Paul Mouginot – Ingénieur, Artiste (partie 1/2)

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Paul Mouginot et sa Porsche 993 devant la Fondation Louis Vuitton

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Il y a plusieurs années, lors d’un vernissage dans la galerie de la marque de mailles pour hommes « Six & Sept »  (aujourd’hui devenue une vraie marque de PAP pour hommes  « Asphalte »), j’ai fait connaissance d’un (alors) jeune photographe. Il s’agissait de Paul Mouginot.

Depuis son plus jeune âge, Paul Mouginot nourrit 3 passions : les sciences & technologies, l’art & la culture, au sens large, et le monde des affaires. Aujourd’hui, Paul Mouginot est, dans le désordre : photographe pour le Magazine de mode Purple, enseignant à l’IFM, collectionneur et curateur d’art mais, surtout, il aime se définir comme : un « ingénieur-artiste ». Il est, en effet, le co-fondateur de la start-up DACO. DACO, faisait partie de la seconde promotion de l’accélérateur de Veepee qui l’a récemment intégrée dans le groupe Veepee (Vente Privée). DACO analyse et étudie, en temps réel, l’environnement concurrentiel des marques de mode à 360°, en faisant levier avec les technologies de pointe basées sur des algorithmes d’ IA de reconnaissance faciale/d’images. DACO  aide les marques et les distributeurs, e-commerce dans la mode, à étudier très finement leur environnement concurrentiel en faisant levier sur les toutes dernières technologies d’IA et de reconnaissance d’images mais aussi sur une expertise de marché développée au sein de l’entreprise et au contact des différents clients. Paul Mouginot a aussi d’autres passions qu’il chérit : sa collection personnelle d’art, son chat Kotek, un amour pour les Porsches 993 et l’enduit à la chaux…

Paul Mouginot naît en Juillet 1990 à Chambéry (son bled Savoyard) où il retourne avec grand plaisir quand il le peut, d’un père ingénieur et d’une mère professeur d’espagnol.

La façon la plus simple de définir Paul Mouginot est de le définir comme ingénieur-artiste. Passionné de mathématiques et d’algorithmie.

À l’issue de ses études, après un passage dans le conseil en stratégie, il crée l’entreprise DACO avec deux autres associés qui utilisaient les technologies d’intelligence artificielle pour affiner les prix des sites e-commerce. En  2018, ils se font racheter par la société de Jacques-Antoine Granjon : Vente Privée.

Artiste Ingénieur

C’est un tiraillement que Paul Mouginot a depuis qu’il est tout petit qui a été source de fertilité et de créativité. Il a toujours été intéressé par la création au sens large. Aussi bien de passer de 0 à 1 que faire de la curation : « C’est une forme de créativité que d’aller chercher dans le monde des choses qui m’intéressent et de les ramener à la maison en quelque sorte ». Et donc, cette dimension artistique, c’est vrai qu’au début, très, très tôt dans ce qu’il appelle une carrière, où il commence en tant que photographe. Étudiant, c’était sa source de revenus, ce qui lui a permis de vivre à Paris – soutenu également par sa famille. Une source de revenus qui était incontestablement une passion et qui l’amènera à travailler très tôt pour le magazine Purple.

Plus récemment il se met à fusionner ces deux passions en utilisant l’intelligence artificielle. Il s’intéresse beaucoup à comment il peut trouver de nouveaux algorithmes novateurs pour trouver de nouvelles formes. Des nouvelles manières d’écrire des textes, de générer des images et de se confronter à ça et d’être encore plus créatif.

Photographie

Il se prend d’amour pour la photo très jeune. Dans sa famille, il nous raconte avoir eu de bons photographes amateurs qui s’équipaient très tôt d’appareils photos de pointe pour l’époque.  Paul Mouginot apprend avec son père à développer ses photos et, à douze ans, il se lance dans la photo au moyen format.

Agence photo

Il crée une agence de photo de mode pendant son cursus d’école d’ingénieur à Paris en faisant des allers et retours en RER, la nuit, pour être présent en cours le matin. Plus concrètement, ça consistait dans le documenter des expositions d’art dans des galeries d’art en les démarchant une par une et en prenant en photo les invités. La valeur qu’il fallait apporter à ce type de photo : « En général, quand on doit prendre ce type de photo, on a que dix secondes de fenêtre, il faut que la personne soit sereine, bien éclairée et que la photo soit réussie. Il faut être très réactif et, en même temps, il faut avoir une forme de sensibilité car il faut que les sujets soient dans des poses qui leur rendent justice dans l’environnement donné. Il faut aussi un minimum connaître les personnes ou, du moins, s’y intéresser. Il y a, selon les événements, des personnes qu’il faut avoir sur les photos de plus grande importance et d’autres moins prioritaires à la façon d’un travail de RP sous forme de photo ». Il s’adonne à cette tâche pendant six mois en apprenant, également, à développer sa clientèle et à éditer des factures.

