintage ma anche per i curiosi.
Cosa ci si trova?
Occhiali d’epoca Lozza, Persol etc… Gioielli, mobili, vinili, oggetti di ogni tipo e la collezione privata di sahariane Yves Saint Laurent di Olivier Châtenet che vanno dal 1969 al 1980.
La seconda grossa metà della Fiera è dedicata ai vestiti e accessori.
Affaires?
Les prix restent somme toute raisonnables, sans pour autant faire l’affaire du siècle. Les marchands ne sont pas trop à la négociation du prix affiché (nous avons testé avec ce Loden affiché 80€, la remise accordée n’était que de 5€…).
À faire?
Oui! Cela vaut les détours, rien que pour la promenade dominicale avec Madame (qui risque de faire des emplettes). G.C.
I prezzi rimangono ragionevoli, senza però, nemmeno farci l’affare dl secolo. I commercianti non stanno troppo al negoziare i prezzi etichettati (noi abbiamo provato con quel Loden etichettato 80€, lo sconto accordato era solo di 5€…).
Da fare?
Si! Merita, a prescindere della scusa della passeggiata con la vostra Signora (che troverà sicuramente soddisfazione nel girare sugli stands femminili). G.C.
Si vous êtes un lecteur assidu de Gentleman Chemistry, vous avez été (et vous êtes) sûrement de grands amateurs des films de Martin Scorsese (Marty pour les amis Harvey, Robert, Leo…). Nous avons été personnellement bercés très jeunes par ses ambiances représentant Little Italy et ses gangsters Italo-Américains tirés à quatre épingles dégainant des répliques cultes (en plus de leurs flingues)!
Se siete lettori regolari di Gentleman Chemistry, siete stati (e siete) sicuramente dei grandi ammiratori dei film di Martin Scorsese (Marty per gli amici Harvey, Robert, Leo…). Siamo stati personalmente cullati molto giovani dalle sue atmosfere in cui è rappresentata Little Italy e i suoi gansters Italo-Americani tutti in tiro e sparando repliche famosissime (in più dei loro ferri)!
La Cinémathèque Française rend hommage à son extraordinaire travail en présentant une rétrospective (du 14 octobre 2015 au 14 février 2016). Vous avez le temps… mais il est impératif pour tout lecteur de Gentleman Chemistry qui se respecte d’y courir !
On y retrouve des éléments de sa vie personnelle (la table sur laquelle il dîne en famille dans Little Italy); ses fabuleux story-boards qu’il dessine lui-même plan par plan, ses manies et sa marque de fabrique que l’on retrouve dans de nombreux films (les scènes avec du rouge, des personnages rongés par la culpabilité et constamment à la recherche de rédemption: Harvey Keitel mimant la position du Christ dans Mean Streets et Robert de Niro dans Raging Bull…), une grande carte tridimensionnelle de New York (New York qui est, dans ses films, représentée comme un véritable personnage sans pour autant jamais y voir de gratte-ciel, la ville y est toujours filmée par le bas, dans les rues…), l’importance également du montage (Marty a toujours été influencé par le cinéma d’Alfred Hitchckok dans lequel il a collaboré depuis avec une partie de son équipe technique…); Marty a été également avant-gardiste en donnant vraiment une dimension aux bandes originales dans ses films et en incluant pour la première fois le rock ainsi que le blues, le jazz, le funk, le groove et l’opéra dans des séquences dynamiques et endiablées (Howlin Wolf, Louis Prima, The Rolling Stones, Eric Clapton, Cannonball Adderley, Muddy Waters, Cream, Otis Redding, Tony Bennet, The Cadillacs, Elmore James, Jeff Beck, Bo Didley, Aretha Franklin, Bobby Darin, Plastic Bertrand, James Brown, etc…). Tout comme pour New York, la bande son est tellement présente et en alchimie avec les séquences qu’elle est comme un personnage additionnel du film.
Est-il nécessaire de rappeler ses chef-d ‘œuvres en les listant? Si vous avez bien fait vos devoirs vous devriez connaître par cœur: Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Les Nerfs à Vif, Casinò, Gangs of New York, Les Infiltrès, Shutter Island, Le Loup de Wall Street…
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une très bonne exposition! G.C.
La Cinémathèque Française rende omaggio al suo straordinario lavoro presentandone una retrospettiva (dal 14 ottobre 2015 al 14 febbraio 2016). Avete molto tempo… Ma è imperativo per ogni lettore di Gentleman Chemistry (che ha la possibilità di fare tappa a Parigi) che si rispetti di correre alla mostra!
Ci si può ritrovare elementi della sua vita personale (il tavolo di legno sul quale cenava in famiglia in Little Italy); i suoi favolosi story-boards che disegna lui stesso piano per piano, le sue manie e il suo stampo che ritroveremo in numerosi film (le scene col rosso, i personaggi mangiati internamente dalla colpabilità e costantemente alla ricerca di redenzione: Harvey Keitel che mima la posizione del cristo in Mean Streets e Robert de Niro in Raging Bull…), una grande carta tridimensionale di New York (New York che è, nei suoi film, rappresentata come un vero personaggio senza allo stesso tempo vederne mai i grattacieli, la città vi è in effetti costantemente filmata dal basso, nelle strade…), l’importata che accorda ugualmente al montaggio di ogni film (Marty è sempre stato condizionato dal cinema di Alfred Hitchckok nel quale collaborò in seguito con una buona parte del suo staff tecnico…); Marty è stato anche all’avanguardia dando una vera dimensione alle colonne sonore nei suoi film e includendo per la prima volta il rock e il blues, il jazz, il funk, il groove e l’opera lirica nelle sue sequenze dinamiche e indiavolate (Howlin Wolf, Louis Prima, The Rolling Stones, Eric Clapton, Cannonball Adderley, Muddy Waters, Cream, Otis Redding, Tony Bennet, The Cadillacs, Elmore James, Jeff Beck, Bo Didley, Aretha Franklin, Bobby Darin, Plastic Bertrand, James Brown, ecc…). Come per New York, la colonna sonora è talmente in alchimia con le sequenze che è come se fosse un personaggio addizionale del film.
È veramente necessario ricordare i capolavori listandoli? Se avete fatto bene i compiti, dovreste conoscere a memoria: Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Good Fellas, Cape fear, Casinò, Gangs of New York, The Departed, Shutter Island, The Wolf of Wall Street…
Non ci resta più che augurarvi una buona mostra!G.C.
Gentleman Chemistry 