Purple Magazine

Il croise une rédactrice de Purple Magazine (d’Olivier Zham), pendant un événement dans une galerie d’art, qui voie Paul Mouginot en train de prendre des photos de documentation et capte son aptitude à avoir un contact facile ; elle lui demande de faire des test pour le magazine en s’imprégnant très rapidement de l’esthétique du magazine. Il se fait une place et peaufine son style personnel avec une certaine forme de liberté et d’autonomie. Il apprend également à valoriser son travail et à négocier la valeur de son temps de travail, son taux horaire (ce qui veut dire aussi pouvoir refuser une prestation en dessous d’un certain prix).

Purple Magazine achète aussi le fait que Paul connaisse les gens qu’il photographie, qu’il ait un bon relationnel et qu’il ne soit pas une diva mais cultive une forme de discrétion. Les plus grandes stars de la photo doivent se faire oublier pendant qu’elles travaillent.

Hi, i’m Paul from Purple Mag ! May i take your portrait ?

Paul Mouginot nous cite un anecdote photo avec Kanye West, connu pour ne pas trop aimer qu’on le prenne en photo. Paul nous explique que son approche est toujours très polie et non pas intrusive. Et puis son arme secrète, c’était sa « catch phrase » : « Hi, i’m Paul from Purple Mag ! May i take your portrait ? ». Il nous explique que quand une photo est demandée poliment et avec un sourire, parfois les gens déclinent mais typiquement avec Kanye West il y a des photos de Paul où il est très serein, souriant, bien éclairé, la photo est cadrée. On sait que ce n’est pas une photo volée ! Il a posé pour nous, il nous regarde droit dans l’objectif, il n’y a pas de gens autour qui polluent la photo.

Lucien Pages/Nelly Rodi

Paul Mouginot collabore également avec des agences RP telles que Lucien Pages et des cabinets de tendances tels que Nelly Rodi.

Normalsup

À 18 ans, Paul Mouginot arrive à Lyon pour sa prépa à Normale sup. Paul s’intéresse très tôt à la mode où il décortique sur fashion tv les looks des défilés de mode pour voir comment s’articulent les tenues vestimentaires qui l’étonnent de jour en jour.

Concours École d’ingénieurs (CentraleSupélec)

Pour alimenter les grandes écoles de la France entière, il faut se plier à 4 jours intenses d’examens où l’on se voit déterminer sa place dans la société : plus précisément, qui vont déterminer l’énergie de départ dans la société. Quand on atteint le top 10 des écoles, c’est beaucoup plus facile de s’insérer dans la société, d’avoir accès à un réseau, du capital, à des experts… en déterminant ainsi son futur. Paul Mouginot obtient son diplôme d’ingénieur.

Pendant son cursus, Paul Mouginot se rend compte très vite qu’il n’adhérait pas  à l’esprit de groupe des grandes écoles :  c’est pour cette raison qu’il a eu besoin de développer cet aspect photographique, cette dualité technique et créative – qui lui valut des remarques du type : « Tu verras, un jour tu devras choisir… ». Et depuis le départ Paul Mouginot choisit de ne pas choisir. C’est cette hybridité qu’on pouvait regarder d’un œil un peu circonspect, en école d’ingénieur ou en début de carrière, qui est devenue aujourd’hui un peu sa force. Aujourd’hui, Paul Mouginot veut cultiver cela en faisant avancer les deux à part égale. CAD : apprendre toujours plus, sur le plan technique et avec ce qu’il apprend et le développer du point de vue créatif ou artistique, c’est ce qui le rend heureux et épanoui dans cet équilibre qui lui convient.
Aujourd’hui encore, quand Paul Mouginot rencontre d’anciens collègues d’études qui lui demandent ce qu’il fait et qu’il leur répond, ils se disent circonspects : « Ah oui d’accord ! ». Traduction : ah oui d’accord, lui, ça reste toujours un artiste ! Dans leur langage, artiste peut avoir une connotation péjorative.

Il définit cette forme d’hybridité, une forme de survie personnelle et nécessaire.

ESCP Europe

En 2010, âgé de 20 ans, Paul Mouginot apprend, en École de Commerce, l’assurance, apprendre à présenter, etc…  Il regrette de ne pas avoir appris des choses qui servent quand on crée une entreprise, telle que la dimension de négociation de contrats, quels sont les écueils légaux à éviter. On parlait beaucoup de RH, de prendre soin de son équipe, mais il n’y avait pas de cours solides sur comment on recrute quelqu’un… Il y avait plein de petites carences de ce type qui l’avaient laissé sur sa faim. Sujets qu’il a appris, plus tard, à manipuler et à faire siens, sur le tas, en se disant: « bon sang, comment c’était possible de ne pas avoir eu ces cours en école de commerce! » .

ADVANCY

À l’issue de ses études, Paul Mouginot intègre un cabinet de conseil en stratégie (où il restera de 2013 à 2016), que Paul définit comme un cabinet très sérieux où l’on fait de la « vraie stratégie », cad que le cabinet était là pour résoudre de vraies problématiques business :

  • Marge qui est en train de s’effondrer – que faire ?
  • S’étendre sur un nouveau marché – comment faire ?
  • CA qui s’effondre – comment sauver son entreprise ?
  • En gros « Cruncher » = analyser, filtrer, des bases de données comme le ferait un data scientist.

Paul Mouginot travaille dans ce cabinet à taille humaine pendant trois longues années en symbiose avec une équipe soudée avec un portefeuille clients de grands groupes industriels, ETI (entreprises de taille intermédiaire), chimie, mode mais aussi dans des industries dites de spécialités (de niche, petits volumes, prix élevés, nécessitant des approches particulières…) . C’est là qu’ il acquiert un savoir-faire très important qui est de ne pas avoir peur de parler au patron, au top management. Il explique qu’aujourd’hui, s’il doit parler à un patron, il n’est pas là à se retourner le cerveau pour ce faire…

Associés

C’est chez Advancy que Paul Mouginot fait la rencontre de ses deux futurs associés : Claire Bretton et Anis Gandoura avec lesquels il fondera plus tard DACO.

Problème/Solution

ClaireAnis et Paul découvrent des cas d’usage intéressants de l’IA (intelligence artificielle) dans la mode, en travaillant avec des acteurs importants de la mode. Ils se posent la question de savoir comment épauler les clients qu’ils conseillent en automatisant ces tâches fastidieuses à faible valeur ajoutée en s’appliquant à eux-mêmes ces conseils – afin d’éviter de continuer d’extraire les données (DATA) à la main, de les trier, de les présenter, en faisant des ppt afin de se concentrer sur des tâches à grande valeur ajoutée, en augmentant les capacités de travail sans que la machine ne remplace l’humain mais soit là pour l’épauler.

La Famille

Suite à l’expérience dans le conseil Paul Mouginot s’entoure d’Anis Gandoura qui est le spécialiste technique mathématique abstrait et Claire Bretton qui a formé le troisième pied du tabouret dans cet équilibre sur partie analytique business et relation client. : « Choisir ses associés ? Ça doit être la famille, si on se dit qu’en cas de problème, on est énervé, on va se disputer, il ne faut pas le faire ». Paul préfère ne pas avoir accès à une compétence mais il préfère savoir qu’il a la capacité d’apprendre et que c’est la famille.

DACO (Data Company)

Animés par la curiosité, la connaissance et l’apprentissage, Paul et sa « famille » fondent en septembre 2016 DACODACO est crée du constat que les maisons de mode, distributeurs et sites e-commerce ne sont pas suffisamment armés pour étudier très finement leur environnement concurrentiel en leur proposant une donnée extrêmement raffinée basée sur l’intelligence artificielle leur permettant d’affiner toujours mieux leur offre en utilisant les technologies d’IA au travers de la reconnaissance d’images mais, également, sur une expertise de marché développée au sein des entreprise et au contact des différents clients.

Paul Mouginot nous dit que DACO est très influencé par la mode, une industrie qui est en pleine transformation où il faut être de plus en plus économe, plus raffiné, plus précis, tout en gardant cette créativité, cette poésie qui fait son charme. Ce sont  les valeurs que partage DACO et Veepee.

Exemple pratique

On travaille pour une marque de mode, elle nous dit : « ça, c’est les cinq concurrents que j’aimerais étudier ». Nous allons donc extraire les données de ces cinq marques concurrentes de vêtements qui sont disponibles librement sur internet, plus les données de la marque et on va mettre cela dans des tableaux dans des analyses, on va affiner la donnée en utilisant l’IA pour arriver à comparer des produits identiques  à d’autres semblables. Une robe blanche sans manches avec une robe blanche sans manches des concurrents. On utilise l’IA car une robe blanche chez Mango ne va pas avoir la même dénomination chez Zara et pourtant elles appartiennent à la même catégorie. On a développé tout un ensemble d’algorithmes, le plus gros étant un algorithme de reconnaissance d’images qu’ils ont développé en interne. Ils ont aussi développé un l’algorithme qui, quand on envoyait une image, permettait de sortir en réponse qu’il avait identifié qu’il s’agissait de une robe blanche sans manches : quand on a ces trois attributs, on peut comparer  toutes les robes blanches sans manches entre elles en obtenant d’énormes possibilités de travail. Autrefois, ce travail de recherche d’information et de tri de cette information était fait (est fait encore aujourd’hui) de façon fastidieuse manuellement par les stagiaires ou prestataires, à l’autre bout du monde, une fois par saison. Aujourd’hui, la fréquence a quadruplé avec les collections croisières, capsules, etc… En résumé, on traitait les données, on les triait, classait, filtrait… En faisant les analyses qui traitaient les équilibres d’offres, étudier en profondeur les assortiments, les stratégies de pricing, les marqueurs prix emblématiques  qui permettent de dire à une marque, si elle est dépositionnée, de se situer par rapport à la concurrence en allant très loin dans l’analyse concurrentielle. Chez DACO, c’est ce qu’ils font en vendant des abonnements à une plateforme qu’ils avaient développé, en faisant une vingtaine missions de conseil par an (qu’ils traitaient comme si c’étaient des mini levées de fonds).

Clients

Les clients DACO se divisent en deux grandes catégories :

  • les entreprises de conseil au sens large, comme peuvent l’être les cabinets de conseil en stratégie ou les cabinets tendances qui achetaient du conseil avec des analyses sur mesure en établissant par exemple un partenariat avec Nelly Rodi
  • les marques de mode mass market comme la HalleGaleries Lafayette ect…

M&A Vepee (Vente Privée) – Fusion et Acquisition

En juillet 2018, DACO a eu la chance d’intégrer l’accélérateur de start-up de Veepee qui était à Station F. Un jour Veepee s’est rapproché de DACO en leur proposant de faire des expérimentations avec leurs données internes avec les chiffres externes pour voir si l’on pouvait en tirer encore plus de valeur ? Paul et ses associés acceptent, en débloquant pleins de choses car ils se sont rendus compte, avec l’intuition de consultants, qu’en mélangeant plus de données ils allaient générer plus de valeur, mais ils ne pensaient pas à ce point! Du coup, ils décident de développer une solution qui était totalement adaptée au modèle de flash sales de Veepee (qui a été le premier à digitaliser le métier de soldeur avec l’idée de son fondateur, Jacques-Antoine Granjon sans avoir eu besoin de lever des fonds et en générant aujourd’hui plus de quatre milliards de CA)  qui sont des ventes de collections de produits passées éphémères etc… Un modèle développé sur mesure qui utilisait des données très pointues. Il se sont dit « ok »,  mais il va falloir payer ce travail en se rendant compte que c’était un énorme projet à plein temps ce qui s’est traduit par l’enclenchement du processus d’achat de Veepee. Aujourd’hui, Paul Mouginot et ses associés travaillent à 100% pour Veepee.

Les enseignement

  • Partenaires = famille
  • Il ne faut pas écouter les conseils, en permanence, de tout le monde. L’aspect hybridité, il faut le conserver ! C’est une forme de survie dans l’entreprise, une petite chose qui croustille qui colorise l’équipe. Ex: David M. Solomon, le patron de Goldman & Sachs est aussi bien DJ que banquier.
  • Prendre soin des gens : en étant ni leur pote et ni en ayant rien à foutre. Et la meilleure façon de manager des personnes, c’est de leur demander.

C’est avec, c’est un tout ! De Paul Mouginot avec qui nous allons terminer cette première partie de la discussion autour de DACO, j’espère que ça vous a plu. Je vous retrouve dans la seconde partie de cette interview du le Podcast Gentleman Chemistry.

J’ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur Apple Podcast. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! 

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Bonne écoute,

Stéphane

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Auteur : Stéphane Butticé

Après avoir entrepris des études de photographie à Rome et de communication à Paris, Stéphane Butticé travaille dans différentes Maisons de mode mais aussi pour un éditeur d'étoffes de luxe écossais fournissant principalement les tailleurs pour hommes du monde entier. ​ Dans son quotidien il est imprégné de cette lenteur et calme apparent que l'on perçoit dans les ateliers de couture. Son oeil attentif pour les détails des beaux vêtements s'aiguise de façon inconsciente observant aussi l'élégance de ceux qui portent ces pièces de couture vieillissant noblement avec leur propriétaire. Il fonde en 2019 à Paris la marque de vêtements pour homme Butticé avec la volonté de proposer sa vision d'un style masculin qui reste élégant dans le temps, avec des capsules uniques de produits designés à Paris et réalisées lentement à la main à Naples de façon exclusivement artisanale dans de somptueuses matières premières. ​

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